C’est la Quinzaine du commerce équitable en Ile-de-France !

commerce_equitableDes animations organisées dans toute l’Île-de-France, du 3 au 18 mai, invitent à consommer autrement, en respectant l’homme et l’environnement.

Lancée en 2001, la Quinzaine du commerce équitable permet, dans toute la France, d’apprendre au grand public – ou de le lui rappeler – qu’il existe une autre façon de consommer, qui respecte à la fois l’homme et l’environnement.

De nombreuses animations sont proposées dans ce cadre, grâce à l’implication d’importateurs grossistes tels que Éthiquable, Alter Éco, Guayapi ou Éthos, de réseaux de distributeurs tels que Biocoop, Altermundi ou la Fédération Artisans du monde ou encore d’associations de promotion et de certification telles que Max Havelaar France et Écocert ESR.

Par exemple, des animations de rue, en magasin, en milieu scolaire, des marchés, des brunchs ou petits déjeuners équitables, des expos-ventes, des conférences-débats…

Parmi les temps forts, un brunch bio et équitable dans les boutiques Altermundi de Paris 3e, 11e et 18e, le 10 mai à 11h, une grande soirée « I love Fair Trade » au Café monde et médias, place de la République, à Paris le 15 mai à 18h (l’occasion de manger, échanger, imaginer et s’engager « équitable » sur l’une des plus belles terrasses de la capitale), et un carnaval éthique et solidaire à Paris le 18 mai.

Article proposé par Annie Neveu

Publié le 10 Mai 2014, dans Actualité, Commerces, et tagué , , . Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.

  1. Avatar de Romuald Weymann Romuald Weymann

    La mondialisation forcenée fait que ces initiatives, certes louables, paraissent quand même insignifiantes.

    Prenons la banane par exemple, fruit qui figure en illustration sur l’affiche.

    Fin 2012, l’UE acceptait après des années d’âpres négociations de réduire ses droits de douane frappant la banane, face aux protestations formulées auprès de l’OMC par plusieurs pays d’Amérique latine.
    Or il n’est pas certain que les conditions dans lesquelles la banane est cultivée dans ces pays puis injectée dans le circuit mondial soient spécialement respectueuses de l’humain et de l’environnement. Sans oublier la concurrence qu’elle constitue pour nos agriculteurs ultra-marins.

    Par ailleurs, si la filière du commerce équitable respecte sûrement l’humain – le producteur, mais aussi le consommateur de par la qualité des produits – n’est-il pas absurde d’acheminer depuis l’autre bout du monde des denrées qui, si elles ravissent maintes papilles, participent à la destruction de l’environnement, à moins de les faire venir à travers les océans, à la force des bras (j’ai une petite idée sur les bras que l’on pourrait utiliser, mais c’est un autre débat :p )…

    Un peu HS, je regardais avant-hier une émission sur Ushuaïa TV.
    Il était question du riz japonais, céréale emblématique de ce pays mais confrontée à la concurrence du riz mondial (le Japon est membre de l’OMC) ainsi qu’à la malbouffe venue d’Occident (restauration rapide d’un certain clown), à laquelle sont de plus en plus exposés les Japonais, notamment les jeunes.
    Cela laisse sur la paille, sans jeu de mot, les agriculteurs qui se retrouvent à laisser en jachère des hectares de champs pour éviter de surproduire, tandis que le gouvernement japonais leur versent quelques indemnités. En parallèle, le Japon est contraint, par les lois de l’OMC, d’importer un quota de riz venu des Etats-Unis et d’ailleurs, stocké dans des entrepôts d’Etat et privés.
    Absurdité encore une fois de la mondialisation forcenée.

    En fin d’émission, le chroniqueur culinaire de l’hebdo Marianne, Périco Légasse, invité pour l’occasion, se posait en défenseur des « paysans ». Et tandis que le présentateur lui demandait pourquoi utiliser ce terme qui peut paraître péjoratif, Légasse d’expliquer qu’un partisan défend son parti, un paysan défend son pays, brandissant le patriotisme culinaire. Car s’il défend le commerce équitable, il défend le commerce équitable local.
    D’ailleurs il me semble avoir aperçu dans une station de métro ou le long d’une station du RER B, je ne sais plus, une affiche sur l’AMAP, association pour le maintien d’une agriculture paysanne.

    Pour Aulnay, j’ai trouvé ces 3 adresses http://www.avenir-bio.fr/amap,seine-saint-denis,93,aulnay-sous-bois.html

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