Un jeune homme mutilé à Montreuil, deux commerçants d’Aulnay-sous-Bois arrêtés
Hier vers 1 heure, à Montreuil, un jeune homme de 27 ans a perdu un pouce et trois phalanges après avoir manipulé un mortier de feu d’artifice — interdit à la vente à l’approche du 14 Juillet. Il avait allumé la mèche et tenait encore l’engin dans la main droite lorsque l’explosion s’est produite.
Malgré la multiplication des appels à la prudence, les victimes se multiplient et certaines, comme ce Montreuillois, se retrouvent handicapées après avoir joué les apprentis pyrotechniciens. « Malgré les recherches, nous n’avons pas réussi à retrouver le pouce, ce qui aurait permis d’envisager une greffe », indique un enquêteur.
La police arrête deux commerçants
Lors de la même soirée, à Aulnay-sous-Bois, la police est intervenue à la source. Dans la boutique New Bazar, située chemin du Moulin de la ville, elle a découvert 173 mortiers. Le gérant de l’établissement a été placé en garde à vue. Une interpellation similaire s’était déroulée mercredi soir, à Aubervilliers, avec des conséquences judiciaires pour son propriétaire. La Centrale européenne de Diffusion, spécialiste de la fête et des soirées événementielles, a fait l’objet d’un contrôle de routine par les fonctionnaires de police.
Dans une dépendance de ce commerce situé avenue Victor-Hugo, ils ont pris sur le fait un client qui venait se procurer un mortier de feu d’artifice.
En explorant le fond du magasin, ils sont alors tombés sur une importante cargaison de 200 engins, stockés à ciel ouvert. En raison des risques d’utilisation détournée et de la dangerosité de ces projectiles, la détention de ces engins pyrotechniques a été prohibée entre le 5 et le 15 juillet. « L’acquisition, la détention et l’utilisation des artifices de divertissement conçus pour être lancés par un mortier sont interdites », stipule l’arrêté préfectoral pris il y a quelques jours. Les contrevenants s’exposent à des sanctions.
C’est le cas du propriétaire de ce magasin d’Aubervilliers. Hier après sa garde à vue, il a été déféré au tribunal de Bobigny.
Source : Le Parisien du 13/07/2013
Publié le 13 juillet 2013, dans Faits divers, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Fru d'artifice. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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