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Opacité sur la Zone d’Aménagement Concerté du centre-gare d’Aulnay-sous-Bois

(ZAC : Zone d’Aménagement Concerté, à l’intérieur de laquelle une collectivité publique intervient pour aménager et équiper des terrains, notamment ceux qu’elle acquiert pour les céder ensuite à d’autres opérateurs, publics ou privés.)

Rien n’est clair dans ce projet :

  • Pas d’annonce précise des intentions de la municipalité
  • Pas de compte-rendu des réunions de concertation passées, ni de calendrier des prochaines
  • Des « ateliers » sur place, où l’on peut voir une seule personne proposer un questionnaire (sur le site de la ville : « ateliers participatifs permettant une expression la plus large possible » !)
  • Des opérations essentielles (constructions place de la Gare, aménagement du Boulevard de Strasbourg), en pleine zone ZAC, entreprises sans information, à fortiori sans concertation

BEAUCOUP D’AULNAYSIENS SONT CONCERNÉS PARMI CEUX QUI VIVENT EN PAVILLON

  • Zone UA, hauteur d’immeubles autorisée : 20 mètres (RC + 6 étages)
  • Zone UD, hauteur d’immeubles autorisée : 15 mètres (RC + 4 étages)
  • Zone UG, hauteur d’immeubles autorisée : 15 mètres (modification n°4, juillet 2023)

TOUT LAISSE CRAINDRE QU’IL S’AGISSE D’UNE OPÉRATION DESTINÉE À FACILITER LES PROJETS DES PROMOTEURS

Or il n’y a aucune volonté réelle de préserver la zone pavillonnaire (aucun contrôle efficace des constructions).

NOUS NE POUVONS LAISSER LA MUNICIPALITÉ CONTINUER AVEC DES PROCÉDURES COMPLÈTEMENT OPAQUES, NOUS DEVONS FAIRE CONNAÎTRE NOS SOUHAITS POUR CETTE ZONE DANS UN DOCUMENT CONSULTABLE PAR TOUS.

REJOIGNEZ NOUS POUR DÉFINIR UN PROJET ALTERNATIF le 4 juin à 20h30, salle du 1er étage, foyer Dumont.

Source : Aulnay Environnement

Aulnay Environnement s’adresse au Préfet pour alerter sur la concertation bâclée ZAC centre-gare

Monsieur le Préfet,

Nous sommes une association regroupant plus d’une centaine de membres, très attachée à un vrai dialogue entre le tissu associatif et les décisionnaires municipaux. Par la présente, nous souhaitons vous informer des irrégularités qui dégradent la qualité de la concertation sur la ZAC Centre Ville lancée par la municipalité d’Aulnay-sous-bois. Cela concerne autant les vecteurs d’information utilisés : site internet de la ville, du Territoire Terres d’Envol et bulletin municipal Oxygène que les procédures utilisées.

Le « lancement de la démarche », pour reprendre les termes de la communication, a été effectué par une réunion publique le mardi 21 novembre 2023 à 18h30 à la salle Dumont et a réuni environ une soixantaine de personnes. Une autre réunion a suivi le 5 décembre à 18h30 salle Chanteloup.

À aucune de ces réunions nous n’avons eu le moindre éclaircissement sur ce qu’annonçaient les différents vecteurs de communication : 

« Les études ont fait émerger plusieurs pistes pour l’amélioration du cadre de vie, des mobilités, du bâti et de l’aménagement de l’espace public en général sur le quartier de la gare. Afin de présenter ces hypothèses, et approfondir des pistes concrètes avec les habitants, la Ville et Paris Terres d’Envol organisent une période de concertation avant la création d’une ZAC (zone d’aménagement concerté), qui permettra de mettre en œuvre le projet. »

Le site de la ville a annoncé ensuite :

Des ateliers mobiles se dérouleront sur les parvis de la gare routière sud (place du Général de Gaulle) et de la gare routière nord (rue du 11 Novembre) : Mercredi 13 mars de 15h à 20h et Jeudi 14 mars de 9h à 16h Les animateurs interrogeront les usagers de la gare sur des questions liées aux mobilités et aux usages pratiqués dans le quartier. »

L’un de nos adhérents témoigne de la façon dont s’est déroulé ce premier atelier :

