La Seine-Saint-Denis est le 3e département le plus peuplé de la région, et c’est le plus dynamique en terme de natalité (18 pour mille contre 8.6 à Paris http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2014/11/03/la-natalite-est-en-baisse-paris-583652.html )

Et la Seine-Saint-Denis détient le record métropolitain du taux de fécondité, avec 2.42 enfants par femme (à l’échelon national, c’est la Guyane qui passe devant http://www.metronews.fr/paris/l-ile-de-france-fait-toujours-autant-de-bebes/mmao!1TlMrctIWojr6/ ). Mayotte n’était pas incluse dans ce décompte (plus de 4 enfants par femme).

Résumons : 20% d’étrangers, 10% de naturalisés; % inconnu de Français issus de l’immigration. La démographie du département découle fortement de celle des immigrés (naturalisés ou étrangers).
Et ce, sans compter les clandestins, non recensés.

Dans le même temps, le département est l’un des plus pauvres de France métropolitaine, avec près d’un quart des foyers bénéficiaires du RSA (chiffres 2012; je doute que la situation se soit améliorée depuis).
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=20&ref_id=20513%29&page=dossiers/pauvrete2013/pauvrete2013_chap2.htm

Or, moins de 10% des immigrés viennent en France pour trouver du travail selon un récent reportage de France 2 (dans les pays anglo-saxons, on ne peut émigrer pour des raisons économiques que si l’on a déjà acquis un contrat de travail).

Je ne parlerai pas de la situation sécuritaire explosive du département, euphémisme.

Difficile de comprendre les tenants d’une immigration toujours plus importante…