Archives du blog
Aux Prévoyants à Aulnay-sous-Bois, le Conseil de Quartier a été un plein succès
1/ Pour les riverains de la rue Louis Blanc, célèbre artère aulnaysienne, qui ont une fois de plus pu faire entendre longuement leurs doléances (ralentisseur ou pas ?). Quant à ceux de l’avenue Jean Jaurès, transformée chaque matin en autoroute par la grâce du nouveau plan de circulation, ils devront attendre encore pour que l’on se préoccupe d’eux. Après tout, ils n’avaient qu’à venir en force.
2/ L’avenir de l’ilôt Averino est radieux : grâce à l’action énergique de la municipalité, il a failli tomber en de mauvaises mains, celle d’un promoteur qui ne plaisait pas. Certes, il a fallu avoir recours à une « solution conservatoire » en transformant temporairement les locaux de Pôle Emploi en salles pour les associations et l’autoproclamée démocratie locale, mais il y a bien mieux à faire avec cet ensemble. Supprimer dans une vaste opération de 122 logements le garage situé à côté d’Averino est un avantage majeur. Soyons reconnaissants à la municipalité d’avoir dépensé 350 000 € de travaux pour nous offrir durant quelques années l’illusion que la vie associative était une priorité. Merci de nous avoir caché le but ultime de cette opération. Il faut aussi être capable d’offrir du rêve. Savoir qu’il ne s’agissait que d’un pis-aller aurait pu gâcher notre plaisir de profiter du bel équipement moderne et lumineux qu’on nous a si bien vanté (voir un précédent communiqué sur le site aulnayenvironnement.fr).
3/ Le ferme Garcelon échappera à la mainmise des habitants : le projet de Tiers-lieu, qui aurait obligé l’Autorité municipale à partager l’animation avec des habitants a été sagement ignoré. Avec la même sagesse, on ne s’est pas attardé sur des espaces (bien plus petits qu’à Averino) dévolus à la vie associative, car l’essentiel est ailleurs : la nouvelle mairie annexe, grâce à la suppression d’espaces d’attente inutiles, sera bien plus agréable que l’affreux préfabriqué actuel. Mais il faudra être patient : ce sera très long.
4/ La résidence senior : une action en justice administrative étant en cours, on comprendra qu’il serait déplacé de répondre aux objections exprimées il y a plus d’un an par le public du Conseil de Quartier et reprises dans l’argumentaire d’Aulnay Environnement (voir un précédent communiqué sur le site aulnayenvironnement.fr).
5/ Le nouveau commissariat : certes, on a perdu une dizaine d’années, avec l’abandon d’un projet pourtant moins coûteux avancé par une municipalité d’un autre bord politique. Mais on a finalement bien fait d’attendre : la découverte du projet architectural a été un grand choc esthétique. Les amoureux de l’architecture du mur de l’Atlantique seront ravis. A ce bunker, il ne manque que l’artillerie pour faire face aux menaces. Il est vrai qu’entre le lycée et le collège, le lieu est particulièrement bien choisi. Que les associations sportives soient privées d’un parking déjà insuffisant à chaque compétition n’est pas un problème, on pourra laisser entrer tout un chacun dans le parking du lycée. Comment alors sécuriser le lycée ? Bigre, on n’y avait pas pensé ! Mais faites-nous confiance, on est des professionnels, on va vous trouver une solution !
6/ La voie du périphérique réservée lors des Jeux olympiques : à la demande d’un membre du public « qui se sent concerné par le sujet ? », personne n’a levé la main, mais l’essentiel a été fait, puisqu’on a quand même invité les aulnaysiens à signer la pétition lancée par le parti de la présidente de région. La politique politicienne a des droits, tout de même !
7/ Le Campus numérique : les investisseurs privés sont des gens formidables, IBM en tête, qui vont largement financer ce beau projet.
8/ L’aménagement du canal : pour en savoir plus, se reporter aux panneaux affichés sur place.
