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Un projet de nouvel immeuble d’habitation Avenue Boileau à Aulnay-sous-Bois inquiète les riverains

Décidément, le quartier du centre-gare Nord d’Aulnay-sous-Bois est en complète mutation. Après deux programmes immobiliers immenses au niveau de la rue Anatole France et de l’avenue Marcel Sembat, c’est au tour de l’avenue Boileau, à l’angle de la rue Jean Charcot, qui serait sujette à un nouveau programme immobilier de 40 logements.

Au moins deux pavillons seront rasés pour laisser place à un immeuble. Situé sur une voie très passante, non loin du pont Pierre Brossolette, on ne peut pas sire qu’il s’agira ici d’un emplacement idéal pour siroter un soda sur son balcon l’été. Située à 150 mètres des voies ferrées du RER B et à 300 mètres de la gare, cette résidence pourrait intéresser les jeunes actifs qui souhaitent se rendre sur Paris ou à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.

Un lecteur nous informe avoir voulu demander des explications concernant ce projet mais le service de l’urbanisme lui rétorque qu’il n’est pas possible à ce jour d’accueillir des visiteurs. Les défenseurs du cadre de vie du quartier du Centre-Gare Nord d’Aulnay risquent une fois de plus d’être déçus.

Jean Messiha, délégué national du Rassemblement National, estime qu’Aulnay-sous-Bois n’est plus française

Jean Messiha, né Hossam Messiha, est un membre éminent du Rassemblement National et habitué des plateaux de télévision pour débattre sur les sujets d’actualité. Adepte de la théorie sur le « Grand Remplacement », Jean Messiha s’est souvent illustré pour ses prises de position contre l’immigration illégale, le business des ONG sur le trafic des migrants en Méditerranée et l’islamisme.

M. Messiha s’est récemment exprimé dans un Tweet à propos de l’affaire Diatou, femme enceinte violemment interpellée à la gare d’Aulnay-sous-Bois pour avoir craché par terre, mordu un membre de la police ferroviaire et avoir voulu prendre le train sans ticket. Selon M. Messiha,, Aulnya-sous-Bois ne fait plus partie de la France, mais plutôt de la nouvelle « Françafrique ».  Il s’exprime ainsi :

« A #Aulnay, ex-ville française, une sauvageonne en pays conquis ne veut ni porter de #masque, ni payer son ticket. Invitée à quitter la gare par les agents de sureté de la #SNCF, elle leur crache dessus, les griffe et les mord. La nouvelle Françafrique !« 

Des propos très durs pour la ville de la Seine-Saint-Denis mais aussi pour Diatou, qui attend un enfant et qui se voit traiter de sauvageonne.

Qu’en pense le bureau national du RN ? Est-ce que Jordan Bardella, souvent candidat en Seine-Saint-Denis, aborde dans le sens de M. Messiha ? Pour les Aulnaysiens, ce propos est un véritable affront.

Alerte : du jambon bio contaminé chez Carrefour provoque douleurs abdominales, des nausées et des vomissements !

Si vous avez acheté du jambon bio récemment chez Carrefour, attention de ne pas être tombé sur le lot contaminé ! Ce jambon bio serait contaminé par la bactérie Listeria monocytogenes qui provoque mal de ventre, nausées et vomissements.

Pour savoir si le jambon que vous avez acheté chez Carrefour est contaminé, il faut regarder le code-barre : 3 560 070 705 092. Il s’agit des lots intitulés Jambon cuit supérieur découenné avec l’estampille sanitaire IT 92L CE. Toutes les dates indiquées sur le produit sont concernées.

Il faut donc ramener le jambon dans le lieu de vente pour obtenir un remboursement ou le détruire.

N’hésitez pas à consulter un médecin si vous avez consommé ce lot de jambon bio Carrefour.

Consultation publique sur le Plan climat de Paris Terres d’Envol

Afin de préparer la transition énergétique sur notre territoire, et après une phase de diagnostic et de concertation visant à élaborer son plan climat-air-énergie, Paris Terres d’Envol termine sa démarche par une invitation en direction du public et des habitants du territoire à donner leur avis.

Avant le vote définitif du conseil de territoire et conformément à la procédure réglementaire, tous les documents élaborés du projet de Plan climat-air-énergie territorial (PCAET) ont été soumis à l’autorité environnementale et à la Métropole du Grand Paris pour avis.