  • « Mercredi 13 mars à partir de 15 heures, (avec deux autres associatifs) nous cherchons les enquêteurs. Enfin sur le rond point de la gare nous trouvons un homme qui interroge avec un questionnaire un passant. Du côté rue du 11 novembre (côté nord de la gare),  personne. Je me présente à cet homme qui n’a pas de badge. Il se prénomme « Benjamin » et travaille pour « Belle Friche ». Il me dit qu’une collègue arrivera plus tard et pourra se positionner rue du 11 novembre. J’en profite pour lui raconter mes observations en commençant par regretter le nombre dérisoire d’enquêteurs et le manque de badge. Je lui dis aussi que je n’ai pas vu d’élus municipaux.
  • Jeudi 14 mars en faisant mon marché de 10 heures à 11 heures je n’ai pas rencontré de « Benjamin » ni de « Benjamine » sur la place. »

Il nous semble évident que cette procédure, en l’état actuel des choses, est une opération bâclée et ne correspond pas à une procédure correcte d’information et de concertation. Ajoutons que l’annonce de ces « ateliers mobiles » a été faite par le biais du bulletin municipal souvent distribué après les dates annoncées, c’est le cas pour notre adhérent. Par ailleurs, aucune date de fin de cette procédure n’a été annoncée.

Nous vous serions donc reconnaissants de bien vouloir signifier à la municipalité d’Aulnay-sous bois de respecter tant l’esprit que la lettre d’une authentique procédure de concertation.

Veuillez croire, Monsieur le Préfet, à l’expression de notre haute considération.

Source : Pour le bureau, le Président d’Aulnay Environnement

L’association Aulnay Environnement vous invite à discuter lors de son AG ce vendredi

Si vous vous inquiétez :

  • De l’avenir du terrain de la Croix Blanche et du projet de résidence senior
  • De l’avenir de la « concertation » sur le Centre Gare
  • De l’aménagement de la Ferme Garcelon
  • De la suppression effective des Conseils de Quartier et des institutions de la Démocratie Participative prévues par la loi
  • De la multiplication anarchique de projets immobiliers démesurés
  • De la disparition de nos arbres patrimoniaux et de l’avenir des survivants

Venez en discuter avec nous à notre assemblée Générale ce vendredi 19 Avril 2024 de 19H00 à 22H00, Salle Dumont au 12 Boulevard Général Galliéni, 93600 Aulnay-Sous-Bois.

Source : Aulnay Environnement

Que retenir du gros dossier d’Oxygène intitulé « Environnement : beaucoup en parlent, Aulnay agit ? »

« Aulnay » agit ? C’est d’abord une belle carte qui fait l’inventaire d’un patrimoine déjà ancien (dont une partie du parc du Sausset, qui est un parc départemental). En dix ans, la municipalité se vante de l’avoir accru d’environ 2%. « Aulnay » a agi, bel exploit ! Encore faut-il se souvenir :

  • que le fameux parc Jules Verne, invivable car en bordure de l’autoroute, jouxte la zone d’espaces verts que représentait le vaste terrain du club canin (400 adhérents) et le stade Balagny qui ont été transformés en zone d’entrepôts, sans qu’Oxygène en parle jamais ! « Aulnay » a agi : combien d’hectares d’espaces verts ont été perdus ?
  • que l’espace pompeusement nommé « Cours Napoléon » n’est qu’une zone de passage généralement déserte, sans bancs ni jeux d’enfants (surtout un crottodrome !). Mais « Aulnay » agit !
  • que les tilleuls centenaires de la place Camélinat ont tous été arrachés pour la construction d’un parking souterrain ruineux, au mieux à moitié vide, puis remplacés par des oliviers en pot dont la valeur en termes de biodiversité est proche de zéro ! « Aulnay » a agi : qui entend encore les oiseaux chanter sur la place ?
  • que le parc Ballanger, le plus grand parc aulnaysien que la municipalité voulait privatiser en y construisant une partie de « Val Francilia » n’a été sauvé que grâce à la mobilisation des associations VME et Aulnay Environnement. Ouf! « Aulnay » n’a pas agi ! Mais des Aulnaysiens, oui!