UN PLEIN SUCCÈS, QU’ON VOUS DIT ! ET IL NE FAUT PAS OUBLIER LE MEILLEUR : EN GARANTISSANT LE MOINS DE PUBLICITÉ POSSIBLE À CETTE RÉUNION, EN REGROUPANT PLUSIEURS CONSEILS LE MÊME SOIR, ON A RÉDUIT LE NOMBRE DE MAUVAIS ESPRITS, ET SURTOUT, ON A RÉUSSI À AVOIR UN AUDITOIRE LIMITÉ À UNE QUINZAINE DE PERSONNES !
Source : Aulnay Environnement
Avec Aulnay Environnement contre Val Fancilia, la victoire du bon sens et de l’intérêt général
Le Val Francilia de 2019 est donc mort, celui contre lequel, avec l’association VME, nous avons lutté. Finis les logements sous la zone de bruit, finie l’amputation et la privatisation du Parc Ballanger ! Cela, sans la campagne d’information lancée par les deux associations, les Aulnaysiens devaient l’ignorer, puisqu’aucun plan ne leur avait été communiqué. Or voilà qu’un plan (bien petit et imprécis) du nouveau Val Francilia figure enfin dans Oxygène. Et qu’y voit-on ? Que nos préconisations ont été adoptées par la municipalité. La friche PSA semble bien réservée aux activités économiques (au passage, que fait-on de la chaleur générée par le datacenter ?), et le périmètre a changé, intégrant explicitement la fosse à la Barbière, la zone des Mardelles et la « zone des hôtels », les espaces sur lesquels les deux associations proposaient de reporter le projet d’aménagement (voir, entre autres sur le site d’Aulnay Environnement, le « cahier d’acteur » publié le 15 avril 2019, et la publication sur les blogs du 29 mai 2019). Mais les habitants des Ormes peuvent s’inquiéter : leur quartier est toujours dans le périmètre de Val Francilia, de même que l’Institut médico-éducatif Toulouse-Lautrec. Pour quoi faire ? Les Aulnaysiens n’ont pas à le savoir, les informations sur Val Francilia ont été réservées aux « acteurs institutionnels et représentants d’entreprises», les seuls invités à la réunion du 24 janvier à Scohy.
Ce changement, conforme au simple bon sens, est bien à mettre l’actif des associations : sans la pression qu’elles ont exercée, les habitants n’auraient rien su de la véritable teneur du projet, et le Maire n’aurait pas renoncé à ce projet très mal pensé (mais il faut préciser qu’on était à la veille des élections). Un regret : tout l’argent dévolu à un cabinet d’études incapable de définir un projet raisonnable, en particulier en matière de circulation.
2/ La résidence senior Croix Blanche
Autre combat contre un projet aussi mal conçu, celui de la résidence senior de la Croix Blanche. Oxygène fait comme si de rien n’était, mais actuellement un recours d’Aulnay Environnement associé à QCBE entraîne un report des travaux et certainement une modification du permis de construire. Un permis accordé de façon « tacite » et qui présente encore de nombreuses aberrations, en contradiction avec le règlement du PLU (voir le dossier dans la rubrique « actions » du site d’Aulnay Environnement, mais qui n’a pas pu inclure les erreurs de conception interne, puisque nous n’avons eu accès, avec de grandes difficultés, qu’à une partie des documents, le reste n’étant accessible qu’après demande de notre avocate, dans le cadre du recours). L’amélioration du projet sera là aussi imputable à l’action associative.
3/ Les conseils de quartier
Chacun peut le constater : les conseils de Quartier ne fonctionnent pas comme ils devraient. Le règlement (à consulter sur le site d’Aulnay Environnement) prévoit une assemblée de conseillers qui élaborent des projets pour le quartier et pour la ville, alors qu’il ne s’agit actuellement que d’un hybride de tribune pour la municipalité et de bureau des doléances avec tout un florilège de réponses dilatoires. Nous vous invitons à agir pour que les Conseils de Quartier soient conformes à leur vocation et au règlement voté par la municipalité (à consulter sur aulnayenvironnement.fr), en contactant notre site pour signer une lettre au Maire, prélude à un recours en plus haut lieu.
POUR LA DÉFENSE DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL, GENS DE BONS SENS, REJOIGNEZ AULNAY ENVIRONNEMENT !