Afin de pouvoir donner votre point de vue ou faire quelques suggestions, vous pouvez dans un premier temps prendre connaissance de l’avis administratif de mise à disposition électronique du dossier de consultation du projet de ce Plan sur ce lien :
https://www.paristerresdenvol.fr/sites/default/files/atoms/files/avis_de_consultation_du_projet_de_pcaet_de_paris_terres_denvol.pdf

Le dossier de consultation du projet de PCAET sera accessible en ligne sur le site internet suivant :
https://www.paristerresdenvol.fr/plan-climat-air-energie-territorial-pcaet

Au regard de l’urgence sanitaire, Les observations et suggestions du public pourront être déposées en ligne du 15 juin au 15 juillet 2020 inclus à l’adresse suivante :
contact.pcaet@paristde.fr

Nota Bene : Les avis envoyés avant le 15 juin ou après le 15 juillet 2020 ne seront pas pris en Considération !

Tous renseignements sollicités peuvent être obtenus au 01 48 17 02 80 aux horaires administratifs d’ouverture.

Pour accéder directement au dossier de consultation, c’est ici :

https://partage.paristerresdenvol.fr/s/HMNjz35MqgiKPk3

Chers concitoyens et administrés Aulnaysiens, je vous invite et vous encourage donc à prendre un peu de votre temps pour donner votre avis sur un projet qui vous concerne et qui impactera votre quotidien dans les années qui viennent.

Article rédigé par Catherine Medioni

Hadama Traoré menacé de mort par des militants d’Extrême Droite

Une balle dans la tête. C’est, en substance, ce que souhaitent certains internautes à Hadama Traoré, militant associatif d’Aulnay-sous-Bois, candidat malheureux aux municipales. Alors que l’associatif de 35 ans vient d’annoncer qu’il se lançait à la présidentielle de 2022, des insultes et des commentaires menaçants fusent sur le web, notamment la page Facebook du journal Valeurs Actuelles. Il a déposé plainte contre X.

C’est dans la foulée d’un article paru le 7 juin sur le site de l’hebdomadaire de droite, au sujet de son projet de tenter une candidature à la présidentielle, que le militant d’Aulnay-sous-Bois est menacé. Entre plusieurs dizaines d’insultes, parfois racistes, des internautes commentent… sans trop d’ambiguïté.

Ainsi, un certain Claude D. demande où se procurer une « kalachnikekon » — on peut supposer qu’il fait référence à une kalachnikov, le célèbre fusil-mitrailleur russe — pour un « prix raisonnable », car l’envie lui « prend » de « trouer certains crânes », et notamment celui de « Traoré ».

Même teneur chez Jean-Christophe N., qui, interpellé par une connaissance au sujet de l’article, répond « Ok je prends » en postant une photo de pistolet automatique. Inquiétant, d’autant plus que sur sa propre page Facebook, entre deux références à François Asselineau et à la charcuterie, cet homme pose aussi avec un fusil-mitrailleur. Visiblement dans un pays étranger où il se félicite que « les barbus y rasent les murs » en sa présence.

«Je fais peut-être 1m89, mais j’ai une femme et trois enfants»

Pour Hadama Traoré, qui se dit « menacé et insulté » depuis qu’il s’essaye à la politique, « trop, c’est trop ».

« Je fais peut-être 1m89, mais j’ai une femme et trois enfants. Depuis quelque temps, quand je suis sur un déplacement, ma femme me dit de faire attention, de l’appeler toutes les heures pour lui dire que ça va bien, de la rassurer… Cela m’attriste », résume-t-il.

Source et article complet : Le Parisien

FO Communaux d’Aulnay-sous-Bois souhaite que les employés municipaux puissent monétiser des jours placés en CET

Monsieur le Maire,

Conformément au Décret n° 2020-723 du 12 juin 2020 portant dispositions temporaires en matière de compte épargne-temps dans la fonction publique territoriale pour faire face aux conséquences de l’état d’urgence sanitaire qui dit ceci dans son article premier :

Par dérogation aux dispositions de l’article 7-1 du décret du 26 août 2004 susvisé, le nombre de jours inscrits, au titre de l’année 2020, sur un compte épargne-temps peut conduire à un dépassement, dans la limite de dix jours, du plafond fixé par cet article. Les jours ainsi épargnés en excédent du plafond global de jours peuvent être maintenus sur le compte épargne-temps ou être utilisés les années suivantes selon les modalités définies aux articles 3-1 et 5 du même décret.

Nous demandons que les agents de la ville d’Aulnay-sous-Bois puissent bénéficier de cette mesure et pouvoir épargner dix jours supplémentaires sur leurs C.E.T.

