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Vidéo : Le Maire de Bad Schlema Jens Müller invite les enfants d’école à éviter un chemin à proximité d’un camp de migrants
Le « Refugees Welcome », l’appel d’Angela Merkel aux réfugiés de venir en Allemagne et l’angélisme béa ont laissé place, depuis la nuit de la Saint-Sylvestre 2015, à une gueule de bois que l’Allemagne a bien du mal à guérir.
Les agressions sexuelles à Cologne (plus de 500 répertoriées), mais aussi à Hambourg, Berlin et à Düsseldorf ont mis les nerfs de la chancelière à rude épreuve. Malgré une hausse de la défiance des Allemands sur la politique d’accueil et la grogne de cadres de la CDU (parti d’Angela Merkel) et la CSU (allié historique Bavarois), la Chancelière ne souhaite toujours pas infléchir sa politique d’accueil et laisse les migrants traverser la frontière librement.
Après les agressions sexuelles, les zones de non-droit
Peu après les agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre, plusieurs maires ont décidé d’interdire les piscines aux migrants masculins adultes, certains ne pouvant pas s’empêcher d’harceler les filles (sifflement, insultes, attouchements…). Cela a provoqué un tollé dans la classe politique de gauche, mais les preuves s’accumulant, les autorités Allemandes ont décidé « d’instruire » les migrants sur le respect des femmes. Des dessins ont été apposées à l’entrée des piscine pour signaler que « la femme est égale et tout aussi respectable que l’homme », même en maillot de bain.
Dernièrement, la police indiquait que les migrants qui agressaient et spoliaient les usagers des transports en commun étaient certes arrêtés, mais aussitôt relâchés. La justice Allemande semble être devenue aussi efficace que la justice Française, accusée par plusieurs Maires de laxisme envers les délinquants, ces derniers semblant agir en quasi-impunité.
Dernier épisode en date, dans une petite commune d’Allemagne de l’Est (Bad Schlema, 5 000 habitants), le Maire Jens Müller organisait une réunion publique par rapport aux migrants installés dans la ville (250 environ). Lors de cette réunion publique, filmée clandestinement par un habitant, un grand-père se plaignait que sa fille était harcelée lorsqu’elle se rendait à l’école, et que cela était de mauvaise augure pour l’été qui arrive, les filles portant à cette époque des vêtements beaucoup plus légers.
La réponse du Maire fut cinglante : les filles doivent prendre un autre chemin pour aller à l’école pour éviter de provoquer les migrants. Cette réponse fut mal prise par les habitants. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Imaginez un seul instant que Bruno Beschizza, lors d’une réunion publique, affirme qu’il faut aux enfants des Etangs et de Robespierre emprunter un autre chemin pour se rendre au Collège Debussy suite à l’installation d’un camp de migrants sur le Vélodrome ? La réaction des parents aurait été similaire.
La vidéo accessible en cliquant sur l’image parle d’elle-même (Allemand sous-titré en Anglais).
Un laxisme et un déni de réalité qui profitent à l’Extrême-Droite
Les jours se suivent et se ressemblent en Allemagne, mais aussi en France et en Suède (même si ce dernier pays a théoriquement fermé ses frontières) :
- Des milliers de migrants arrivent chaque jour dans l’espace Schengen. Ce sont majoritairement des jeunes hommes de 16 à 30 ans. On ne sait pas d’où ils viennent (nombreux sont les passeports trafiqués, certains n’ont même pas de papiers), ce qu’ils ont fait (Ont-ils un casier judiciaire ? Qui fuient-ils réellement ?), ce qu’ils attendent de l’Europe. Les autorités hongroises et allemandes ont déjà arrêté des anciens membres du Front Al-Nosra (Al-Qaïda en Syrie) qui se sont glissés parmi les migrants, mais combien ont-ils réussi à passer au travers des mailles du filet ?
- Entre 10 et 15% des réfugiés Syriens ont une certaine sympathie pour l’Etat Islamique, ce qui augure mal de leur intégration dans une Europe où les femmes ont les mêmes droits que les hommes, et où le mariage homosexuel est devenu une normalité (ce qui n’est pas le cas au Moyen-Orient)
- Aux alentours des camps de migrants, des agressions se multiplient (vols, agressions sexuelles, dégradation de biens)
- Dans certains camps, les migrants chrétiens sont persécutés (normalement, tout soit-disant réfugié devrait être heureux d’avoir quitter l’enfer, pourquoi agresser les migrants d’autre confession ?)
- Une majorité des réfugiés semblent être des réfugiés économiques : nombreux viennent désormais d’Afghanistan, Pakistan et même de Birmanie. Il y a des pays sûrs non loin de ces pays, alors pourquoi traverser des milliers de kilomètres pour rejoindre l’Europe et traverser la mer au péril de leur vie ?
- Si le patronat voit dans les migrants de nouvelles opportunités d’emploi et un moyen de faire baisser les salaires, la majorité des personnes en âge de travailler ne sont pas qualifiés et sous-diplômés. Pour le moment, pas ou peu d’effort n’est donné par les autorités européennes pour qualifier les migrants souhaitant travailler. D’autres émettent des craintes quant au développement du travail au noir, déjà très présent en Europe de l’Ouest.
Face à l’angélisme de certains dirigeants et au refus d’un débat qui semble légitime, l’Extrême-Droite profite de la situation qui ne cesse d’empirer. Des groupuscules Néo-Nazis ont même émergé et se sont mis à taper toute personne ressemblant à des migrants (Suède, Allemagne, Pays-Bas…). Cette même Extrême-Droite n’hésite plus à manifester publiquement leur hostilité à l’immigration, et de plus en plus de personnes ordinaires semblent désormais charmées par les discours populistes.
Avec d’un côté les « idiots utiles » qui aident les migrants et, par la même occasion, le réseau de passeurs qui gagne des millions sur le dos de ces personnes, et de l’autre la défiance de plus en plus perceptible des locaux (quelque soit leur origine), l’Europe semble de plus en plus malmenée et incapable de trouver une solution. Une Europe qui semblait pourtant retrouver le chemin de la prospérité et de la gestion responsable mais qui, semble t-il, se fait déstabilisée par certains « amis » malveillants. En effet, la Turquie ne fait rien pour empêcher les migrants de traverser la mer (pourtant la Turquie est forte, a une armée et une police solide, et pourrait contrôler ses côtes avec efficacité. En France, à Calais, peu de migrants parviennent à franchir la frontière et aucun migrant ne se jette à la mer pour rejoindre l’Angleterre, pourtant située à quelques kilomètres).
Si aucune solution n’est trouvée d’ici quelques années, les partis populistes pourront prendre le contrôle de plusieurs pays Européens, avec les conséquences sur l’Union Européenne que nous connaissons…
