Archives du blog

Vidéo. Interpellation mouvementée d’un mineur par la police au Blanc-Mesnil, l’IGPN saisie

Une enquête pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique a été ouverte après la violente interpellation d’un mineur au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) la semaine dernière, indique le parquet de Bobigny, jeudi 16 février.

Les investigations ont été confiées le 9 février à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a précisé le parquet de Bobigny.

Cela fait suite à une intervention d’un équipage de policiers au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), le 6 février dernier. La police des polices doit examiner ces images diffusées sur les réseaux sociaux,= qui font état de possibles violences de la part des forces de l’ordre.

Source et article complet : France3

Les jeunes qui ont agressé les policiers en janvier à Aulnay-sous-Bois n’ont pas de regret

En janvier dernier, des policers avaient été pris à partie par des jeunes dans le quartier de La Rose des Vents (Les 3000) à Aulnay-sous-Bois. Un des policiers avaient été roué de coups.

Selon les individus qui comparaissent aujourd’hui devant le tribunal de Bobigny, ce serait eux les victimes et n’éprouvent aucun regret. Pour rappel, lors d’un banal contrôle routier qui s’est envenimé, des jeunes sont venus à la rescousse d’un motard interpellé et deux policiers avaient été insultés et frappés.

Hadama Traoré, le révolutionnaire d’Aulnay-sous-Bois, violemment interpellé par la police place Wagram

Hadama Traoré, leader du mouvement La Révolution Est En Marche, avait appelé à une large manifestation place Wagram à Paris pour dénoncer le pass sanitaire. Hadama Traoré a été interpellé par la police.

On ignore pourquoi Hadama Traoré a été pris à partie par les forces de l’ordre, il semblait que la manifestation avait été autorisée.

Théo Luhaka, blessé à l’anus en 2017 lors d’une interpellation à Aulnay-sous-Bois, sort de son silence

Le parquet de Bobigny a indiqué mercredi avoir demandé que trois policiers soient jugés par une cour d’assises pour « violences volontaires » à l’encontre du jeune homme.

Absent des médias depuis plusieurs mois, Théo Luhaka, grièvement blessé lors d’une interpellation policière à Aulnay-sous-Bois en 2017, est sorti de son silence ce dimanche. Invité sur le plateau d’Affaire suivante, celui qui est devenu un symbole des violences policières a notamment réagi à la demande du parquet de Bobigny, mercredi, du renvoi devant les assises de trois policiers pour « violences volontaires » sur le jeune homme.

Le 2 février 2017, Théo, à l’époque âgé de 22 ans, avait été gravement blessé par un coup de matraque télescopique au niveau de la zone anale lors d’un contrôle de police dans la cité des 3000, à Aulnay-sous-Bois. Le jeune homme en a gardé des séquelles irréversibles, notamment une incontinence demandant une prise en charge quotidienne.

Source et article complet : BFM TV

Diatou, la femme enceinte violemment interpellée à la gare d’Aulnay-sous-Bois, déférée au parquet de Bobigny

Nouveau rebondissement dans l’affaire de la femme enceinte interpellée par la police ferroviaire à Aulnay-sous-Bois : Diatou va être déférée au parquet de Bobigny pour violence et outrage contre les agents de la sûreté ferroviaire.

Enceinte de 7 mois, elle devait se rendre au commissariat hier pour être entendue par rapport une plainte des 3 agents qui ont participé à son interpellation. Ces agents lui reprochent de les avoir poussés, griffés et mordus.

En parallèle, Diatou a déposé plainte pour violence lors de son interpellation. A noter que son compagnon,, présent au moment des faits, sera lui aussi déféré au parquet de Bobigny pour s’être interposé pendant l’altercation.

La rédaction d’Aulnaycap est en contact avec la jeune femme qui souhaite pour le moment rester dans la discrétion sur conseil de son avocat.