Une bonne partie de l’article parle de choses qui n’existent pas encore, mais « Aulnay » agira : tout ce qui concerne le canal de l’Ourcq est écrit au futur, alors qu’on nous en parle depuis deux ans ! C’est pareil pour la ferme Garcelon : depuis la destruction des annexes, il ne s’y passe pratiquement rien depuis des mois, et le pavillon en façade est ouvert à tous les vents ! Quant à la fameuse « coulée verte », c’est un serpent de mer qui va bientôt fêter son 20e anniversaire, alors que partout dans la zone fleurissent de nouveaux projets immobiliers.  Pour l’entretien des cimetières, il a fallu que des citoyens, ceux qui sont Aulnay, s’émeuvent pour que l’on envisage de faire quelque chose, toujours au futur !

On nous vante la maison de l’Environnement, mais qui a agi ? Elle a été crée en 2008 ! On doit rendre hommage au travail assuré par l’équipe de la Maison, mais dans quel état se trouve l’extérieur du bâtiment ?

On se vante de planter de jeunes végétaux, mais combien de grands arbres ont disparu ? Il est vrai qu’il s’agit souvent du domaine privé, dont la municipalité se désintéresse totalement, sauf à le préempter pour le remettre aux promoteurs ! Là, c’est certain, « Aulnay » agit !

Il faudrait pour remédier à cela une Charte de l’arbre, appuyée sur une action citoyenne pour sensibiliser les propriétaires. Aulnay Environnement, grâce au budget participatif lancé par le département, a pu faire poser un panneau d’information. Pour pouvoir agir, il faut qu’une autorité nous en donne les moyens !

Il faudrait surtout associer LES HABITANTS, CEUX QUI SONT AULNAY, par l’intermédiaire des structures de démocratie participative : Conseils de quartier ou Conseil Économique, Social et Environnemental, autant de structures démocratiques prévues par la loi que la municipalité a mis en sommeil, car elle ne veut pas leur laisser le loisir de prendre des initiatives et d’agir, sauf à demander un « permis de végétaliser ».

AGIR ET INCARNER AULNAY, EST-CE LE PRIVILÈGE DE L’ÉQUIPE MUNICIPALE ?

Source : association Aulnay Environnement

L’avis de l’autorité environnementale sur le PLUI de l’EPT Terres d’Envol

Réglementairement sollicitée par l’Établissement Public Territorial (EPT) Terres d’Envol dont notre Maire est président, La MRAe (Mission Régionale d’autorité Environnementale) relève un certain nombre de faiblesses dans le Plan Local d’urbanisme Intercommunal en cours de finalisation.

