Vigipirate passe au niveau « Alerte attentat » en région Île-de-France et en Picardie

logo-vigipirate-alrattÀ la suite de l’attentat perpétré à Paris mercredi 7 janvier 2015, le Premier ministre a relevé le niveau du plan vigipirate en région Île-de-France et en Picardie. Vigipirate passe donc au niveau « Alerte attentat ».

Quels sont les deux niveaux du plan vigipirate ?

Depuis le mois de février 2014, le code d’alerte du plan vigipirate a été simplifié avec désormais seulement deux niveaux de mobilisation qui se caractérisent par une signalétique spécifique :

  • vigilance – logo rouge en forme de triangle, avec des côtés noirs, portant la mention « Vigipirate »
  • alerte attentat – triangle identique portant la mention « Vigipirate – Alerte attentat »

Ce dispositif repose sur un certain nombre de mesures permanentes concernant les principaux domaines d’activité (transports, santé, alimentation, réseaux d’énergie, sécurité des systèmes d’information…). Il prévoit également de nombreuses mesures additionnelles activées en fonction de l’évolution de la menace et des vulnérabilités. Au total, ce dispositif comprend environ 300 mesures.

Le plan vigipirate comportait auparavant plusieurs niveaux d’alerte le plus faible, classé jaune, correspondait à une menace diffuse alors que le plus élevé, écarlate, visait à prévenir le risque imminent d’attentats majeurs.

Source : Service-public.fr

Publié le 14 janvier 2015, dans Actualité, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.

  1. Valls le disait il y a quelques jours et l’a martelé hier à l’Assemblée, notre pays est en « guerre contre le terrorisme, le jihadisme, l’islamisme radical (pléonasme) ».
    Je ne pensais pas qu’il oserait définir l’ennemi, alors que tout est fait pour, au contraire, « ne pas stigmatiser ».

    Quelque 10.500 militaires sont désormais déployés sur l’ensemble du territoire français, principalement dans la capitale, pour assurer la sécurité de sites dits sensibles.
    Qu’on y songe, avant décembre dernier et le premier attentat perpétré par le jihadiste d’origine burundaise contre un commissariat tourangeau, le dispositif Vigipirate ne mobilisait « que » 700 à 800 militaires au sol…
    Le Drian a justifié ce déploiement inédit en expliquant que cette opération militaire intérieure était en continuité avec l’opération militaire extérieure entamée au Mali il y a 2 ans, contre le même type d’ennemis (jihadistes).

    La différence, c’est que si au Sahel nos forces armées sont confrontées à l’internationale jihadiste, sur le sol français, il s’agit de jihadistes de nationalité française. Autre différence, au Sahel il s’agit d’un conflit dit de haute intensité (chocs de troupes armées contre d’autres troupes armées), tandis que sur le sol national, ces attentats relèvent du conflit dit de basse intensité; conflit asymétrique puisque, les actes de terrorisme de 3-4 individus ont contraint l’Etat à engager quelque 88.000 policiers et gendarmes (!!)…
    Je ne crois pas que, pour contrer le terrorisme régionaliste par exemple (corse, basque…), l’Etat français ait déjà engagé autant de ressources.

    Courage à nos forces armées; y compris celles engagées dans le Golfe contre le même genre de fanatiques (le porte-avions Charles de Gaulle a largué ses amarres hier et est en route vers cette zone, avec sa vingtaine d’avions Rafale et SEM).

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