Aulnay-sous-Bois : première rencontre entre Force Ouvrière et Bruno Beschizza

L'irréductible n° 14_Page_1Dès que la nomination de Monsieur BESCHIZZA a été connue, Force Ouvrière est intervenue pour demander une audience, afin de développer les principales revendications du personnel communal de notre ville.

Après plusieurs prises de contacts la première semaine, nous avons été reçus le jeudi
24 avril 2014. Etaient présents, pour l’autorité : Monsieur Bruno BESCHIZZA , Madame Séverine MAROUN 1er Adjoint au Maire, Madame Evelyne LAGARDE Adjoint au Maire en charge du personnel.

Une fois les présentations faites, les discussions ont portées sur :
LES COMMISSIONS
PRÉ-CAP :
Dans cette commission se discute les avancements de grade, la promotion interne, pour les trois catégories de personnel.
Pour mémoire à la dernière pré-CAP des avancements de grade nous avions obtenu la nomination de 187 agents.
PRÉ-CTP :
Instance dans laquelle nous discutons de l’organisation des services, tels que les changements de lieux, d’horaires, aménagement des locaux etc.

  • ACCIDENT DE TRAVAIL OU DE SERVICE :

Nous discutons de tous les accidents contestés par les chefs de service.

QUESTION :
Fo demande si ces instances seront maintenues ?

REPONSE :
Le Maire est ouvert au paritarisme et maintiendra ces instances qu’il juge nécessaire pour l’intérêt des agents.

COMMENTAIRE FO :
FO se félicite du maintien de ces instances que nous estimons indispensables pour la transparence des déroulements de carrière et des conditions de travail.

  • AEPC

QUESTION :
FO demande le devenir de notre association ?

REPONSE :
Celle-ci restera en l’état actuel vu que son fonctionnement semble convenir au personnel

QUESTION :
FO demande une subvention supplémentaire de 30 000 € pour l’association

REPONSE :
Des réflexions sont à l’étude.

COMENTAIRES FO :
FO sait que le personnel est attaché à l’AEPC et se félicite de son maintien en l’état actuel. Concernant FO restera très vigilant sur ce point.

  • PRIME ANNUELLE, AUGMENTATION DU REGIME INDEMNITAIRE ET REVALORSATION DU TICKET RESTAURANT

QUESTION :
FO a demandé l’augmentation de la prime annuelle échelonnée sur plusieurs années, pour arriver à une prime d’environ 1 500 €.
Nous avons également demandé l’augmentation du régime indemnitaire et de la valeur du ticket restaurant.

REPONSE :
Malgré les difficultés financières de la collectivité nous restons attentifs à vos demandes.

COMMENTAIRES FO :
Pour FO l’augmentation du pouvoir d’achat est une priorité et nous veillerons à l’aboutissement des légitimes revendications du personnel.

  • INDEMNITÉS DE DÉPART VOLONTAIRE

QUESTION :
Compter vous mettre en place cette indemnité sachant que des agents sont demandeurs de cette rupture amiable ?

REPONSE :
Effectivement, nous y réfléchissons et avons eu des demandes d’agents qui souhaitent bénéficier de ce moyen de rupture

COMMENTAIRES FO :
Nous suivons de très près ce dossier.

  • TRAVAILLEURS HANDICAPES ET RECLASSEMENT

QUESTION :
Demande de mise en place de tuteurs pour accompagner ces travailleurs ? FO demande la transparence totale sur les travailleurs handicapés, tels que le respect des 6 %, le parcours de reconnaissance, les lieux d’affectation et aménagements éventuels etc. ?
FO demande que les reclassements et les travailleurs handicapés soient positionnés en surplus dans les équipes et non comptabilisés dans les équipes.

REPONSE :
Nous envisageons d’ouvrir un grand chantier sur tous ces sujets et vous y serez associés.

COMMENTAIRES FO :
FO sera intransigeant sur ce dossier qui traine depuis plus de trente ans.

  • LA BOITE AUX LETTRES

QUESTION :
FO demande le retour de l’accueil à la DRH auquel nous étions attachés ?

REPONSE :
Effectivement il y aura un accueil mis en place dans les mois qui viennent, cela nous semble une priorité pour les agents.

COMMENTAIRES FO :
Mettre en place une boîte aux lettres à la place de trois agents était inacceptable. FO se félicite du retour de ce service qui reprend forme humaine.

  • LES RYTHMES SCOLAIRES

QUESTION :
Pensez-vous mettre en place les rythmes scolaires pour la rentrée 2014 ?

REPONSE :
Les rythmes scolaires ne seront pas mis en place pour la rentrée scolaire de septembre 2014 ; tout n étant pas réuni pour que cette mise en place se fasse dans de bonnes conditions.

COMMENTAIRES FO :
Nous restons vigilants sur ce dossier sensible.