  • L’absence d’Orientation d’Aménagement et de Programmation sur le thème de la Santé « pour répondre aux attendus d’un urbanisme favorable à la santé. » Chacun jugera.
  • 3 projets de Data Center sont prévus sur le territoire, qui devraient consommer une énergie considérable : 105 MW pour le projet de Tremblay-en-France, 200 MW pour celui de Dugny, 240 pour celui d’Aunay-sous-bois. La chaleur produite par ces trois équipements « pourrait s’approcher de 25 MW/th, ce qui permettrait de chauffer entre 200 000 et 250 000 logements ». Or rien ne semble envisagé par le PLUI pour récupérer cette chaleur, l’accent étant mis sur la géothermie, sans que l’EPT donne d’informations « montrant un meilleur coût pour un système d’énergie géothermique ».
  • Rien non plus sur des contraintes posées à l’implantation des Data Centers, alors que les documents d’ubanisme ont toute latitude pour préciser des règles spécifiques à ce genre de projet. Rappelons quelques-uns des critères identifiés par l’Institut Paris Région : favoriser la mixité programmatique (restauration, bureaux, coworking, etc.), adapter l’offre en accessibilité (parking vélos/voitures, transports en commun, etc.), limiter au maximum l’imperméabilisation des sols, intégrer des systèmes de refroidissement performants et écologiques, favoriser les mutualisations énergétiques (récupération de chaleur, stockage d’électricité, etc.).
  • Les pollutions sonores : la MRAe rappelle que le PLUI doit indiquer comment il doit limiter les impacts du bruit, nuisible à la santé. Les mesures faites pour un projet « doivent tenir compte des nuisances générées à l’intérieur des locaux fenêtres ouvertes et dans les espaces de vie extérieurs. » (Selon l’OMS, inférieurs pour le trafic routier à 54 dBL en journée). On pense évidemment ici aux différents projets aulnaysiens sur la rue Jules Princet.
  • Absence d’un OAP climat, avec « incitation à l’utilisation de matériaux bio-sourcés, recyclés ou bas carbone » afin que les maîtres d’ouvrage  exposent comment ils ont veillé à favoriser une conception optimale de leurs bâtiments afin de limiter les recours à des système de ventilation, de climatisation et de chauffage ». La bibliothèque Jules Verne, l’un des rares nouveaux équipements dont peut s’enorgueillir notre municipalité, répondrait-elle à ces préconisations ?
  • Concernant la mobilité, la MRAe attend de voir « analysée la circulation vers les gares les plus proches, actuelles ou futures liées au Grand Paris Express ». On voit comme à Aulnay, ce problème est pris à bras-le-corps sur l’axe Jacques-Duclos/ Jules Princet / Anatole France. Et que dire du Carrefour de L’Europe !
  • Sur la biodiversité, la MRAe attend du maître d’ouvrage, en particulier sur les ZAC (Zone d’Aménagement Concerté, comme celui actuellement en concertation sur le Centre Gare d’Aulnay) qu’ « un examen rigoureux des conditions de protection et de recréation de la biodiversité et des conditions de son épanouissement soit présentées. » Dans cette perspective, le sort des arbres face à la poste, rue Jeanne d’Arc doit impérativement être pris en compte.
  • Pour le paysage : Le PLU doit nécessairement examiner les enjeux d’intégration paysagère des projets à une échelle multiscalaire ( = différentes échelles)Le dossier devrait expliciter et montrer le parti d’aménagement du point de vue de l’impact sur le paysage. Ainsi, lorsque des secteurs sont appelés à muter, une évaluation des volumes autorisés et de leur insertion dans le paysage environnant, non seulement par des perspectives et des photomontages, mais aussi par des coupes, des coupes perspectives et des axonométries, avant/après, intégrant le contexte a un intérêt pour déterminer si le projet vient en rupture ou non avec le paysage initial, ce qui peut être justifié.

C’EST LA COMMUNICATION DE CES DOCUMENTS À TOUS LES CITOYENS QU’AULNAY ENVIRONNEMENT RÉCLAME!

Source : Association Aulnay Environnement

Faut-il sauver les arbres à Aulnay-sous-Bois ? Suite…

Une correction : il apparaît que la parcelle  sur laquelle se trouve ce magnifique chêne n’a pas encore changé de propriétaire.

Mais cela ne rend pas notre démarche inutile. Justement, c’est bien en amont qu’il faut agir, tout en considérant que cet arbre est d’abord un symbole, parce qu’il est visible de tous, et qu’il s’agit aussi de la sauvegarde de tous les autres grands arbres de notre commune.

Quelles sont les pistes d’action ?

  • Cette parcelle est en plein dans la Zone d’Aménagement Concerté lancée par la commune ! Elle occupe une position exceptionnelle, à la descente de la passerelle piéton qui traverse les voies du RER. Il faut exiger un plan d’aménagement prévoyant la sauvegarde de cet espace richement arboré, ainsi que d’autres signalés par les habitants.
  • Cet arbre n’est pas répertorié dans la liste des arbres remarquables relevés par le PLU et n’est donc pas protégé. Cette liste doit être complétée. Nous invitons les Aulnaysiens à consulter cette liste sur le site de la commune (onglet Ma ville / PLU en vigueur/4 Les annexes au règlement p73 à 92) et à relever les arbres remarquables oubliés et qui leur tiennent à coeur. Nous demanderons ensuite une révision de cette liste.
  • Demandons un atelier avec les habitants pour rédiger la Charte de l’Arbre qu’on nous avait promis (juste avant les élections !)

Il faut que le massacre cesse : combien d’arbres ont été abattus ou défigurés par un élagage aberrant ces derniers temps ? Un règlement existe : Si l’arbre a des tiges hautes et un tronc mesurant 70 cm ou plus de circonférence et 1,50 m minimum de hauteur, une autorisation de la commune est nécessaire. (articles L.414-4 du Code de l’environnement et L.642-6 du Code du patrimoine, article 1422-1 du code de l’urbanisme ) Sans autorisation, on s’expose à une amende de 1500 €.

Si tant d’arbres ont été coupés, c’est que la commune l’a bien voulu, ou qu’elle a laissé faire !

