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Abdel Benjana annonce sa candidature aux élections municipales 2014 à Aulnay-sous-Bois
A peine entré dans l’opposition municipale, Abdel Benjana se dévoile. Hier soir, l’ex-adjoint au maire devait officialiser avec deux autres élus, Fouad Guendouz et Alain Boulanger, la constitution d’un nouveau groupe au sein du conseil municipal d’Aulnay. L’ex-adjoint au maire, démis de ses fonctions le 28 mars, veut désormais affronter le sortant socialiste Gérard Ségura, dont il dénonce les « méthodes autoritaires », lors des municipales de 2014. « Aujourd’hui, Aulnay-sous-Bois se meurt et l’insécurité dans certains quartiers a atteint des sommets inhabituels », lance-t-il. Agé de 50 ans, Abdel Benjana projette aussi de créer son propre parti politique, avec d’autres déçus du PS, à Aulnay et Villepinte. Son « Mouvement pour un nouveau parti républicain » veut se positionner au centre gauche, « qui n’est pas représenté dans les quartiers populaires ».
Source : Le Parisien du 19/04/2013
Aulnay-sous-Bois : Les élus Benjana et Guendouz, démis, créent leur groupe
Jusqu’à présent, ils étaient restés muets. Abdel Benjana et Fouad Guendouz répondent au maire PS d’Aulnay. Le 28 mars, Gérard Ségura a retiré à ces élus de la majorité leurs délégations, pointant leur inaction. L’un et l’autre n’occupaient pas la même place au sein de l’exécutif. Fouad Guendouz, 33 ans, était conseiller municipal délégué à la propreté. Abdel Benjana, 50 ans, 15e maire-adjoint a autrefois occupé le fauteuil de 1er adjoint au maire. Une fonction dont il avait démissionné en juillet 2011.
Les deux élus viennent de constituer un « groupe des conseillers municipaux indépendants » avec Alain Boulanger, autre transfuge de la majorité. Ils s’en expliquent.
En constituant un groupe avec Alain Boulanger, vous passez dans l’opposition ?
ABDEL BENJANA. Absolument. Nous n’avons pas d’autre choix, après avoir été dans l’opposition « silencieuse ». Ce groupe nous permettra de nous exprimer dans le magazine Oxygène.
FOUAD GUENDOUZ. Je suis redevenu un élu libre, au service des Aulnaysiens, je n’ai rejoint ni la droite, ni l’UDI.
Le maire vous a reproché vos absences en conseil municipal. Que répondez-vous ?
F.G. Mon travail a joué, mais c’était aussi une manière d’exprimer mon désaccord. J’avais déjà présenté ma démission, il y a deux ans pour protester. Je n’approuvais pas la manière de procéder avec le personnel, à qui on disait blanc un jour, noir le lendemain et qu’on poussait à travailler dans l’urgence.
A.B. On m’a mis à l’écart dès le début, en 2008, sur les décisions importantes. On n’a pas tenu compte de mon avis sur l’implantation de l’entreprise chinoise Jimei, sur l’aménagement du terrain Renault. Le maire n’a jamais répondu à mes questions. Par solidarité de groupe, je n’ai rien dit en 2011 quand j’ai démissionné du poste de 1er adjoint. D’autres élus pensent comme nous, mais n’osent pas le dire.
Malgré vos absences, vous avez continué à percevoir vos indemnités d’élus (NDLR : 2200 € mensuels pour Abdel Benjana, 800 € pour Fouad Guendouz)…
F.G. Je n’ai pas été élu pour l’argent. C’est Gérard Ségura, mon ancien prof, qui m’avait convaincu d’être sur sa liste. J’habite à Aulnay depuis ma naissance, j’avais pris ça comme un challenge.
A.B. Je n’étais pas au conseil, mais j’ai continué à agir pour des habitants.
M. Benjana, vous avez aussi été président de la Maison de l’emploi (Meife). La structure fait aujourd’hui l’objet d’une enquête préliminaire. Avez-vous été mis en cause dans cette affaire ?
A.B. Non, je n’ai pas été auditionné par la police. Lorsque j’étais président de la Meife, j’ai alerté le maire sur des dysfonctionnements. Je ne veux pas en dire plus en raison de l’enquête.
Leur absence au vote du budget : « la goutte d’eau » selon Gérard Ségura
« Chacun est libre de réécrire l’histoire comme il veut », lâche Gérard Ségura. Le maire PS assure n’avoir jamais eu vent de « désaccords » de la part des deux élus, pas plus que d’une démission présentée par Fouad Guendouz. « S’il y avait eu de tels désaccords, aurais-je confié la présidence de la Meife à M. Benjana? Ma responsabilité, si j’en ai une, est d’avoir trop délégué », assure l’élu, qui reproche à son ancien premier adjoint d’avoir manqué à ses obligations à la tête de la Maison de l’emploi : « Quand il n’y a personne pour piloter, le bateau dérive. » Le maire a repris la présidence de la Meife en mars 2012, déposant plainte pour « abus de confiance, harcèlement au travail et dénonciation calomnieuse ». Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet en mai 2012.
Gérard Ségura affirme par ailleurs que c’est lui-même qui a demandé à Abdel Benjana de démissionner de ses fonctions de 1er adjoint en 2011. Pour justifier sa décision du 28 mars dernier, il évoque l’absence des élus lors du vote du budget, « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ».
Source et image : Le Parisien du 06/04/2013
La majorité municipale d’Aulnay-sous-Bois perd Abdallah Benjana et Fouad Guendouz ?
La fin du Conseil Municipal du 28 mars 2013 n’a pas été sans surprise. L’ancien premier adjoint Abdallah Benjana, rétrogradé en 15ème position il y a environ 2 ans, et le conseiller-adjoint Fouad Guendouz se voient retirer leurs délégations et, conséquence logique, une partie de leurs indemnités.
Absents depuis environ 10 conseils municipaux, Messieurs Guendouz et Benjana s’étaient montrés discrets sur le terrain politique local.
La dernière manifestation publique à laquelle la rédaction a rencontré M. Benjana était la commémoration du 11 novembre 1918, le 11 novembre dernier, à l’ancien cimetière.
M. Benjana était l’ancien président de la Meife (ancienne M2E) avait d’être remplacé par Gérard Segura, Maire d’Aulnay-sous-Bois.Des dissensions étaient perceptibles dans cette structure avec notamment des employés favorables à Abdallah Benjana et d’autres au Maire. La Meife avait d’ailleurs été l’objet d’une enquête judiciaire en 2012.
M. Guendouz est un proche de M. Benjana, son éviction pourrait ainsi s’expliquer, dans la mesure où les relations entre M. Benjana et M. Segura n’étaient pas bonnes, dixit Alain Boulanger, conseiller municipal indépendant.
La majorité municipale pourrait ainsi se voir amputer de 2 éléments, et réduire sa force à 30 éléments (sur 53 conseillers).
