Pour Hervé Suaudeau, le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza dénature une décision de justice

Dans un droit de réponse au communiqué commentant sa 13e défaite judiciaire, M. Beschizza, plutôt que d’accepter son échec, s’abrite derrière des fausses affirmations. Il tente deux manipulations particulièrement choquantes.

1 – Faire oublier que les propos qu’il conteste avaient une base factuelle

Comme l’avance M. Beschizza, la cour explique bien que les propos qu’il conteste « portent nécessairement atteinte à l’honneur et à la considération de la personne visée par une telle imputation ». Or, il oublie de préciser que le Tribunal démontre que ces propos étaient bien basé sur des faits précis. Hervé Suaudeau soulignait en effet le refus de sanctionner les collaborateurs du maire l’ayant agressé et menacé de mort ce qui « encourage l’installation d’un système mafieux ». Le Tribunal a bien conclut que :

  • les propos « poursuivaient un but légitime »
  • les propos « étaient exempts de toute animosité personnelle »
  • les propos « se fondaient sur une base factuelle suffisante »
  • les propos « se caractérisaient par une expression mesurée dans les termes employés »

Ainsi, si M. Beschizza a été atteint dans son honneur et sa considération, il ne peut s’en prendre qu’à sa propre inaction volontaire face à des comportement délictueux de ses collaborateurs qu’il refuse toujours de voir.

2 – Inventer que le Tribunal aurait reconnu la diffamation

Dans son droit de réponse, le maire écrit sans trembler que « le Tribunal a donc retenu que les propos visant Monsieur Bruno BESCHIZZA étaient diffamatoires ». Or c’est exactement le contraire de la réalité ! Nulle part le jugement va vers une telle affirmation, et au contraire dans sa conclusion le Tribunal relaxe totalement Hervé Suaudeau des faits de diffamation :


Soit Bruno Beschizza ment délibérément, soit il refuse de comprendre que le Tribunal lui a imposé une cuisante 13e défaite consécutive. Tente-t-il aussi de faire un contre-feu à notre communiqué d’hier sur sa 14e défaite judiciaire qui soulignait ses arrangements clientélistes peu avouables ?

Extrait du jugement expliquant la « bonne foi » d’Hervé Suaudeau :

Lexique : « Renvoyer des fins de la poursuite » : Décharger de l’inculpation, déclarer non coupable et en conséquence non sujet à la peine, objet de la poursuite (Roland-Boyer 1983).

Source : Hervé Suaudeau

Publié le 19 mai 2022, dans Justice, et tagué . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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