William Keo photographe d’Aulnay-sous-Bois aux mille vies

Mon amour pour les images fait partie en quelque sorte de mon héritage familial, de mes racines… Mes parents ont fui la guerre civile au Cambodge et le génocide des Khmers rouges puis se sont installés à Aulnay-sous-Bois dans les années 90. Ils ont documenté leur exil à travers la photographie, ce qui m’a ouvert au passé de ma famille. Plus tard, je me suis formé à la photographie en étudiant des livres, des magazines… et m’entraînant sur le terrain avec le Leica M240 de mon père ou mon Canon EOS 5D. En 2017, j’ai effectué un stage pour plusieurs ONG en tant qu’enquêteur humanitaire, un travail qui ressemble beaucoup à celui d’un journaliste reporter d’images. Un peu plus tard, j’ai travaillé pour l’URDA, une agence de l’ONU au Liban mobilisée dans le cadre de la crise des réfugié·es syrien·nes puis j’ai été correspondant d’associations au Bengladesh, en Turquie et au Soudan.

Mon entrée chez Magnum photo m’a permis de devenir photographe indépendant à plein temps et de réaliser des reportages aux quatre coins du monde pour illustrer des dossiers de magazines comme Libération, l’Obs, le New York Times, le National Géographic…

Source et article complet : Seine-Saint-Denis

Publié le 13 janvier 2025, dans International, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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