Consommation de poissons : pas plus de deux portions par semaine

poissonsDans un avis du 3 juin 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande de ne pas consommer plus de deux portions de poissons par semaine.

Cette recommandation doit permettre à la fois de couvrir les besoins en nutriments et de limiter les risques de surexposition aux contaminants chimiques. Idéalement, sur ces deux portions hebdomadaires, il faut consommer une portion de poisson gras (saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée). Par ailleurs, s’il est nécessaire de varier les espèces de poisson, il est également important de diversifier les lieux d’approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche…).

La consommation de poissons d’eau douce fortement « bio-accumulateurs » (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) doit être limitée à une fois tous les deux mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes ainsi que pour les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et les adolescentes et à deux fois par mois pour le reste de la population.

L’Anses conseille également aux femmes enceintes et allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans :

  • de limiter la consommation de certains poissons prédateurs sauvages (baudroie, bar, dorade, thon…),
  • d’éviter la consommation d’espadon, marlin, siki, requin et lamproie.

L’Anses avait été saisie de la question le 13 juillet 2012 par la Direction générale de l’alimentation (DGAL) et la Direction générale de la santé (DGS).

Publié le 5 avril 2014, dans Actualité, et tagué , , . Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Voilà où nous en sommes.
    On nous prévient de ne pas consommer certains aliments trop contaminés.

  2. Pauvre humanité malade et victime de sa propre maltraitance envers le vivant, de ses manipulations génétiques envers le végétal, et d’empoisonnement délibéré envers les poissons et les animaux ! Cette malfaisance envers notre belle planète et l’ensemble de ses règnes n’est perpétrée que par une minorité d’humains égoïstes, mécréants et avides qui ne connaissent de Dieu que l’argent !

    Le reste de l’humanité subit cet empoisonnement quotidien car hélas toutes les sphères de notre quotidien sont contaminées par quantité pléthorique de pollutions : les sols, l’air, l’atmosphère, les eaux de nos fleuves, rivières et océans, les aliments, qu’ils soient végétaux ou animaux, témoignent, hélas, tristement de l’action nuisible des industriels de l’agroalimentaire et de toutes les autres industries qui, pour se remplir toujours davantage les poches de profits exponentiels sur le dos des consommateurs, sacrifient toutes les ressources communes de l’humanité !

    Les humains ne peuvent pas connaitre pire enfer que celui-là ! Et pour conclure cet épouvantable et dramatique constat, je reprendrai avec plus ou moins de fidélité, les propos d’un sage qui nous mettait en garde :

    « Quand le dernier arbre sera abattu,
    La dernière rivière empoisonnée,
    Le dernier poisson pêché,
    Alors vous découvrirez
    Que l’argent ne se mange pas. »

    Proverbe des Amérindiens du Canada

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