Un évènement : le 27 janvier 1945, la « libération » des camps d’Auschwitz
Le 27 janvier 1945, les troupes soviétiques de l’Armée rouge entrent, au hasard des opérations militaires, dans les camps du complexe d’Auschwitz : ils y découvrent 7 650 hommes, femmes et enfants ; quelques jours plus tôt, le 18 janvier 1945, près de 56 000 détenus ont été évacués des camps par les SS.
La date du 27 janvier a été choisie par la France et l’Allemagne depuis 2003 comme
la Journée de la mémoire des génocides et de prévention des crimes contre l’humanité
dans les établissements scolaires.
Pour traiter de cet événement, 70 ans après, de nombreuses ressources pourront intéresser les enseignants.
Dans le cadre du concours national de la Résistance et de la Déportation 2014-2015 portant sur le thème « La libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l’univers concentrationnaire », le portail du CNRD
recense de nombreux documents et dossiers :
- des textes sur la libération d’Auschwitz
, un rush des Actualités Françaises (non diffusé) tourné par les Russes en janvier 1945 à l’ouverture du camp sur le blog de l’Ina
; - des dossiers pédagogiques
réalisés par les institutions partenaires.
Publié le 28 janvier 2015, dans Histoire, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Auschwitz. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
On se rend compte hélas que, 70 ans après, la haine anti-juifs existe toujours, et qu’elle s’appuie désormais sur d’autres ressorts, comme le conflit israélo-palestinien. Cf les émeutes anti-juifs de l’été 2014 en Ile-de-France.
La posture intransigeante de l’Etat israélien vis-à-vis de sa politique nationaliste (« sionisme ») ne participant absolument pas à calmer la situation, sans oublier des dirigeants français qui, dans diverses déclarations, témoignent de leur vif soutien à ce pays.
Et, de l’autre côté, tout un tas de fanatiques qui récupèrent cette situation pour attiser la haine envers les juifs de France.
Je n’ai pas encore eu l’occasion de « visiter » (est-ce vraiment le terme approprié ?…) l’un de ces camps de la mort, mais je pense qu’on en sort totalement ébranlé en visualisant au plus près les atrocités qui y ont été commises et auxquelles ont été confrontés des centaines de milliers ou millions de juifs au cours de la guerre, dans différents camps similaires…
Dans la petit commune dans laquelle j’ai grandi, on croisait tous les dimanches à la messe un couple de personnes âgées dont l’un des conjoints avait connu l’un de ces camps de la mort (je ne me rappelle plus s’il ou si elle était de confession juive à la base). Comment peut-on réussir à survivre psychologiquement à ces horreurs ?