Ferme Garcelon à Aulnay-sous-Bois : l’incorrigible équipe championne du catimini
Voilà que sont apparus ces derniers jours sur les clôtures de la ferme Garcelon des avis tout à fait inattendus, et fort discrets : on va démolir ! Un bâtiment patrimonial que la municipalité se vantait d’avoir préservé ! Certes, on n’annonce qu’une « démolition partielle » ! Mais l’avis porte sur 3 parcelles !
Entendons-nous bien : le scandale, ce n’est pas que l’on abatte, c’est que l’on ne nous dise pas quoi ! Alors que vient de se réunir le Conseil de Quartier des Prévoyants, quartier sur lequel se trouve la ferme Garcelon, et qu’il a été expressément demandé par le rapporteur démissionnaire en ouverture de cette réunion que l’on éclaire les riverains sur le destin de la ferme, étroitement lié à la suppression prévue de la mairie annexe de la Croix Blanche, éclaircissements qu’on ne cesse de réclamer depuis des mois.
Tout dans ce quartier en particulier se fait en catimini, juste après le Conseil de Quartier, par un affichage le plus discret possible, et pendant des vacances : tout est fait pour mettre les habitants devant le fait accompli, lorsqu’il sera trop tard : destruction de l’espace AVERINO, construction d’un monstre architectural sur le terrain de la Croix Blanche, et maintenant démolition sur le terrain Garcelon.
Il faut aller au Centre administratif, dans le couloir étroit où sont affichés les permis, pour apprendre ce qui est concerné : « boxes, appentis, locaux réserves ». Projet : « accueil d’une mairie annexe, d’une salle de danse, une salle de cours, des locaux administratifs ». Fort bien ! Une mise au point devant le Conseil de Quartier aurait été si simple !
Mais cette équipe de champions de la communication estime n’avoir de compte à rendre à personne ! Elle considère qu’on n’a pas à mettre le nez dans ses affaires, car elle seule sait ce qui doit être fait !
Sauf qu’elle n’arrête pas de changer d’avis ! On nous a longtemps parlé d’un restaurant gastronomique, jusqu’à ce que sur le site de la ville, on puisse lire, et c’est toujours le cas : « L’ancienne laiterie Garcelon représente une opportunité pour concevoir un projet répondant aux attentes des habitants du quartier, tout en garantissant une vision environnementale et pédagogique. Des activités autour de l’agriculture urbaine, la pédagogie environnementale et le développement durable seront proposées. Un verger, un potager, un hôtel à insectes ou encore une basse-cour seront aménagés, ainsi qu’une serre pédagogique. »
Donc c’en est fini de la vision environnementale et pédagogique, dans laquelle, c’est bien connu, l’équipe au pouvoir ne cesse de faire la démonstration de son exceptionnelle compétence ! En fait il semble bien que c’est le jeu des chaises musicales qui continue, face à l’impératif absolu des grands programmes immobiliers. Tout laisse à croire qu’il s’agit de reloger des activités installées dans l’espace Averino promis à la destruction au profit d’un projet immobilier de 200 logements. Mais ça, il ne faut surtout pas en parler l
Notons au passage qu’on se vante de répondre « aux attentes des habitants du quartier » ! Mais où diable les dits habitants ont-ils bien pu exprimer leurs attentes ?
L’entêtement de cette municipalité à refuser tout dialogue dépasse l’entendement.
Source : Aulnay Environnement
Aulnay Environnement derrière un exercice d’enfumage
La réunion plénière du Conseil de Quartier du Vieux Pays a mis en relief au moins deux choses :
- l’incapacité de l’équipe municipale à mettre en place une véritable institution de démocratie de proximité, au moyen d’une véritable parodie d’élection, dans le total mépris du règlement
- l’exaspération des Aulnaysiens devant la multiplication des programmes immobiliers, particulièrement celui de 200 logements sur le site du Soleil Levant
Elle a aussi permis d’assister à un bel exercice d’enfumage exécuté par un expert en la matière.
Le second adjoint au Maire s’est employé à ignorer la revendication des habitants en confondant multiplication des immeubles et croissance démographique, avec un exposé pour affirmer que cette croissance était faible en s’appuyant sur les chiffres de l’INSEE. Personne bien sûr n’a pu contester ni noter ces chiffres, et le noyage du poisson immobilier était réalisé : faible croissance, on pouvait conclure que la densification du bâti était une illusion.