La SNCF communique concernant l’interpellation violente d’une femme à la gare d’Aulnay-sous-Bois

Une vidéo amateur diffusée sur les réseaux sociaux montrant l’interpellation d’une personne hier soir en gare d’Aulnay-sous-Bois fait ces dernières heures l’objet de vives discussions entre internautes, ainsi que d’interprétations trompeuses. En montrant uniquement la fin de l’intervention des agents de la surveillance générale, un moment forcément impressionnant, aucune contextualisation, ni explication n’est apportée.

La personne mise en cause venait d’être verbalisée à trois reprises, notamment car elle ne portait pas de masque, qu’elle avait craché et qu’elle voulait prendre le train sans billet. Les agents l’ont ensuite invitée à quitter la gare. Devant son refus, et un comportement agressif, cette injonction de quitter la gare est devenue contraignante.

Les images diffusées font suite à plusieurs morsures et griffures subies par les agents de la sûreté ferroviaire qui ont porté plainte et ont été entendus par les autorités judiciaires (Deux agents sont en ITT de 5 jours et un de 7 jours)

La personne s’est signalée enceinte durant l’interpellation, les agents de la SUGE ont immédiatement demandé au SAMU de la prendre en charge, par mesure de précaution. La personne qui l’accompagnait a été remise aux forces de l’ordre pour outrages et violences.

Une enquête interne est ouverte.

Source : communiqué SNCF

Interpellation à Bondy pendant laquelle Gabriel, 14 ans, a été gravement blessé au visage

Loopsider

« Certes, c’était une bêtise, mais ce qu’ils m’ont fait… » Gabriel, 14 ans, a confié sa souffrance au média Loopsider. Cet adolescent a été gravement blessé à l’œil lors de son interpellation par la police, dans la nuit du 25 au 26 mai, alors qu’il tentait de voler un scooter, à Bondy (Seine-Saint-Denis). La famille de Gabriel a déposé deux plaintes : l’une auprès de l’IGPN et l’autre auprès du parquet de Bobigny.

Le soir du 25 mai, Gabriel, 14 ans, et un de ses amis s’apprêtent à voler un scooter lorsque quatre policiers du commissariat de Bondy les voient et les interpellent. Une source policière affirme à l’AFP que l’adolescent s’est « rebellé ». L’adolescent raconte avoir été frappé à coups de pieds au visage par des policiers, après avoir été rattrapé, mis au sol et menotté. Il a ensuite emmené au commissariat.

La suite est racontée par sa famille au Bondy Blog. Dans la soirée, la mère de Gabriel a d’abord pensé qu’il était avec son grand frère, jusqu’à ce que ce dernier rentre seul au domicile familial. Dans la nuit, le commissariat appelle la famille pour signaler que Gabriel est en garde à vue et que « tout va bien ».

Plusieurs heures plus tard, ce sont les urgences pédiatriques de l’hôpital Jean-Verdier de Bondy qui préviennent la mère de l’enfant « pour lui indiquer que son fils a été transporté du commissariat à l’hôpital par les pompiers », détaille le Bondy Blog.

Source et article complet : FranceInfo

Nouvelle cabale contre l’ancien commissaire d’Aulnay-sous-Bois Vincent Lafon

Dans la nuit de samedi à dimanche à l’Île-Saint-Denis, une personne qui vraisemblablement venait de commettre un vol sur un chantier a été appréhendé par une patrouille de police, alors qu’il tentait de fuir en plongeant dans la Seine. Dans une vidéo, on entend des policiers rire et proférer des propos racistes après avoir arrêté l’individu.

Suite à la diffusion de cette vidéo, deux policiers ont été suspendus le temps que l’enquête fasse le nécessaire. Et cette nouvelle affaire cause de nouveau des tracas à l’ancien commissaire d’Aulnay-sous-Bois, Vincent Lafon, qui est aujourd’hui commissaire à Asnières-sur-Seine et chef de district dans le département des Hauts-de-Seine.

