Nous avions cru après avoir obtenu qu’une étude soit diligentée sur le Sud de notre ville que des dispositions seraient trouvées pour apaiser une circulation qui est une source de nuisance sonore et olfactive. Nous demandions le retour à une tranquillité disparue en maintenant sur les voies de contournement un trafic de transit qui trouve parfois un gain de quelques minutes en empruntant nos rues communales.

Par une sous-estimation de ce trafic, le cahier des charges s’est trouvé détourné de nos véritables attentes au point d’avoir des réponses, sans aucun rapport avec nos questions, selon un projet de plan de déplacement qui ne correspond pas du tout à nos demandes.

Cependant, des réunions se tiennent au coup par coup pour débattre de problèmes ponctuels dans certaines rues.

Telles que celles qui se sont tenues  le 25 septembre pour la rue de Macon et le 26 septembre pour la rue Jean Jaurès

Les problèmes qui y ont été abordés n’ont rien avoir avec les propres propositions du Bureau d’Etudes Transitec.

Pour la rue de Macon, nous pensons que la solution préconisée par la mairie ( mettre un sens unique sur la portion de la rue Turgot entre la rue de la Division Leclerc et la rue de Macon)  peut peut-être régler momentanément le problème de la rue de Macon mais qui va récupérer ce trafic dévié ? Les habitants du début de la rue de Dijon devraient s’interroger…. Alors que la solution pour cette voie de sortie est assurément de dissuader les flux  entrant parasite qui trouvent toujours à ressortir avec ou sans GPS.

Ce qui a été expérimenté rue Jean Jaurès (favoriser la circulation douce) n’a là aussi rien à voir avec la réduction du flux global et semble, de l’avis des riverains s’avérer très dangereux. Dissuader nos concitoyens de prendre leur véhicule serait assurément un objectif si toutes les études concernant les transports en commun ne faisaient pas état d’une qualité de service désespérant.

L’accroissement de la population pour des raisons démographiques mais aussi de densification forcenée du Nord Est Parisien conduit à bien maitriser les flux principaux en les maintenant sur les axes prévus à cet effet. Certains d’entre eux comme les RN 2 et 3 transformées en boulevard urbain sont déjà à l’origine des problèmes que nous constatons sans que cela n’émeuve personne.

Encore une fois nous rappelons que les problèmes  de circulation ne peuvent  être vu par le petit bout de la lorgnette mais de façon générale afin de traiter les origines du mal et non pas leur conséquences en le laissant persister

Et pour paraphraser une réplique, connue des plus anciens :

«Ce n’est pas ma question Monsieur Marchais,

Mais c’est ma réponse Monsieur Elkabach »

Source : communiqué de l’association Capade Sud