Reprenons les chiffres de l’INSEE, qui permettent de dégager des tendances sur la période 2013-2019.
Population totale d’Aulnay | Nombre de logements | |
2013 | 82 634 habitants | 29 846 |
2019 | 86 969 habitants | 32 168 |
Évolution
2013-2019 |
+ 4335 habitants, +0,9%/an | |
+ 5,24% au total | + 7,7% |
Premier enseignement : utiliser les chiffres de la population pour estimer l’impact de la construction n’est pas pertinent. Le nombre de logements augmente plus vite que la population, et depuis 2019 le phénomène a dû s’accentuer.
Deuxième enseignement : prétendre que la croissance de la population d’Aulnay est faible, et que le cap des 100 000 habitants est éloigné, est une contre-vérité : la population augmentant d’environ 800 habitants par an, LE CAP DES 100 000 HABITANTS SERA ATTEINT DANS MOINS D’UNE DOUZAINE D’ANNÉES, avec un rajeunissement tendanciel de la population, et donc une hausse des naissances et une moindre part des personnes âgées, donc des décès. Certes entre 2019 et 2021, l’excédent des naissances sur les décès a baissé, passant de 932 habitants en plus à seulement 712, mais la mortalité due au covid a dû jouer, et rien ne prouve que cette tendance à la baisse de l’excédent naturel va se poursuivre. De plus, il faut aussi prendre en compte le solde migratoire (entrées-sorties de la commune), certes faible, mais qui doit être ajouté à l’augmentation due au solde naturel.
Noyer l’auditoire dans les chiffres est un procédé bien connu, et il faut l’avouer, assez efficace. Il est donc largement utilisé dans chacune des communications inscrites par les élus à l’ordre du jour des conseils de quartier, en masquant les vraies questions et les vrais problèmes.
Exemple de vraie question à se poser avec les chiffres de l’INSEE :
Équipement automobile des ménages aulnaysiens | % de ménages possédant 2 voitures | |
2013 | 28 297 | 22,5% |
2019 | 30 149, soit + 6,5% | 23,2% |
Voilà l’une des raisons pour laquelle la multiplication des programmes immobiliers est un problème fondamental.
NOTRE RÉSEAU VIAIRE N’EST PAS EN MESURE D’ABSORBER CETTE CROISSANCE, UN ARGUMENT OPPOSABLE AUX EXIGENCES DE L’ÉTAT, AU LIEU DE RÉPÉTER EN BOUCLE QUE LA MUNICIPALITÉ EST IMPUISSANTE !
Source : Aulnay Environnement
Investissons les conseils de quartier à Aulnay-sous-Bois !
La municipalité a décidé de renouveler les conseils de quartier : c’est son droit, la loi qui lui impose de les réunir lui laisse toute latitude quant à leur organisation. La seule contrainte, c’est le règlement voté au début de la précédente mandature Beschizza, jamais publiée, mais consultable sur le site d’Aulnay Environnement. On y voit que le Conseil de Quartier est un lieu d’échanges entre riverains pour élaborer des propositions afin d’améliorer le cadre de vie. Or les élus ignorent superbement le texte que leur groupe a voté. Ils ont transformé le Conseil en réunion-conférence de presse, avec le seul jeu des questions-réponses, des réponses toujours évasives sur les projets et catégoriques sur le refus d’une vraie concertation. Et pas question de faire un compte-rendu !
Le résultat : les Aulnaysiens se détournent des conseils de quartier, qu’ils ne perçoivent que comme un débit de propagande municipale, OÙ L’ON NE NOUS PARLE JAMAIS DE L’URBANISME !
Or de grands projets de construction et de vente du patrimoine municipal sont dans les cartons, ou déjà en œuvre, autant de catastrophes qui se préparent pour notre qualité de vie. Les habitants doivent pouvoir s’exprimer et faire des propositions pour pallier le manque total de réflexion sur les conséquences d’une urbanisation débridée : par exemple, quelles idées pour l’amélioration des « circulations douces » dans les quartiers, vélos et piétons, comment concilier projets immobiliers et préservation des arbres remarquables ? L’expertise des habitants doit contrebalancer l’aveuglement des professionnels rétribués par les entreprises ! Il faudrait pour cela qu’ils puissent contacter les conseillers. Or la liste reste secrète !
