Alors que des sociologues affirment haut et fort que la société Française et sa jeunesse ne sont pas plus violentes que dans les années 60 (en citant les blousons noirs par exemple), les agressions au couteau, les guet-apens violents pour voler des biens ou des passages à tabac par des bandes fleurissent dans nos faits-divers. Simple sentiment de violence ou transformation réelle de notre société ?

En tout cas, la mort de Mathis, 15 ans, par un Afghan mineur également, tend à prouver que, pour des futilités, des jeunes peuvent perdre la vie.

Selon les premiers éléments de l’enquête, ce jeune Afghan s’était spécialisé dans les guet-apens violents pour dérober des biens de valeur plus ou moins grande. Le procédé est simple est bien connu : donner rendez-vous à un endroit en particulier pour une transaction (du type Leboncoin) pour prendre à partie la victime et lui prendre le bien sans payer (ou parfois en volant l’argent en espèce).

Ce jeune Afghan avait déjà agressé violemment une victime la semaine précédant ce meurtre. Du fait de son âge, les juges ont décidé de le relâcher sous contrôle judiciaire. On ne sait pas si les juges qui ont pris cette décision seront entendus suite à ce drame qui aurait pu être évité.

Comment Mathis est mort ? Il semblerait qu’il se soit rebiffé, qu’il ait réussi à reprendre le téléphone que son bourreau avait tenté de voler. Voyant qu’il ne faisait pas le poids physiquement, l’agresseur aurait pris son couteau et lui aurait planté l’arme par 5 fois dans le coeur. Bien suffisant pour le tuer.

La mère du bourreau serait complice de cet acte (indirectement en tout cas). Elle a également été appréhendé.

Quid de la suite ? Marche blanche ? Bougies ? Rien ne ramènera à la vie le pauvre Mathis. Mais une chose est sûre : le jeune Afghan risque de s’en tirer à très bon compte du fait de son âge. Et comme l’Afghanistan n’est pas reconnu comme un pays sûr, il ne pourra pas être expulsé après la fin de son emprisonnement. La famille du pauvre Mathis pourrait même, dans 10 ans, le recroiser, sans qu’il ne soit certain qu’il retrouve le droit chemin…

A quelques semaines des élections Européennes, il ne fait nul que cela fera le jeu des partis situés sur le spectre de droite de l’échiquier politique, même s’il est peu probable, vu le drame, que ces partis surfent sur ce fait qui est tout sauf divers…