Apprentissage : quoi de neuf ?
Entrée en apprentissage avant 15 ans, CDI apprentissage… Un décret publié au Journal officiel du vendredi 12 septembre 2014 détaille un certain nombre de modifications introduites par la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale.
Ce décret précise les conditions relatives à l’âge d’entrée en apprentissage pour les jeunes atteignant 15 ans entre la date de la rentrée scolaire et le 31 décembre, les jeunes apprentis devant avoir en principe entre 16 et 25 ans. Il tire également les conséquences pour l’ensemble des textes réglementaires de la création d’un contrat à durée indéterminée comportant une période d’apprentissage, le contrat d’apprentissage pouvant désormais être conclu à durée déterminée ou à durée indéterminée.
Un contrat d’apprentissage est un contrat de travail écrit entre un salarié et un employeur. Il permet à l’apprenti de suivre une formation en alternance en entreprise sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage et au centre de formation des apprentis.
Article proposé par Annie Neveu
Publié le 20 septembre 2014, dans Actualité, Education, et tagué Apprentissage, Aulnay, Aulnay-sous-Bois. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
Il faut savoir que ces contrats d’apprentissage sont impossibles à obtenir parce qu’aucun employeur du public ou du privé n’accepte de former un jeune et de le recruter avec un vrai contrat de travail ! Encore une loi et un décret qui ne trouveront aucune traduction matérielle concrète pour nos jeunes !
L’état et les politiques qui mettent en place ces règles pour soi-disant favoriser l’apprentissage professionnel des jeunes sont totalement déconnectés des réalités du marché de l’emploi, et aboutissent en vérité à l’effet exactement inverse ! Il serait temps que le gouvernement convoque les chefs d’entreprises publiques et privées dans tous les domaines de compétences, pour comprendre ce qui freine leur envie de recruter un jeune en apprentissage ! De cette démarche découleraient peut-être des processus voués à la réussite parce que les employeurs y trouveraient leur intérêt
Ma fille qui avait été acceptée dans un centre de formation des apprentis dans la filière sanitaire et sociale à paris pour la rentrée de septembre 2014 a dû se rabattre sur un lycée professionnel de Blanc-Mesnil où la majorité de la classe non seulement ne veut rien faire, mais passe son temps à bavarder bruyamment et à répondre plus ou moins poliment aux enseignants ! Je ne suis pas certaine que ma fille accepte d’apprendre son futur métier dans des conditions aussi pénibles !
Et j’avoue qu’en tant que maman, citoyenne et contribuable, le système éducatif actuel les conduit davantage au découragement, à la démotivation et par voie de conséquence à l’échec. La France n’a-t-elle donc rien de mieux à proposer avec l’argent de nos impôts, pour ne pas conduire un gisement potentiel de talents et de bonnes volontés au renoncement pur et simple ?