EXIGEONS
- L’APPLICATION DU RÈGLEMENT ET LE FONCTIONNEMENT DU CONSEIL COMME FORCE DE PROPOSITION, les conseillers dialoguant avec les habitants dans le respect de toutes les opinions
- UN ORDRE DU JOUR DÉCIDÉ PAR LE CONSEIL ET NON IMPOSÉ, portant sur les sujets concernant le quartier et demandés depuis des années, comme l’urbanisme, et donc le rejet de sujets décidés par la seule municipalité, comme cette fois « la santé » (nous savons suffisamment que le mot d’ordre à Aulnay est de s’en remettre aux entreprises privées, dans ce cas l’Hôpital de l’Est Parisien du groupe Ramsay à capitaux principalement australiens : une enquête de satisfaction indépendante mériterait d’être conduite, en y ajoutant le service de nettoyage et la piscine la plus chère du voisinage.)
- UN CALENDRIER DE RÉUNIONS RÉGULIÈRES FIXÉ PAR LE CONSEIL LUI-MÊME
- LA COMMUNICATION D’UN COMPTE RENDU APPROUVÉ À LA RÉUNION SUIVANTE
- QUE LA DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ NE SOIT PLUS À AULNAY UNE EXPRESSION VIDE DE SENS ! Cela dépend des citoyens.
Source : Aulnay Environnement
Assemblée Générale d’Aulnay Environnement le 23 novembre 2021
L’association Aulnay Environnement vous informe que son Assemblée Générale Ordinaire 2021 se tiendra :
MARDI 23 Novembre 2021 de 19H00 à 22H Salle DUMONT à Aulnay-sous-Bois.
L’assemblée sera ouverte à toute personne désireuse de s’informer sur les objectifs et les actions de l’association, après vérification du PASS sanitaire. Le port du masque sera exigé.
Les buts de l’association (extrait des statuts):
- préserver le caractère pavillonnaire dominant de la commune d’Aulnay-sous-Bois et la qualité de vie quotidienne de sa population contre les agressions de toute nature, spécialement contre les conséquences susceptibles de résulter de certains aménagements fonciers.
- représenter et défendre les intérêts moraux et matériels, tant individuels que collectifs, des habitants victimes de telles agressions,
- permettre aux Aulnaysiens concernés d’agir avec le maximum d’efficacité de façon à se défendre contre les préjudices occasionnés ou pouvant survenir par le débordement des eaux,
- défendre les Aulnaysiens contre les projets d’urbanisme et d’aménagement du territoire qui augmentent la pollution (air, eau, sol), les nuisances de toutes sortes comme le bruit, les menaces sur la santé publique et le bien être des Aulnaysiens
- développer les actions visant à améliorer l’environnement des aulnaysiens
- développer les actions de conseil aux habitants sur les démarches environnementales.
L’association inscrit son action dans le cadre des recommandations de la conférence de Rio de 1992 sur le développement durable.
Elle est indépendante de tout parti politique et de toute confession religieuse.
Elle est adhérente de France Nature Environnement.
Avec plus d’une centaine d’adhérents, elle est la plus importante association environnementale du département.
Mais n’étant pas un service public, elle dépend entièrement de la volonté d’agir de ses adhérents. Les réunions de bureau, en général le premier mardi de chaque mois salle Dumont, sont ouvertes au public.
Dans un contexte local difficile, les membres du bureau ne peuvent pas tout : ils ont besoin des propositions et du dynamisme des adhérents pour n’être pas seulement des lanceurs d’alerte, comme nous l’avons été pour le projet Val Francilia et l’urbanisation du parc Ballanger ou l’implantation de l’usine Chimirec.
Source : Aulnay Environnement
Le show des grands projets à Aulnay-sous-Bois !
Mercredi et jeudi soir, à l’Espace Peugeot, (pour les Aulnaysiens, au Diable Vauvert) show à l’américaine pour la présentation des Grands Projets de la municipalité. Pour qui ? Par pour les habitants, pas pour les contribuables, pas davantage pour les représentants des assemblées de la « démocratie de proximité » (Conseil économique, Social et Environnemental, Conseil consultatif des Aulnaysiens Retraités, Conseil de quartier, Conseil Citoyen, Conseil municipal de Jeunes), et encore moins pour les élus municipaux qui ont le tort de ne pas faire partie de la majorité, et surtout pas pour les associations qui s’intéressent au devenir de la commune. C’était juste pour les « Agents économiques » ! On reste entre « professionnels ». Dormez, bonnes gens, on s’occupe de tout !
