L’Etat Islamique revendique le meurtre d’un policier et de sa compagne à Magnanville dans les Yvelines
Larossi Abballa, 25 ans, a tué un policier et sa compagne au couteau à Magnanville, dans les Yvelines. Le policier était chef-adjoint au commissariat des Mureaux, alors que sa compagne était fonctionnaire à Magnanville.
Se revendiquant de l’Etat Islamique, cette organisation vient de confirmer qu’elle était bien derrière cette opération terroriste. Il a été abattu par le RAID alors que l’individu s’était retranché dans la maison des victimes, dans un quartier pavillonnaire de Magnanville.
L’Etat Islamique perd du terrain en Irak face aux Peshmergas kurdes et aux forces gouvernementales, perd du terrain en Syrie face aux Kurdes et aux forces gouvernementales appuyées par les Russes et les Iraniens, ainsi qu’en Libye. Ces revers risquent d’activer les cellules dormantes de l’Etat Islamique un peu partout dans le monde.
Publié le 14 juin 2016, dans Actualité, International, et tagué Daesh, Etat Islamique, Larossi Abballa, Les Mureaux, Magnanville. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
Le soleil de Tombouctou ( Partie I : Fatalité)
« Le soleil se lève alors sur cette terre rougeâtre et désolée,
Où pauvres hères et drôles languissent dans la pulvérulence,
La vie s’est éteinte à tout jamais dans leur regard oppressé,
Comme elle s’est éteinte sur ces dépouilles battues à outrance,
Le soleil éclaire ces faces où subsiste une étoile d’espérance,
Sa lueur s’attarde sur le visage d’un vieillard débonnaire,
Embrassant ses oripeaux loqueteux qui respirent la misère,
Il lui manque cinq doigts, c’est eux, eux! Dans leur violence.
A quelque encablure de là, sur un étroit lopin desséché,
Un enfant enturbanné et moribond engloutit la terre,
Sa mère le fixe d’un œil vitreux, bras croisés sur sa nudité.
Elle ne marque aucune surprise, les pieds dans la poussière.
Tous sont dans l’expectative d’une liberté volée,
Nul sourire n’illumine le masque terne de leur visage,
Les bourreaux, non loin, ne cessent jamais de les surveiller,
Tout de noir vêtus et leurs armes pointées, écumants de rage.
Le soleil est la seule joie et la seule distraction de ces opprimés,
Le soleil est leur espoir de vivre, il les accompagne chaque jour.
Chaque jour, il les baigne de sa flamboyance telle l’Amour,
Chaque jour, il les quitte pour les laisser à la nuit et à la cruauté. »
‘Voyage entre Cieux et Enfers’; tous droits réservés