Archives du blog

Mad Max : Fury Road, le retour de Max et de Hugh Keays-Byrne, mais sans Mel Gibson

FURY ROADEn ce long week-end de l’ascension, l’actualité classique est un peu en sommeil. Du côté ludique par contre, il reste toujours des œuvres à découvrir. Une fois n’est pas coutume, nous allons vous parler cette fois-ci de Cinéma, mais pas de n’importe quel film ! En effet, nous allons évoquer le retour de Mad Max, le célèbre anti-héros ultra-violent des routes d’Australie.

Retour en arrière

Si vous êtes de ma génération, alors vous étiez un peu trop jeunes pour avoir pu assister à la sortie du premier opus en 1979. Son nom : Mad Max. Avec un scénario très simple et un budget très limité, le film a été le précurseur du genre. Un certain Mel Gibson, alors inconnu du grand public, incarne un personnage lunatique appelé « Max Rockatansky ». Membre des « Main Force Patrol », celui-ci entrera malgré dans une bataille sanglante avec une bande de motards, les NightRiders (ou Aigles de la Route en français). Sa famille sera décimée, ce qui transformera à jamais Max en un être dépourvu d’humanisme, capable de torturer et de tuer ses ennemis sans la moindre émotion. D’où son nom : « Mad Max ». Le grand méchant, le leader des NightRider, appelé ToeCutter, est incarné par Hugh Keays-Byrne, inconnu dans l’hexagone mais acteur reconnu en Australie.

Le désert Australien et les petits villages atypiques collèrent parfaitement à ce monde fictif représentant une société en déclin, où la violence grandissait au fur et à mesure que le pétrole se raréfiait. Avec la crise de 1973 et les premières inquiétudes sur les réserves de pétrole, George Miller, le directeur du film, surfait sur une tendance de monde post-apocalyptique.

Si j’ai adoré le premier opus, j’ai un peu aimé le second. Toujours sur le même type de scénario, Mad Max II est encore plus violent. Plus de société, plus de « Main Force Patrol » : l’anarchie complète règne dans le désert ou des gangs tentent de s’accaparer des dernières ressources en Pétrole. Ce sera l’un des plus grands succès de la série, et le budget alloué pour la production était bien plus importante que le premier opus.

Enfin, pour terminer la trilogie, Mad Max : Beyond Thunderdome, toujours avec Mel Gibson mais aussi avec Tina Turner. Le scénario est encore plus simple, et l’histoire un peu invraisemblable par rapport aux deux premiers films. Personnellement, je n’ai pas vraiment aimé.

Le retour du guerrier de la route

30 ans après le dernier Mad Max, voici donc Max Rochatansky de retour sur les routes. Mais plusieurs différences majeurs sont à noter :

  • Mel Gibson, jugé trop vieux par Goerges Miller, ne joue plus le rôle de Max. C’est désormais Tom Hardy qui joue ce rôle
  • Hugh Keays-Byrne, le leader tyrannique des NightRiders du film sorti en 1979, revient en incarnant toujours le grand méchant : « Immortan Joe »
  • Ce n’est plus le désert Australien mais le désert Namibien (Afrique Australe), qui sert de décor.

Toujours aussi violent d’après les premières critiques, ce nouvel opus garde ce qui a bien fonctionné jusqu’à présent : motos, violence, désert, cascades. De quoi passer un bon moment pour les amateurs du genre.

Un autre épisode en préparation

Mad Max ne tirera pas sa révérence à la fin de ce film puisqu’un autre épisode, appelé « Furiosa », devrait sortir prochainement. Le désert Namibien sera toujours le lieu du tournage. Mais ça, c’est une autre histoire !

Pour découvrir la Bande Annonce, cliquer ici.