Arnaque à Aulnay-sous-Bois : des techniciens se faisant passer pour du personnel ELM Leblanc sévissent !
Une habitante du quartier Savigny à Aulnay-sous-Bois a prévenu la rédaction que des personnes (au nombre de 4) s’étaient pointées chez elle lundi matin pour une opération de maintenance du chauffe-eau. En effet, cette habitante avait (croyait-elle) appelé ELM Leblanc pour une intervention sur l’appareil. Après quelques discussions et la notification d’un comportement étrange, deux des individus qui étaient montés (à l’étage où se trouve l’appartement) ont demandé à être payés avant d’intervenir sur le chauffe-eau, ce qui a mis la puce à l’oreille de l’habitante, qui heureusement était accompagnée de son père. Finalement, les deux individus sont repartis avec les deux autres qui les attendaient en bas.
Après cette étrange rencontre, la dame a appelé ELM Leblanc de nouveau (mais à un autre numéro, 0800 cette fois-ci) pour signaler l’incident : ces personnes n’étaient pas référencées et n’appartenaient pas à la société !
Finalement un technicien (un vrai) s’est déplacé et est finalement intervenu sur l’appareil. Moralité : demandez toujours une pièce d’identité et une carte d’intervention aux techniciens que vous appelez !
Publié le 30 décembre 2014, dans Faits divers, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, ELM Leblanc. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
Il est question d’établir une carte professionnelle pour certains secteurs d’activité (BTP notamment), mais je ne sais pas si ce principe sera étendu à d’autres corps de métiers.
Sachant que même des cartes de séjour, Vitale etc peuvent être falsifiées, je suppose que les malfrats sauront faire preuve d’une grande réactivité !
Concernant la mésaventure qui a frappé cette dame, heureusement sans conséquences, cette société ELM Leblanc devrait vérifier le pedigree de son personnel, puisqu’il est évident que cette pseudo-intervention n’est pas due au hasard, surtout en constatant que les malfrats se sont présentés comme des ouvriers de cette société…
Soit il s’agit de personnels de cette entreprise, soit d’une « indiscrétion » parvenue aux oreilles de ces individus, peut-être relayée par un ouvrier.