Que pouvait-on y apprendre, qui concerne directement les Aulnaysiens ? À vrai dire, peu de choses :
- Le projet d’un commissariat avenue du Maréchal Juin, après avoir promptement enterré le projet de la précédente municipalité de gauche : 5 ans de perdus, au bas mot. Espérons qu’on veillera à préserver la « villa Chansonia » abritant l’actuel commissariat.
- Sur le terrain de l’Hôtel des Impôts, avenue de la Croix Blanche, une résidence senior, dont on parle depuis des années, mais qui se heurte à d’énormes problèmes de coût.
Quant à Val Francilia, cheval de bataille de la précédente mandature, voilà ce qu’ont pu voir les « agents économiques (nous attendons que cette image soit publiée sur le site de la ville) :
Côté positif : le projet ressemble de façon troublante à la synthèse des contre-propositions faites en 2019 par les associations ABC et Aulnay Environnement. Au lieu d’urbaniser 1/5e du parc Ballanger, on réaménage ses abords et rénove les zones industrielles proches. Notre mobilisation aurait payé ? Notre maire reviendrait-il à la raison ?
Mais à y regarder de près, la zone du projet (en bleu) déborde toujours sur le parc, (zone apparaissant en vert) avec ce « quartier hybride » ! Le projet aberrant de construire des logements à proximité d’industries potentiellement dangereuses avec un fort trafic de poids lourds (Chimirec, logistique), en bordure d’autoroutes et dans l’axe des pistes des aéroports n’est pas encore abandonné. Restons vigilants !
Sur Aulnaycap, le Maire ne dit mot de tout cela, ni des promesses électorales (salle des fêtes, médiathèque) ni du bétonnage galopant (qui va redoubler sous cette mandature), ni du massacre des arbres par les promoteurs. Mais ce dont il est particulièrement fier, au même titre que de son centre aqualudique hors de prix, c’est de la place Abrioux « revégétalisée » ! Non, Monsieur le Maire, remplacer des tilleuls centenaires dispensateurs d’ombre et de fraîcheur en été, et coupant les vents glaciaux en hiver pour les remplacer par des oliviers en pots, des colonnes métalliques et de chênes-lièges malingres, ce n’est pas de la «revégétalisation » !
Et de quel centre de santé est-il question, quand le CMES a été privé d’un nombre important de ses services ?
PROCÉDÉ CLASSIQUE DE LA « NOVLANGUE » : AFFIRMER LE CONTRAIRE DE CE QUE L’ON FAIT !
Source : communiqué Aulnay Environnement
Quand on veut faire prendre des vessies pour des lanternes à Aulnay-sous-Bois
Il faut lire Oxygène ! Cette publication de propagande en dit long sur les confusions entretenues par l’équipe municipale. Il est vrai que la tribune de l’adjoint délégué à l’Environnement et aux espaces verts a la prudence de ne jamais parler d’écologie, ce qui est déjà révélateur de l’archaïsme de la pensée animant l’action municipale, quand tous les partis tiennent peu ou prou à se verdir. Pour faire simple, l’écologie vise à un meilleur équilibre entre l’homme et son environnement naturel ainsi qu’à la protection de ce dernier. Ce n’est assurément pas la problématique de l’adjoint délégué à l’Environnement.