Nous vous rappelons que dans notre lettre ouverte du 6 avril 2020 nous écrivions déjà :

«Nous pensons aussi que des mesures de planification, d’étalement des congés 2020 sur l’année 2021 pourraient aussi empêcher une désorganisation des services sans pénaliser les employés. »

«D’ailleurs que vont devenir les jours de congés 2019 qui auraient été reportés exceptionnellement en 2020 ? Nous demandons que ces jours de congés soient automatiquement mis sur un Compte Épargne Temps. »

Par ailleurs, plusieurs agents nous ont interpellés car ils souhaiteraient pouvoir monétiser des jours placés sur leurs C.E.T. comme cela a pu se faire en 2007 après délibération numéro 19 du conseil municipal qui s’est tenu le 13 décembre 2007.

Force Ouvrière demande que ces deux points soient mis en délibération au prochain conseil municipal.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de notre haute considération.

Source : lettre ouverte de Force Ouvrière Communaux d’Aulnay-sous-Bois à Bruno Beschizza

La loi Avia retoquée par le Conseil Constitutionnel

Gros séisme dans l’univers de la fabrique des lois ! Le conseil des sages vient de censurer les dispositions de la loi Avia qui avait pour objectif de lutter contre la haine en ligne, en accordant aux plateformes de contenus et aux réseaux sociaux, à la fois une obligation assortie de contraintes rigoureuses difficiles à mettre en œuvre, mais également un pouvoir  » dangereux  » de censurer l’expression et l’opinion  » a priori « , sans passer par le contrôle et l’appréciation d’un juge.

En effet, les sages ont estimé que certaines nouvelles obligations à la charge des opérateurs de plateformes internet étaient attentatoires à la liberté d’expression et de communication, droit inaliénable et fondamental constituant un des piliers de notre constitution.

« Pour le juge constitutionnel, l’obligation faite aux réseaux sociaux de supprimer, dans les vingt-quatre heures, sous peine de sanctions pénales, les contenus « haineux » qui leur sont signalés n’est en effet pas compatible avec la liberté d’expression. >>

Ainsi les  » mougeons  » de France et de Navarre que nous sommes (contraction de moutons et de pigeons) peuvent se réjouir de voir réaffirmer ici leurs droits d’expression et d’opinion, ainsi que celui de les faire connaitre et de les diffuser par tous moyens à leur disposition, ce qui est ni plus ni moins le rappel et la confirmation de ce qui est déjà inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen en son article 19 :

» Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. «

Les opposants au texte, dont   Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, dénonçaient les risques de sur-censure par les plates-formes en ligne comme Facebook, Twitter, Snapchat ou YouTube et déploraient qu’un texte aussi liberticide que mal ficelé donne aux GAFA [Google, Apple, Facebook, Amazon] un véritable pouvoir de censure   » a priori  » pas toujours justifié ni nuancé !

Pour Jean-Luc Mélenchon,  » La volonté liberticide est en échec « 

En fait, pour le Conseil constitutionnel, la loi incitait

 « Les opérateurs de plate-forme en ligne à retirer les contenus qui leur sont signalés, qu’ils soient ou non manifestement illicites ». La loi Avia selon leur point de vue portait donc « une atteinte à l’exercice de la liberté d’expression et de communication qui n’est pas nécessaire, adaptée et proportionnée ».

 Il estimait en outre que l’appréciation d’un contenu illicite était difficile à évaluer parce qu’elle pouvait revêtir une technicité juridique absente de leurs compétences, et qu’en plus il fallait également prendre en compte le contexte dans lequel ces contenus étaient proférés.

Ceux qui trouvent intérêt à censurer les propos qui se diffusent sur le net sans autre forme de procès que la suppression  pure et simple des articles ou des commentaires qui les dérangent ou leur font ombrage ( comme nous l’avons vu procéder récemment à Aulnay ),  ou  encore qui en viennent à déplacer le débat démocratique dans les cours de justice, (procès-baillons perdus du maire ) démontrent de fait qu’ils sont incapables de contre-argumenter, voire même comme le souligne avec pertinence Charles Sannat dans sa lettre du 19 juin 2020, pas certains de la supériorité  intellectuelle de leurs arguments….  Les trolls pro-mairie qui sévissent sur les blogs Aulnaysiens en sont la plus éloquente illustration….

Pour autant, sous l’alibi du droit et de la liberté d’expression, est-ce que la haine, les discriminations et les écrits attentatoires à la réputation et à l’honorabilité d’une personne sont autorisées sur internet ?  Absolument pas, car le Conseil des sages réaffirme que la Constitution « permet au législateur de réprimer les abus » de la liberté d’expression.

