L’Ademe examine l’impact du facteur 4 sur les modes de vie
Dans le dernier volet du scénario énergétique de l’Ademe 2030-2050, un document de 136 pages, l’Agence détaille les modes de vie de 16 familles françaises (8 par scénario) de différentes catégories sociales qui seraient compatibles avec ses scénarios 2030 et 2050.
Le premier constat concerne l’efficacité énergétique et « toutes les familles n’auront pas pu réaliser des travaux de réhabilitation nécessaires tant que les prix des énergies seront orientés à la hausse ». En matière de transport, les ménages en zone rurale ou en banlieue isolée sont nettement gênés par rapport aux autres, du fait de la dépendance à la voiture. « Aucun de ces ménages n’est parfait, exemplaire sur tous les plans mais si l’on fait la moyenne de l’ensemble des familles, elle est proche de l’objectif collectif fixé en termes de consommation d’énergie et de bilan d’émissions de gaz à effet de serre, indique l’Ademe. C’est l’addition des progrès de chacun qui permettra de répondre aux enjeux de la transition énergétique et de construire une société post-carbone. » L’Ademe souligne néanmoins que cette illustration suppose « que des investissements publics et privés aient été réalisés notamment dans le domaine de la rénovation énergétique des bâtiments, des transports et des énergies renouvelables pour mettre à disposition des services d’accompagnement, des aides financières et des techniques de rénovation et des services de mobilité adaptés au besoin ».
Présentation à consulter ici. Dossier à consulter ici. Article proposé par Annie Neveu
Publié le 25 juin 2014, dans Environnement, et tagué Ademe, Aulnay, Aulnay-sous-Bois. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
Poster un commentaire
Comments 0