Retour en vidéo sur le 3ème Café Citoyen d’Aulnay-sous-Bois : Réactions face à Michel Kokoreff

Michel_Kokoreff_Reactions

Vidéo

Le 3ème Café Citoyen, s’il n’a pas été un succès, a permis de mettre en évidence une certaine fracture entre le ressenti d’une partie de la classe politique, des sociologues et les habitants d’une ville de banlieue telle qu’Aulnay-sous-Bois.

Le discours parfois provoquant de Miche Kokoreff n’a pas laissé de marbre le public venu très peu nombreux ce soir là : l’angélisme, le discours parfois limite contre les forces policières, la victimisation ont fait réagir quelques personnes. Ainsi, une dame demande d’une manière ironique où habite ce sociologue au discours très politique. Celui-ci répond, gêné, qu’il habite le 19ème arrondissement de Paris, près du Canal de l’Ourcq, dans un quartier plutôt tranquille de la capitale. Blessé, il affirme passer beaucoup de temps dans les cités bien qu’il n’y habite pas. Se qualifiant lui même de « Bobo » de gauche, il réaffirme son combat et ses convictions.

Autre intervention assez surprenante, celle de Claude Michel, proche du Maire Gérard Ségura, ancien bâtonnier du Tribunal de Bobigny  et Blogueur anti-blogs local. Répondant à l’intervention d’une personne jugeant laxiste la justice, notamment celle des mineurs (en prenant comme exemple l’assaut du RER D à Grigny, où aucune personne n’a été condamnée à de la prison ferme), M. Michel affirme qu’il ne faut pas emprisonner les jeunes, qu’il faut leur donner une chance, que la prison les détruire plus qu’autre chose et par conséquent, la justice pour mineurs doit comprendre le ma-être de ces jeunes en perdition. Discours assez surprenant, qui a choqué plus d’un. Un participant nous ayant demandé : « ne donne t-on pas là un gage d’impunité à ces jeunes qui ne risquent finalement pas grand-chose ?« 

Pour accéder aux vidéos des questions / réponses, cliquer sur l’image ci-contre.

Publié le 27 juin 2013, dans Actualité, Sécurité, Vidéos, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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