Pour que cela change, rejoignez-nous en laissant un commentaire de l’article publié sur notre site https://aulnayenvironnement.fr et en participant à notre prochaine réunion le mardi 2 avril à 20h Foyer Dumont 1 étage, ou encore à notre Assemblée Générale le vendredi 19 avril salle Dumont, 19-22h.

Source : Aulnay Environnement

Il faut sauver les arbres à Aulnay-sous-Bois

Ces derniers jours, peu après qu’Aulnay Environnement, grâce au budget participatif du département de Seine Saint Denis, ait pu faire accrocher avenue Jean Jaurès un grand panneau appelant à la sauvegarde de nos rescapés de la forêt de Bondy, une belle exposition de dessins des enfants des écoles est apparue sur les grilles de la Mairie. Nos élus ont-ils subitement acquis une sensibilité écologique ? Ont-ils enfin compris l’intérêt de nos grands arbres du point de vue du paysage, de l’équilibre climatique et de la biodiversité ?

Ne rêvons pas : cette exposition relèverait de la seule initiative du Conseil Municipal des Enfants. Pour les adultes, le chemin est probablement encore long pour ceux qui

  • ont décidé l’arrachage des tilleuls centenaires de l’ex-place Camélinat, dont la plupart étaient sains
  • n’ont rien fait pour empêcher la disparition de tant de grands arbres, comme le grand marronnier de la rue du docteur Roux.
  • n’ont rien fait pour éviter le massacre de tous les arbres de l’ex-centre Le Camus, après le dépôt sur le bureau du Maire d’une pétition de 500 signatures pour lui demander d’intervenir auprès du promoteur pour qu’il conserve le plus possible de grands arbres. La seule réponse a été que tous les arbres, dans la semaine, ont été abattus ! Il y avait là un énorme cèdre, et parmi la demi-douzaine de très vieux chênes survivants de la forêt de Bondy, celui qui était sans doute le plus bel arbre de notre commune !

La réponse qui consisterait à dire que la municipalité ne peut rien faire sur les terrains privés ne tient pas !

le Maire a les moyens d’inciter les promoteurs à respecter les arbres, c’est la volonté qui manque !

L’argument qui consiste à se vanter de replanter des arbres a lui-même peu de valeur :

Comment 10 jeunes arbres portant chacun 300 feuilles remplaceraient-ils un hêtre de 80 ans qui en porte 800 000, avec l’oxygène ( = les besoins de 10 personnes), la biodiversité, l’ombre et les degrés en moins que cela implique ?

 (Peter A. Thomas, Trees. Their Natural History, Cambridge University Press, 2014. Voir Wikipedia, article « feuille »)

Devons-nous nous résigner ?

Aulnay Environnement propose aux Aulnaysiens de se mobiliser pour défendre un grand et bel arbre qui pourrait être bientôt sur la liste : celui de la rue Jeanne d’Arc, sur une propriété aujourd’hui vendue. Face à la Poste, c’est un magnifique ornement de notre ville.

Il peut devenir l’emblème du refus de la minéralisation de notre ville

Rejoignez-nous sur notre site https://aulnayenvironnement.fr pour la sauvegarde de cet arbre-là et de tous les autres qui vous tiennent à coeur, et nous programmerons une réunion publique pour organiser cette mobilisation.

SAUVONS NOS ARBRES, C’EST NOTRE PATRIMOINE À TOUS !

Source : Aulnay Environnement

Aulnay Environnement et projet de résidence senior quartier Croix-Blanche

Nous pensons de notre responsabilité d’informer les Aulnaysiens qui s’inquiètent du retard pris par le projet de résidence senior sur le terrain de la Croix Blanche.

Une solution de facilité pour les élus est d’en faire porter la responsabilité à Aulnay Environnement et Q.C.B.E. (Défense de L’environnement du Quartier Croix Blanche d’Aulnay Sous Bois et des Environs) qui ont mené une action en justice administrative si bien fondée que la municipalité a  décidé de retirer son permis.

La responsabilité de cet espoir déçu incombe totalement à la municipalité, pour deux raisons fondamentales :

  • Le refus obstiné de dialoguer avec les associations et les riverains, fortement impactés par le projet
  • La contradiction totale du projet avec l’engagement répété de défense de la zone pavillonnaire

Pour bien comprendre que ces affirmations ne sont ni gratuites, ni partiales, il est utile de revenir en arrière.