Un commissaire de terrain, proche de ses hommes mais conspué par ses détracteurs

Que ce soit pendant le mouvement des gilets jaunes ou pendant le confinement, des « bavures » policières ont été commises, avec des personnes frappées parfois sans raison, des personnes âgées plaquées au sol et des jeunes interpellés manière « Inspecteur Harry ». Pourtant, jamais les commissaires responsables des hommes ayant commis ces actes n’ont été inquiétés. Pourtant, certains médias comme Le Parisien tirent à boulets rouges sur le commissaire Lafon, qui n’était pas présent au moment des faits (il se trouvait sur l’autre rive de la Seine, sur le terrain, pour accompagner ses hommes).

Nous avions rencontré M. Lafon qui nous avait accordé une interview au sein du commissariat d’Aulnay-sous-Bois, interview que vous pouvez (re)découvrir ci-dessous :

M. Lafon nous avait expliqué son métier, les difficultés du terrain, ses missions d’investigation, sa prévention auprès des habitants, les difficultés logistiques, les tensions dans les quartier, le manque de respect pour les forces de l’ordre… Une chose est sûre, Vincent Lafon, malgré son grade, est un homme de terrain. Cependant, il s’est retrouvé dans la tourmente suite à une interpellation brutale d’un automobiliste il y a près de 10 ans. Il fut de nouveau dans la tourmente avec l’affaire Théo (une vidéo prise d’une caméra de vidéo surveillance montrait que Théo Luhaka s’était rebellé lors de l’interpellation. Vincent Lafon n’était pas présent au moment des faits). Puis c’est maintenant au tour de cette nouvelle interpellation, à l’Île-Saint-Denis, où Vincent Lafon se retrouve de nouveau sous les feux des projecteurs, alors qu’il n’était pas présent sur la vidéo.

Une personnalité qui cristallise les émotions

Bien entendu, Vincent Lafon n’est certainement pas exempt de défauts. Sa méthodologie principalement axée sur le terrain et l’action, son franc parler qui ne plait pas aux personnalités politiques et son tempérament qui gêne ses supérieurs lui donnent cette « popularité ». On pourrait lui reprocher sa personnalité et sa volonté d’agir, là où d’autres commissaires ne souhaitent prendre aucun risque pour ne pas altérer leur carrière.

Exercer dans les forces de l’ordre dans les quartiers parfois difficiles où les forces de l’ordre sont mal perçues n’est pas un long fleuve tranquille. D’autant plus que les moyens mis à disposition aux policiers ne répondent pas aux besoins du terrain, comme l’en atteste la vidéo de la visite guidée du commissariat d’Aulnay-sous-Bois par ce même commissaire Lafon :

En attendant, nous ne jetterons pas la pierre à M. Lafon, et nous laisserons les enquêteurs faire leur travail avant de critique. S’il est véritablement lié à cette affaire, laissons la justice rendre le verdict. En attendant, est-ce vraiment le moment de jeter un commissaire en pâturé compte-tenu des relations tendues entre la police et les jeunes de certains quartiers ?

Un jeune de 14 ans violemment interpellé à Aulnay-sous-Bois dans une vidéo

Les réseaux sociaux font aujourd’hui circuler une vidéo qui aurait été prise récemment, la nuit, dans l’une des cités de la ville d’Aulnay-sous-Bois.

Selon certaines sources, le jeune n’avait pas son attestation de déplacement dérogatoire, et se serait rebellé lors de son interpellation par une brigade. Les 3 agents auraient dès lors utilisé la violence pour le maîtrise, sous les yeux médusés des riverains.

Ci-dessous, la vidéo en question :

Les policiers de Seine-Saint-Denis sont à bout parce qu’ils sont toujours remis en cause

De nombreux policiers ont montré leur soutien à leur collègue dont le préfet de police de Paris avait ordonné la suspension suite à une interpellation musclée à Paris. Selon Grégory Goupil, secrétaire régional Alliance police nationale pour la Seine-Saint-Denis, les policiers sont à bout car leur parole est souvent remise en cause.

Grégory Goupil pointe du doigt la « décision de suspension de notre collègue par voie de tweet »« La suspension par tweet n’est absolument pas légitime, c’est pour ça qu’on monte au créneau parce que c’est totalement injuste », affirme le secrétaire régional Alliance police nationale dans France Info.

%d blogueurs aiment cette page :