  • LOGEMENT POUR AGENTS EN DETRESSE

QUESTION :
FO demande que des logements d’urgence soient réservés aux collègues en grande détresse ?

REPONSE :
Un point sera fait sur le patrimoine locatif pour apporter des réponses sur ce point.

COMMENTAIRES FO :
Il s’agit d’une revendication forte de notre organisation, nous rappelons qu’il y a quelques années une dizaine d’agents communaux dormaient dehors ou dans leur voiture avec leur famille ce qui est inacceptable !!!

  • PONT SUPPLEMENTAIRE POUR L’ARRIVEE DU NOUVEAU MAIRE

QUESTION :
FO demande un pont supplémentaire pour l’arrivée du nouveau maire ?

REPONSE :
Une réponse nous sera donnée dans les jours qui viennent.

COMMENTAIRES FO :
Il est de tradition à Aulnay qu’à l’occasion de l’élection du nouveau maire une journée de congé supplémentaire soit accordée à l’ensemble du personnel.

  • RECONNAISSANCE DES AGENTS DITS « VOLANTS »

QUESTION :
Pour les agents qui doivent quitter le service pour aller compléter des équipes en sous effectif nous demandons une réelle reconnaissance financière ou autres pour cette contrainte supplémentaire ?

REPONSE :
Un audit sera mené dans tous les services et ensuite nous en discuterons.

COMMENTAIRES FO :
Les conditions particulières de ces agents doivent être enfin reconnues.

  • EMPLOIS PRECAIRES :

QUESTION :
FO demande l’embauche des emplois précaires ?

REPONSE :
Un audit sera mené dans tous les services et ensuite nous en discuterons.

COMMENTAIRES FO :
Nous veillerons à ce qu’il n’y ait aucune fin de contrat abusive et appelons les agents concernés à nous contacter le cas échéant.

Source : communiqué FO communaux d’Aulnay-sous-Bois

Publié le 26 avril 2014, dans Syndicats, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Pouvons -nous savoir qui commande à la Mairie ? Est-ce la cogestion ou y a t il un responsable devant les électeurs qui tient compte de la réalité des finances de la commune qui en principe sont alimentés par les impôts locaux ?