Qu’appelle-t-il une politique environnementale des plus ambitieuses depuis 2014 ? D’abord le bilan de la première mandature :
Création de parcs et d’un square végétalisé
|
« Création » est un leurre lorsqu’il s’agit d’espaces naturels existants : on ne peut parler alors que d’aménagement et d’ouverture au public. C’est bien le cas du parc La municipalité actuelle bénéficie de l’opportunité de réaliser la « trame verte » qui est un projet qui court depuis plusieurs décennies. Quant à la « végétalisation » à grand renfort de colonnes métalliques, chacun peut juger de son intérêt écologique. |
Instauration d’une Charte de l’Arbre |
Première nouvelle ! Où est ce texte, qui devait être rédigé en concertation avec les habitants ? |
Plantation de 900 arbres |
Ce chiffre n’a aucun sens, sans communication du ratio arbres coupés/plantés. Et le bénéfice écologique apporté par un jeune arbre est sans commune mesure avec celui des arbres disparus. |
Le bilan est donc mince. En revanche, avoir créé un puits de chaleur en remplaçant les arbres de haute tige de la place-vitrine Abrioux par des arbres en pot et avoir arraché à son milieu naturel un arbre de plus de 500 ans (importé d’Espagne avec un bilan carbone désastreux) est un parfait non-sens écologique. Et rien n’est dit de la disparition du vaste espace de loisir de Balagny confié autrefois en partie au club canin et remplacé par une zone d’activités, ni des menaces qui planent sur d’autres espaces de ce genre, comme celui de Savigny. Finalement, la meilleure décision prise lors de cette mandature est d’avoir provisoirement renoncé à urbaniser une bonne partie du parc Ballanger. Mais restons vigilants.
Soyons clair : ce dont se vante l’adjoint délégué à l’Environnement et aux espaces vert, c’est du cosmétique. Des aménagements certes agréables pour le public, le parc Floréal en étant le meilleur exemple, mais qui ne sont guère différents de la politique de fleurissement de la ville et ne compensent pas les atteintes à l’équilibre écologique faites ailleurs. C’est en tous cas un bel argument de vente pour les promoteurs des nouveaux immeubles proches de ces aménagements.
Que serait une politique réellement ambitieuse ? Une action énergique vers le parc privé pour arrêter dans toutes les zones le bétonnage intensif avec imperméabilisation systématique des sols et disparition des arbres et des jardins. Bien sûr, ce serait moins visible et moins exploitable en termes de propagande. Mais cela profiterait durablement à tous, et pas seulement aux néo-aulnaysiens.
Pourquoi parler d’environnement plutôt que d’écologie ? Parce que l’écologie a une dimension essentiellement démocratique, elle se met en œuvre avec la participation des habitants. Or écouter les habitants, organiser les échanges et chercher des solutions de compromis est une chose qui semble faire horreur à cette municipalité, qui ne répond plus à aucun courrier et couvre d’anathèmes ceux dont elle prétend qu’ « ils salissent notre ville » parce qu’ils souhaitent une urbanisation qui ne laisse pas toute liberté aux promoteurs, qui protège les piétons et le patrimoine bâti autant que naturel. Aulnay Environnement serait ainsi une « association politisée ». Nous nous vantons d’avoir en notre sein des membres qui font des choix électoraux différents, et nous aimerions que ce dialogue et ce respect qui s’établit entre nos membres soit partagé par nos élus, ces élus qui ne l’ont été que par une toute petite minorité d’inscrits.
Certains se demandent : que fait Aulnay Environnement ? Face à une municipalité qui refuse tout dialogue, que faire en effet ? Nous sommes ouverts à toutes les suggestions, mais rien ne peut être fait sans les habitants. Nous les invitons donc à nous rejoindre (aulnay.environnement@gmail.com) pour être plus que jamais une force d’information, d’analyse et de proposition.
Source : Aulnau Environnement
Quid de la concertation sur l’avenir du Centre Gare à Aulnay-sous-Bois ?
Dans son numéro d’octobre 2017, la revue municipale Oxygène portait à la connaissance des Aulnaysiens le lancement d’une concertation sur l’avenir du Centre-Gare, dans le cadre d’une Opération d’aménagement Programmée qui, selon le Code de l’urbanisme (article L.151-7), devait « comporter un échéancier prévisionnel de l’ouverture à l’urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants »
« Pour associer tous les Aulnaysiens qui le souhaitent à cette rénovation, des réunions de concertation seront très prochainement mises en place. Un registre est également à votre disposition au Centre administratif pour recueillir toutes vos observations, mais aussi vos idées et vos suggestions ».
En janvier 2019 Aulnay Environnement a fait connaître ses réserves sur les termes de la concertation et les problématiques proposées, puis a déposé sa contribution à la réflexion (consultable sur notre site).