Dans la même veine, on pourrait espérer que les abus et entraves au droit d’expression et de diffusion soient également réprimés, car penser autrement ne justifie pas la censure !

Article rédigé le 19 juin 2020  par Catherine Medioni

Le conseiller départemental Mohamed Ayyadi s’adresse à Stéphane Troussel au sujet du décrochage scolaire

Monsieur Le President,

Notre département doit se donner les moyens de mener une politique ambitieuse en faveur de la réussite scolaire de notre jeunesse, elle doit montrer davantage qu’elle est une réelle priorité et plus particulièrement dans nos quartiers ou le décrochage scolaire est un phénomène bien ancré.

Comme vous l’avez rappelé lors de la séance du conseil départemental d’avril 2020, nous devons nous ressaisir de cette question plus prégnante aujourd’hui qu’elle ne l’a été par le passé. Nos efforts doivent se concentrer sur cette période post-confinement.

Le creusement des inégalités sociales va très certainement renforcer l’exclusion de certains élèves de nos dispositifs essentiels au maintien de l’égalité des chances pour chacun des élèves de notre département.

Les collectivités locales ont la responsabilité d’anticiper la recrudescence plus que probable, du décrochage scolaire dans nos établissements.

Dans cet optique, le gouvernement a présenté le dispositif « vacances apprenantes ». II permettra, entre autre, a des enfants identifiés comme décrocheurs de renforcer leurs apprentissages et remobiliser les savoirs fondamentaux.

Ce dispositif se matérialisera notamment, par l’ouverture d’établissements pendant les vacances estivales pour des activités de soutien scolaire mais également, des activités culturelles et sportives.

Le ministre de l’Education Nationale a indiqué vouloir privilégier les colleges situés dans les quartiers prioritaires. Ce dispositif sera doté d’un budget de 200 millions d’euros, avec pour objectif de toucher 400 000 élèves. Notre département présente les critères pour être eligible à ce dispositif.

Comme vous le savez, la ville d’Aulnay-sous-Bois, comprend plusieurs quartiers prioritaires, c’est la raison pour laquelle, je souhaiterai que la commune d’Aulnay-sous-Bois, s’inscrivent dans ce dispositif.

Aussi, je vous saurai gré de bien vouloir envisager, en relation avec le directeur académique des services de !’Education nationale, l’integration dans ce dispositif, des colleges : Victor Hugo, Claude Debussy, Pablo Neruda, Christine de Pisan, Gerard Philippe, Simone Veil, Le Parc

Je sais pouvoir compter sur vos engagements en faveur de l’Education et de notre jeunesse et suis disposé a vous rencontrer pour évoquer les modalités d’une intervention coordonnée avec les services de l’Etat.

Je vous prie de croire, Monsieur Le president, en !’expression de ma consideration distinguée.

Source : lettre du conseiller départemental Mohamed Ayyadi à Stéphane Troussel

Diatou, la femme enceinte violemment interpellée à la gare d’Aulnay-sous-Bois, déférée au parquet de Bobigny

Nouveau rebondissement dans l’affaire de la femme enceinte interpellée par la police ferroviaire à Aulnay-sous-Bois : Diatou va être déférée au parquet de Bobigny pour violence et outrage contre les agents de la sûreté ferroviaire.

Enceinte de 7 mois, elle devait se rendre au commissariat hier pour être entendue par rapport une plainte des 3 agents qui ont participé à son interpellation. Ces agents lui reprochent de les avoir poussés, griffés et mordus.

En parallèle, Diatou a déposé plainte pour violence lors de son interpellation. A noter que son compagnon,, présent au moment des faits, sera lui aussi déféré au parquet de Bobigny pour s’être interposé pendant l’altercation.

La rédaction d’Aulnaycap est en contact avec la jeune femme qui souhaite pour le moment rester dans la discrétion sur conseil de son avocat.

La championne d’Aulnay-sous-Bois Léna Kandissounon ambassadrice pour les jeunes dans le sport

Une ambassadrice de plus pour l’UNSS 93 en la personne de Léna Kandissounon qui en plus d’être athlète de haut niveau en athlétisme poursuit de brillantes études à Sciences Po Paris. Cette ancienne élève du collège Gérard Philipe d’Aulnay-sous-Bois, qui a débuté l’athlétisme au Dynamic aulnay club et a été championne de Seine-Saint-Denis UNSS de cross en 2011 est assurément un exemple à suivre !