  2. Y en a qui s’emmerdent avec du pognon, hein? J’l’ai entendu dire, moi!
    Y a des mecs bourrés de pognons… ils s’emmerdent, hein! Nous on s’emmerde pas mais on en a pas… on s’fait pas chier! Moi, j’ai trouvé une combine maint’nant. Euh.. j’achète tout a crédit alors, euh… c’est retenu sur ma paye. Y a des fins de mois, je touche tellement peu que j’sais pas si je bosse! C’est bonnard!
    Par exemple, la euh… je viens de m’acheter une maison de campagne, au bord de la mer!
    ça s’appelle comme ça, je m’excuse! je l’ai achetée à crédit, enfin, à côte de crédit… pas loin!
    C’est une maison de campagne en Normandie parce que c’est là que c’est le moins cher comme bord de mer. Enfin c’est pas là qu’il fait le plus beau, mais enfin, c’est beau déjà! Et pis, on a beaucoup exagéré avec le climat de la Normandie, hein!
    Moi je vois, j’y suis allé trois fois cet été, il a pas neigé une seule fois.
    Et puis…euh… le climat est très sain pour celui qui supporte les botes en caoutchouc.
    Et puis, le mec qu’est copain avec une grenouille, il l’emmène, elle est contente!
    Non! Évidemment! En Normandie il pleut un petit peu, mais en France, il pleut partout un petit peu. En Normandie, il pleut un petit peu partout….bon!
    Alors moi, j’ai acheté une maison merlin.
    Voyez?… Maison Merlin, cage à lapin. Bon!…
    J’ai pris un crédit personnalisé à long terme.
    Parce que chez Merlin, c’est le crédit qu’est cher, c’est pas la maison, hein!
    Parce que quand on voit la maison, on se dit :
    -C’est pas vrai? ça a pas couté ce prix là!
    -Non, non. C’est le crédit qu’est cher.
    -Ah bon, tu m’as fait peur!
    D’ailleurs, la preuve, c’est quand on a fini de payer, si on pouvait revendre le crédit, on se ferait plus de pognon qu’en revendant la maison, hein!
    Bon alors j’ai pris un crédit personnalisé à long terme.
    Personnalisé, c’est chacun le sien. A long terme, ça veut dire que c’est un prêt, si vous voulez, mais de loin… A long terme, ca veut dire que moins tu peux payer, plus tu paye. C’est à dire… euh… non, c’est pas ça!
    La formule de Merlin, c’est :
    « Pendant le crédit, tu répare c’qui s’écroule, et au bout de 15 ans, les ruines sont a toi. »
    Bon alors… euh…
    Alors déjà dans la vie, peinard, et alors au boulot maintenant, j’suis syndiqué.
    Je suis t’a F.O., Force ouvrière. Gardez vos forces, les ouvrier! F.O., c’est sérieux comme syndicat.
    « F.O., voilà un syndicat qu’il est beau! F.O., le syndicat qu’il vous faut! »
    C’est un syndicat qu’est très bien parce qu’il est le plus petit.
    C’est celui qui fait le moins grève… donc, on gagne plus.
    Quand on est obligé, on la fait, parce que sans ça, ça se verrait… mais c’est toujours nous qu’on reprend le boulot le plus vite, hein!
    Je vois a mon usine on est sept.
    C’est le plus petit, comme syndicat, c’est le plus petit. Alors il est un peu sur la corde raide.
    Si il penche trop du côté des ouvriers, les patrons payent plus.
    Et puis si il penche trop du côté des patrons, ça va finir par se voir! Vu que c’est eux qui payent, et c’est pas le but de la manoeuvre!
    Bon parce que vous comprenez, les syndicats ils sont un peu dans une situation délicate! Des fois, j’entends des ouvriers qui disent : « Oh mais, tout ça, les syndicats sont complices! »
    C’est pas vrai! pas tous! La plupart, mais pas tous!
    Parce que par exemple, prenez le problème : en France, vous avez 20 millions de travailleurs, je compte les chômeurs, hein! sans quoi ça ferait moins… 20 millions de travailleurs et il y a 2 millions de syndiqués, les chômeurs d’ailleurs!
    Bon! Alors, c’est pas compliqué. Vous allez faire la grève a 18 millions de mecs pas inscrits… C’est pas un problème, ça! Leur faire reprendre le boulot quand les revendications n’ont pas abouti… c’est plus dur!
    Parce que en 68, les ouvriers de chez Renault, ils avaient dit à Seguy :
    « Eh ben les accords de Grenelle vous avez qu’à vous les tailler en pointe! »
    Alors lui, il peut pas! C’est un homme, il est tout rouge, il a déjà autre chose…
    Ou alors il se maquille avec un gant de crin…
    Bon! Alors moi, je suis délégué syndical, moi!
    A mon usine, j’arrive le matin :
    « Camarades, nous étudierons aujourd’hui la contestation syndicale face au grand capital! Camarades, la contestation syndicale est née du capital, elle est engendrée par le capital. Le capital est donc plus important que la contestation car la contestation… ne vit pas de ce qu’elle conteste! Alors que le capital vit de sa contestation! »
    Je vais vous rassurer tout de suite : les autres ne comprennent pas non plus! Mais au moins, ça fait plaisir aux mecs de savoir qu’ils sont compris par des mecs qui comprennent des trucs qu’on comprend pas.
    Parce qu’on est pas cons, au syndicat. On fait croire qu’on comprend, hein! On est pas con!
    Et puis moi, j’ai repéré un truc : le ton compte beaucoup, les gestes aussi!
    Là, je vais vous faire un exemple :
    -Camarade balayeur, grâce au syndicat et par le truchement du dialogue, tu seras l’égal du patron! Dans le dialogue, hein! parce que dans le détail, tu sera payé moins et puis c’est toi qui continueras à balayer la cour!
    -Ah bon! J’perds pas mon boulot?
    -Non, non.
    -Oh ben, ça va alors!
    Alors, moi, comme je suis délégué, je suis très bien reçu. Je suis reçu par le patron… à la campagne :
