Aulnay-sous-Bois : L’amer bilan d’un « flic parachuté » dans les cités
« C’est un monsieur distingué de 59 ans, qui verse désormais dans le bénévolat, comme écrivain public. Il y a quelques années, en mars 2009, tout juste retraité de la police judiciaire, Raphaël Pochet débarquait à Aulnay-sous-Bois, en tant que « délégué à la cohésion police-population ». Le dispositif avait été lis sur pied par le ministre de l’intérieur Michèle Alliot-Marie, pour rapprocher la police des habitants.
L’expérience fut brève, Raphaël Pochet devait jeter l’éponge un an plus tard, avec le sentiment de « n’avoir servi à rien du tout ». C’est ce qu’il raconte aujourd’hui dans « Un flic parachuté au coeur des cités », livre sévère à l’égard des services publics et de la police nationale. « On se heurtait à un mur d’indifférence », résume t-il.
Raphaël Pochet avait été affecté aux quartiers Mitry-Ambourget (dit des Mille-Mille) et Gros Saule. Dans son livre, il raconte son arrivée dans les cités qu’il imaginait hostiles…où on accueille avec bienveillance. « J’ai découverts des gens qui avaient les mêmes aspirations que moi : vivre tranquillement, élever leurs enfants et qui se trouvaient dans une détresse absolue ».
Il dénonce « un divorce » entre la police est les jeunes
Il évoque les confidences d’habitants, dénonçant le trafic et les occupations des halls, recueillies dans les loges de gardien claquemurées car ils avaient peur d’être vus avec moi ». Raphaël Pochet loue l’implication d’une poignée d’animateurs, intervenants sociaux, bénévoles. Mais le véritable obstacle, selon lui, cest « le mur administratif » qui oppose la police et l’état aux attentes des habitants« .
Source, image et article complet sur Le Parisien
Publié le 8 janvier 2013, dans Sécurité, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Raphaël Pochet. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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