Un peu d’histoire :

  • 1999 : le site de l’Hôtel des Impôts est disponible pour une autre affectation. Les équipes municipales de Jean-Claude Abrioux jusqu’en 2003, puis de Gérard Gaudron jusqu’en 2008, tergiversent, et laissent le prix du foncier s’envoler, ce qui décourage les promoteurs.
  • L’EPFIF (Établissement Public Foncier d’Ile de France) acquiert finalement le terrain, charge à la municipalité d’Aulnay sous Bois de présenter un projet.
  • 2012 : l’équipe Gérard Ségura présente aux riverains un projet de petits immeubles d’habitation qui provoque un violent rejet. La municipalité décide alors de créer un Comité de Pilotage largement ouvert, où figurent des habitants, Aulnay Environnement et Q.C.B.E.
  • A l’issue des débats, la municipalité présente un projet de petites unités représentant 45 logements d’une hauteur maximale de 11 mètres, compatible avec les caractéristiques d’un quartier pavillonaire.
  • 2014 : sitôt élue, l’équipe Bruno Beschizza enterre le projet, met fin au Comité de Pilotage, et laisse le terrain en friche durant toute une mandature.
  • Le terrain devient un dépôt de matériaux pour les travaux d’assainissement entrepris dans le quartier, sans aucune des précautions définies par un rapport établi lors de la démolition de l’Hôtel des Impôts : sous des tonnes de matériaux, le tassement des terres au pied des chênes centenaires favorise leur dépérissement, prétexte pour qu’ils soient un à un abattus de 2021 à 2023, à l’exception d’un seul.
  • 2021 : le Conseil de Quartier découvre le projet d’une résidence senior, un immeuble de 80 mètres de long sans aucun rapport avec les caractères du quartier pavillonnaire. Les riverains s’indignent : « on va avoir ce contre quoi on a lutté sous Ségura ! », « pas de ça chez nous ! ». On demande que les riverains soient associés à une concertation, refus absolu des élus. Première occasion de débloquer la situation rejetée.
  • 2022 : durant les vacances d’été, des riverains découvrent, avenue Jean Jaurès (et non avenue de la Croix Blanche, principalement impactée), derrière une camionnette-ventouse,  un affichage annonçant les travaux. Affichage non conforme, puisqu’il n’indique pas la hauteur des bâtiments. Les associations sont contraintes d’avoir recours à un huissier pour faire changer l’affichage. Il apparaît alors que la hauteur prévue n’est pas conforme au PLU, en dépassant les hauteurs permises en quartier pavillonnaire.
  • Les associations, en toute légalité, demandent la communication du Permis de construire, on leur répond d’abord qu’il est égaré. À force d’insistance, on obtient le minimum, c’est-à-dire le plan masse où il apparaît une occupation massive du terrain, avec des zones de parkings et d’espace verts notoirement insuffisants.
  • Les associations déposent un recours gracieux auprès du Maire, auquel il n’est pas répondu. Deuxième occasion de débloquer la situation rejetée. Le seul recours qui reste aux associations est de consentir à des frais importants, de prendre un avocat et de saisir le Tribunal Administratif.
  • L’avocate peut alors avoir accès à l’ensemble du permis, et découvre, outre les contradictions avec le PLU, de nombreuses insuffisances du projet, eu égard à sa destination :
  • Les avis de services d’incendie et de secours, des responsables des réseaux d’eau et d’électricité, de Veolia, des Directions Départementales des Territoires (logement), de la Direction Régionale et Interrégionale de l’Aménagement et du Transport n’ont pas été sollicités
  • Pas de schéma de gestion des eaux pluviales
  • Une surface insuffisante et un emplacement inadéquat pour les locaux d’ordures ménagères, aussi bien pour leur dépôt par les résidents que pour leur enlèvement
  • Vue sur le cœur d’ilot complètement obstruée sur 80 m, alors qu’elle doit être préservée au-delà de 20 mètres de façade.
  • Hauteur de 16 mètres non conforme au règlement
  • Une volumétrie, des matériaux et des teintes sombres en totale rupture avec le bâti environnant, portant atteinte à l’intérêt du quartier
  • Un nombre de places de stationnement insuffisant, un local vélo et deux roues motorisées non conforme

Il apparaît donc clairement que le permis de construire, accordé tacitement, n’a pas été correctement conçu par l’architecte, ni correctement examiné par les services municipaux.