En mai 2021, Aulnay Environnement attend toujours
- Les réunions de concertation promises (la Covid a bon dos)
- La publication des observations, idées et suggestions des Aulnaysiens accompagnée d’une synthèse objective
- La publication de l’échéancier prévisionnel des constructions et de la réalisation des équipements correspondants.
Certains avaient fait à l’époque remarquer que le lancement de cette opération permettait de figer l’évolution du Centre gare jusqu’aux élections de façon à ne pas effaroucher les électeurs.
Les élections sont passées, et ont reconduit l’équipe municipale avec une écrasante majorité qui frôle 18 % des inscrits.
Les constructions vont donc pouvoir reprendre de plus belle sur tous les terrains déjà acquis par les promoteurs, route de Bondy ou Rue du Docteur Roux. Nous avions diffusé un document faisant le point sur ces projets il y a un an, et nous ne savions pas tout. Aujourd’hui, où bien d’autres projets se dessinent, cette carte est encore plus incomplète.
S’il faut construire, que ce ne soit pas n’importe comment !
On voit assez les nuisances causées par l’énorme projet Eiffel rue Fernand Herbaut-avenue Anatole France !
Nous invitons les riverains à faire connaître les projets dont ils ont appris l’existence, et la municipalité À TENIR SES ANCIENNES PROMESSES DE CAMPAGNE, EN CONSULTANT ET EN ÉCOUTANT LES RIVERAINS SUR TOUT PROJET DE MODIFICATION DE LEUR QUARTIER.
Source : association Aulnay Environnement
Quelle défense de la zone pavillonnaire à Aulnay-sous-Bois ?
Dans ses documents de propagande électorale, notre municipalité se targue de défendre la zone pavillonnaire. Que peut-on entendre par là ?
Nous pensons que ce qu’il y a à défendre, c’est un paysage urbain qui garantit une certaine qualité de vie, avec des jardins et des arbres, une lutte efficace contre l’imperméabilisation des sols et le morcellement des parcelles à l’infini. Cela passe par le respect d’un règlement souvent déjà trop peu contraignant à notre avis, et qui a été rédigé après que la concertation sur le PLU a été bouclée. Or ce que nous constatons ici et là, c’est que ce règlement est allègrement violé par de nouveaux propriétaires.
Le cas de la rue Alix, soulevé par Catherine Medioni, est exemplaire. Nous avons pu consulter le permis et constater l’écart avec ce qui a été réalisé : une surélévation de pavillon non prévue dans le permis, un bétonnage presque complet de la surface, alors que 40% doivent être laissés en pleine terre, et sur 372m2 un seul arbuste survivant alors que la règle est d’un arbre de petit ou moyen développement pour 100m2 .
Alerté par Catherine Medioni, le service de la police de l’urbanisme a diligenté un agent. Nous avons donc demandé un rendez-vous avec ce service. L’agent est arrêté car cas contact, sa chef de service en congéde maladie. Et quelle ne fut pas notre stupeur de découvrir qu’il s’agit là de l’effectif complet du service de la police de l’urbanisme ! Mieux encore : la directrice a la responsabilité de deux services : la police de l’urbanisme et le service d’hygiène et santé ! Alors qu’autrefois, le service des permis et la police de l’urbanisme étaient logiquement réunis.
Qui peut croire encore à la réalité d’une intention sincère de défendre la zone pavillonnaire ? Il est vrai que le poids de la masse salariale est considérable à Aulnay, et que notre ville est l’une des plus endettées de France. Et pourtant il faut bien un personnel suffisant pour assurer cette police de l’urbanisme. Mais on a fait un autre choix : le gonflement des effectifs de la police municipale ou la multiplication par deux du nombre de Directeurs Généraux Adjoints, avec des salaires très élevés. La défense de la zone pavillonnaire n’est pas donc pas une priorité.
Nous demandons une politique volontariste pour que soit effectivement menée une défense de la zone pavillonnaire et une lutte contre l’imperméabilisation des sols comme de la préservation du couvert végétal.
Cela passe par un effort de sensibilisation des nouveaux propriétaires à la préservation du patrimoine qu’ils ont acquis, et par l’accroissement à un niveau décent des moyens de contrôle du respect des règles d’urbanisme.
Source : Aulnay Environnement