    « Entrez, mon ami! Asseyez vous, c’est du cuir! Touchez a mon chien, vous connaissez ma femme? »
    Bon. Ou le contraire. Ca dépend de la taille du chien!
    -Bon. Alors? Vous fumez le cigare?
    -Non, mais je tousse!
    -Ah, pauv’con..
    On était en train de parler a bâtons rompus, que je préfère à brule-pourpoint parcequ’on s’brule… Bon! Quand il m’a demandé, quand c’est qu’on arrête la grève. Alors moi je lui ai repondu :
    « Ben… C’est quand vous voulez, c’est vous l’patron! ça dépend du stock! » Parce que moi, j’suis dans une usine où c’est que la grève dépend directement du stock!
    Je vais vous expliquer… Y a des usines comme ça, que la grêve dépend du stock. Par exemple vous avez: Lip… Vlan! Boussac… Vlan! Manufrance…
    Ne m’appelez plus Manufrance! La France elle m’a laissé tombé!
    Mais Zorro va arriver. Ta da ta da!
    Bon. Vous prenez des usines, comme Longwy, dans l’Est… C’est des usines qui fabriquent des pièces de fonte qui vont sur des machines a vapeur qu’on a donné aux Indes. Alors c’est dur d’en vendre, hein! Parce que, c’est des usines qui appartenaient à l’état, ça, avant! En moitié, vous savez? Ils avaient pris des parts, comme ils disent. Pour renflouer, c’était déjà trop tard!
    Puis alors, comme les gens du gouvernement ils sont pas là pour rester, parce qu’après ils se barrent, alors ils prennent un peu de… et puis il se cassent!
    Alors, les mecs, ils se retrouvent avec leurs usines. Parce que le maire de Saint-Etienne, c’est un maire communiste.
    Il savait pas pourquoi il avait été élu aussi facilement! Il vient de comprendre. Il a fait :
    « Bon sang! Mais c’est bien sûr! »
    Alors, parce que la société, c’est une chaîne… C’est une chaîne, la société!
    Salut les maillons!
    Bon. Vous avez l’état, le patron, le syndicat, l’ouvrier, la police, l’état, le patron, le syndicat, l’ouvrier, la police…
    Quand on a trop de gens qui gueulent dans la rue pour avoir du boulot, on leur envoie les flics pour leur casser la gueule.
    Ben, c’est un truc nouveau, ça vient de sortir.
    C’est que quand on a des mecs qui gueulent pour avoir du boulot, on leur casse la gueule :
    « On veut du boulot! »
    « …Salauds! »
    Vlan! Hé, ça fait toujours du boulot pour les flics alors là, si vous voulez!
    Quand y a trop de mecs dans la rue, l’état dit aux patrons :
    « Engagez-moi donc des chômeurs qui font désordre, parce qu’on doit recevoir Helmut Schmidt. »
    Bon… ça fait désordre, ça va crier avec de la pancarte. Tout ça pue! Bon. Alors l’autre, il engage les chômeurs. Et puis alors, c’est là que le stock il intervient, parce que du coup, il fabrique encore plus qu’il ne vend!
    Donc, le stock se remplit et quand le stock est plein, le patron, il peut plus bosser! Il se retourne vers son partenaire social, qu’est le syndicat et lui dit :
    « Mon pauv’gars, on va débaucher une certaine catégorie de personnel! »
    Le syndicat appelle a la grève :
    « A LA GRÈVE! » Prenez des notes, hein! parce que je vais pas répéter, hein!
    Les ouvriers :
    -Qu’est-ce qu’y a?
    -C’est la grêve!
    -Ben, y viennent d’embaucher!
    -Ben, y débauchent!
    -Ah bon, ! Salauds! Le patron, rengagez nos camarades! Aie! Euh…(Pan sur la tête) Aie! Salut Roger! T’es dans la police maintenant! Aie! Pardon , s’il vous plait, m’sieu l’agent… Aie! La République?
    -C’est par là!(Vlan!)
    Bon. Alors la grève dure des fois trois semaines, des fois même trois semaine, voire même… Y en a deux qui suivent! c’est intéressant, non?
    Pendant les trois semaines, qu’est-ce qu’il fait le patron?
    Il vend ce qu’il a dans son stock! Il a pas besoin des ouvriers qui fabriquent, pour vendre.
    Alors, au bout de trois semaines, il a tout vendu. Il dit :
    « Voilà les mecs… vous avez gagné. Je rengage tout le monde! »
    Et les mecs retournent bosser :
    « On a gagné! On a gagné! On a… à part les trois semaines qu’on a dans le…!
    « Bon, le problème, a dit le patron, y a deux problèmes : y a un problème du côte patron, et y a un problème du côte ouvrier qui se fait sentir! »
    Ca sent le problème, ici…
    Le patron, quand il rembauche les ouvriers, il est obligé de les augmenter, après la grève C’est embêtant ca! D’ailleurs, il m’a dit :
    « C’est ça le problème, parce que, vous comprenez, les ouvriers, il sont bien gentils, moi je les aime bien, moi les ouvriers, et puis il en faut! Surtout des pauvres! »
    Il m’a dit :
    « Les ouvriers, ils demandent ça. On leur donne ça! Bon, mais ils le prennent! On est embêtés! »
    Et alors du côté ouvrier, il y a un problème : C’est que la grève, c’est pas payé!
    Vous comprenez? Sauf dans les grandes administrations, mais ça, c’est pas payé, la grève Alors un mec qui dit :
    « On a gagné! On a gagné! »
    Ben, ils ont perdu trois semaines!
    Alors y avait des remous!
    « Ouais, euh… Ouais, le syndicat nous a fait faire la grève Tout ça, euh… on a gagné ta ta ta… Tu vas voir Ta ta ta! On a paumé trois semaine, oui! »
    J’ai dit :
     » Camarades, camarades! D’aucuns diront que le syndicalisme est à la société moderne ce que le mercurochrome est à la jambe de bois. A ceux là je dirai, rappelez vous l’essentiel : Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme! Le syndicalisme, c’est le contraire! »

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