  • Août 2023 : La solidité de la requête présentée par notre avocate conduit la municipalité à comprendre qu’elle n’aura pas gain de cause devant le Tribunal, si bien qu’elle retire son permis. Le Tribunal impose au promoteur et à la municipalité de dédommager les associations pour un montant de 1000€ chacune, ce qui représente à peine un tiers des frais engagés. Le promoteur paie ce dédommagement, nous attendons toujours le versement de la municipalité.
  • Juillet 2023 : la municipalité a changé de méthode pour passer en force : modifier le PLU et assimiler le projet à une CINASPIC (Construction ou Installation Nécessaire à un Service Public ou d’Intérêt Collectif) et en assouplir les règles, particulièrement en matière de places de stationnement, de hauteur de construction et de retrait par rapport aux limites séparatives. Lors de l’enquête publique, nous avons exprimé notre désaccord : un CINASPIC n’a pas sa place dans une zone pavillonnaire. Nous attendons l’avis du commissaire-enquêteur et la décision du Préfet.

Le fond du problème :

  • en l’absence de toute information, il ne s’agit pas d’un service public, mais d’une opération immobilière.
  • Il ne s’agit pas d’un établissement supplémentaire, mais du remplacement de la Résidence des Cèdres, un établissement public dépendant du Centre Communal d’Action Sociale, par une structure privée ouverte au libre marché. Les résidents actuels des Cèdres et les nouveaux postulants ne doivent donc pas s’attendre au maintien dans la durée des conditions financières de l’actuelle résidence.

Nous ne sommes pas opposés à une construction destinée aux seniors sur le terrain de la Croix Blanche, mais nous demandons :

  • Qu’un dialogue avec les riverains et les associations soit établi, avec une information sincère et précise
  • Que le projet s’intègre harmonieusement dans le tissu pavillonnaire, avec 40% de la surface en espaces verts en pleine terre et compensation pour les arbres détruits
  • Que tout soit fait, en matière de stationnement, pour ne pas aggraver l’encombrement du quartier
  • Que l’établissement reste de statut public et soumis aux règles de l’Action Sociale
  • Que le Foyer des Cèdres situé sur la rive du canal soit rénové et non promis à une juteuse opération immobilière au profit d’opérateurs privés.

Notre participation aux institutions qui permettent l’expression et l’information des citoyens (CODEV de la métropole du Grand Paris, journées Adaptaville) nous font découvrir qu’à Vincennes, qui engage une limitation des places de stationnement au profit de plantation d’arbres, ou à Villeneuve la Garenne, qui assure un suivi de chantier aux habitants, deux villes dirigées par des équipes situées dans la même zone de l’échiquier politique que notre municipalité, on a compris, et on répète que « rien ne peut être fait sans l’accord des habitants ».

Certes, la vie démocratique n’est jamais de tout repos, mais Aulnay doit-elle rester une ville qui lui tourne le dos ?

