Le Maire d’Aulnay-Sous-Bois demande des éléments au Ministre de l’Éducation nationale pour répondre aux rumeurs d’enseignement de la masturbation à l’école

 Le Maire d’Aulnay-Sous-Bois demande des éléments au Ministre de l’Éducation nationale pour répondre aux rumeurs d’enseignement de la masturbation à l’école

Depuis quelques jours, la polémique grandit. La loi SCHIAPPA ordonnerait aux enseignants de pratiquer 3 cours d’enseignement sexuel par an, dès la maternelle et jusqu’au lycée. Fake news ou revival des ABCD de l’égalité ? Force est de constater que le gouvernement ne s’est pas montré très rassurant au grand dam de nombreuses familles, tant du sud que du nord d’Aulnay. De notre côté, plusieurs parents nous ont fait part sinon de leur refus de tels enseignements, au moins de leur gêne.

Le bien connu Hadama TRAORE du mouvement La Révolution est en marche s’en était d’ailleurs donné à cœur joie sur les réseaux sociaux. Le 25 août dernier, il publiait une vidéo où il menaçait de « barricader et mettre des chaînes sur les écoles » si de tels enseignements y étaient pratiqués. Une « guerre psychologique » aux directeurs assumait-il. Il récidivait deux jours plus tard dans une autre vidéo indiquant qu’il allait rencontrer à la rentrée le directeur de l’école de Savigny afin d’avoir des assurances quant au contenu pédagogique communiqué à ses enfants.

Le 27 août, de son côté, le Maire, Bruno BESCHIZZA, possiblement conscient de débordements du fait des informations qui circulent, prenait la plume et demandait des éléments au Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel BLANQUER, afin de répondre aux rumeurs d’enseignement de la masturbation à l’école.

Le premier magistrat de notre ville rappelait d’abord que « l’école de la République est là pour instruire et former nos enfants », quand « l’éducation sexuelle, telle qu’elle est relayée sur les réseaux sociaux, notamment, relève des familles ». Puis, l’édile regrettait notamment « de ne disposer d’aucun élément des services de l’Éducation nationale afin d’infirmer ces rumeurs », ne manquant pas au passage d’égratigner le gouvernement qui, selon lui, est coupable d’un « silence assourdissant » permettant aux rumeurs « d’autant plus grossir et [de] se multiplier ».

Aujourd’hui, l’affaire devient une réelle polémique nationale du fait des propos d’Hassan FARSADOU, le président de l’EMJF, qui se questionne au sujet des écoles publiques : « En 2018, les bouquins pour leur apprendre la masturbation sont prêts = vous allez continuer à leur laisser vos enfants. Mais vous attendez les sorties scolaires dans les Gay pride pour vous ressaisir ??? ». Manière assez singulière de faire de la publicité pour la nouvelle école privée qui devrait ouvrir dans le nord de la ville dans les anciens locaux de l’EMJF, qui avaient été mis à disposition par l’ancienne municipalité peu après leur arrivée en 2008.

Marianne, qui avait déjà eu à croiser le fer avec l’EMJF, y a consacré un article. D’autres médias devraient suivre. Et les réactions depuis pleuvent : LICRA, SOS Homophobie, Printemps Républicain, etc. Pour autant la question demeure, en attendant la réponse du ministre, sur ces fameux cours d’éducation sexuelle.

Source: Louis Chastegnier

 

 

Publié le 30 août 2018, dans Actualité. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.

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