Source : association Aulnay Environnement

Avis d’Aulnay Environnement sur le SDRIF-E

  • Rejet de l’objectif d’une production annuelle de 70 000 logements, alors que l’augmentation annuelle de la région est de 50 000 nouveaux habitants. À Aulnay, nous sommes directement impactés par cette politique de construction qui défigure notre commune et détruit de nombreux arbres et jardins. Aulnay Environnement souscrit entièrement au principe énoncé par FNE : que la construction de logements soit corrélée à la création d’emplois, ce qui serait parfaitement cohérent avec l’ambition de la municipalité qu’Aulnay ne soit pas une ville dortoir.
  • Même dans une commune comme Aulnay où le taux dépasse les 30%, nous souhaitons qui soit inscrit un encouragement au développement de l’habitat social, 75% des franciliens étant éligibles à ce type de logement. Nous souhaitons que ce développement soit en lien avec une lutte contre la ségrégation géographique, très sensible à Aulnay par une opposition nord-sud.
  • Revoir un polycentrisme mal pensé : Aulnay, 4e ville du 93, est absente du schéma polycentrique, absorbée dans un pôle « Roissy » qui n’a aucune réalité politique et citoyenne. Aucune structure de concertation et de co-construction n’est en place à ce niveau, et inexistante dans le territoire principal, Terres d’Envol, alors qu’un conseil citoyen (CODEV) est prévu par la loi dans tous les établissement territoriaux.
  • Interdire sur la friche PSA la création de zone logistique sans desserte effective par voie ferroviaire, les voies de circulation étant déjà saturées dans le nord d’Aulnay, alors qu’une voie ferrée desservait l’ex-site PSA.
  • l’hypothèse ayant été envisagée sur Aulnay, une implantation éventuelle de Data Center répondant aux critères identifiés par l’Institut Paris Région (Adapter le bâti au tissu existant, privilégier des constructions en hauteur, définir au préalable les limites d’extension possible, favoriser la mixité programmatique (restauration, bureaux, coworking, etc.), adapter l’offre en accessibilité (parking vélos/voitures, transports en commun, etc.), limiter au maximum l’imperméabilisation des sols, intégrer des systèmes de refroidissement performants et écologiques, favoriser les mutualisations énergétiques (récupération de chaleur, stockage d’électricité, etc.) et renforcement nécessaire en infrastructure électrique (poste source)
  • Rejet de la dérogation à l’objectif de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) décidée par l’État pour 2050. La région se prépare à ne ralentir que modérément les constructions sur les espaces naturels en pleine terre. Dans une ville comme Aulnay, en dehors des parcs municipaux et départementaux, ces espaces sont devenus rarissimes, et la municipalité actuelle les artificialise sans état d’âme : ce fut le cas du vaste terrain du club canin transformé, sans en informer les habitants, en zone d’activité ; ce sera le cas du terrain attenant au stade du Moulin Neuf pour le nouveau commissariat, préféré au projet avancé par l’équipe municipale précédente du côté de Savigny. Et que se prépare-t-il sur le terrain près du vélodrome, si important pour tous les habitants du secteur ? Nous souhaitons que soit appliqué sans délai à Aulnay comme dans toute la Région le principe ZAB, Zéro Artificialisation « Brute », et non pas « Nette », qui permet de compenser l’artificialisation à un endroit par une renaturation ailleurs, ce qui est globalement un miroir aux alouettes.
  • Aulnay sous-bois est une ville exposée aux inondations en cas de précipitations exceptionnelles (la dernière en date remontant à 2013) Des travaux d’amélioration du réseau d’évacuation des eaux pluviales ont été entrepris, mais nous craignons que l’intensification de l’imperméabilisation des sols causée par une politique aveugle de construction sur dalle où la pleine terre n’existe pas, annule ces améliorations du réseau. Nous demandons donc qu’un zonage pluvial soit établi et qu’il soit intégré aux documents réglementaires.
  • Nous demandons que soit inscrit dans le SDRIF un objectif de 50% d’espaces perméables, non par commune, mais par quartier. Les grands parcs au nord d’Aulnay (Sausset, Ballanger) faussent en effet la moyenne, d’autant que la déclivité du terrain expose davantage certains quartiers.
  • Une protection du patrimoine végétal de la zone pavillonnaire reposant sur l’utilisation de données à haute précision, comme l’outil Cartovégétation. Dans la brochure distribuée au public (IDF objectif 2040, p7 & 9), nous déplorons que les illustrations schématiques évoquant la densification des zones d’habitat individuel ne fassent pas apparaître les jardins entourant chaque maison, et laissent croire que subitement, avec l’habitat collectif, vont surgir ex nihilo les espaces verts, introduisant un biais interprétatif extrêmement trompeur quand à l’évolution de la qualité de l’espace, autant paysagère qu’écologique.

Source : association Aulnay Environnement

Nos arbres à Aulnay-sous-Bois sont un trésor !

Il y a deux ans, le département ouvrait un budget participatif pour financer des initiatives citoyennes. La contrainte était que cela ne pouvait concerner que le foncier départemental, dont fait partie la PMI de l’avenue Jean Jaurès. Grâce au département et à son personnel, Aulnay Environnement a donc pu concrétiser un peu son projet de sensibiliser les Aulnaysiens à la protection des arbres du parc privé.

Reste à convaincre les promoteurs, et surtout nos élus !

À quand une Charte de l’Arbre assortie d’une commission mixte dotée d’un budget pour sensibiliser tous les propriétaires et les aider à entretenir un patrimoine qui profite à tous ?

Source : Aulnay Environnement