Disparition puis retour d’Inès de Drancy qui souhaitait rejoindre la Syrie pour y faire son Djihad

Déc 03

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Ines_Drancy

Image BFM TV

Inès, jeune Drancéenne de 16 ans qui étudiait au lycée Eugène Delacroix à Drancy, a disparu il y a peu. Jeune fille timide sans histoire selon sa famille, Inès s’était radicalisée soudainement et avait, à plusieurs reprises, montré sa volonté de rejoindre la Syrie et rejoindre l’un des bataillons islamiques qui combattent l’armée régulière de Bashar Al-Assad.

Sa mère avait alerté les autorités. Inès est fichée S et ne devrait pas pouvoir sortir du territoire. Selon une lettre à prendre avec des pincettes, Inès indiqua vouloir aller à la Gare du Nord, pour se rendre ensuite en Hollande et se saisir d’un nouveau passeport pour rejoindre la Turquie, principal transit des djihadistes en route vers la Syrie.

La jeune Inès a finalement été retrouvée saine et sauve et ramenée à ses parents. L’enquête est en cours pour savoir sil elle avait bien fugué pour rejoindre une faction islamique en Syrie.

Publié le 3 décembre 2015, dans Actualité, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.

  1. RV | 5 décembre 2015 à 8 h 38 min

    « Sa mère avait alerté les autorités. Inès est fichée S et ne devrait pas pouvoir sortir du territoire. »

    Le gouvernement français a, en novembre 2012, acté la suppression de l’autorisation de sortie du territoire (AST) au nom de la sacro-sainte liberté de circulation; ce qui a permis à des dizaines de mineurs de partir en Syrie mener le jihad.
    Ce n’est qu’en octobre dernier que le gouvernement a réactivé cette AST…
    La circulaire est entrée en vigueur le 1er janvier 2013. Ce n’est qu’en octobre 2015 que le gouvernement a réactivé cette AST…

    Dans un registre similaire, il est désormais question à l’échelon européen de suspendre Schengen, pour une durée de 2 ans.
    Les ministres de l’Intérieur européens s’en entretenaient hier vendredi, suite à une proposition émise par la Commission européenne.
    Espérons que cela prenne effet rapidement. Il est fort regrettable que les dirigeants européens n’aient pas pris bien plus tôt conscience des lacunes sécuritaires découlant de Schengen…

    Quant à cette jeune fille, si jamais la motivation jihadiste était retenue, se posera le problème de sa « déradicalisation », et surtout de la sincérité de la démarche.
    Parmi les mesures anti-jihadisme annoncées par le président normal figure, entre autres, la non-possibilité pour un jihadiste binational parti en Syrie ou autres zones de jihad, de revenir sur le sol français, sauf à se soumettre à un dispositif de contrôle draconien.
    Mais là aussi, comment déterminer la sincérité d’un jihadiste « repenti » ?…

    PS : à propos de la radicalisation de cette jeune fille, ont été diffusées des interviews de la mère, dont on ne voyait pas le visage. Mais on pouvait distinguer un voile islamique.
    Cette jeune fille a été élevée dans un foyer où la pratique de l’islam est ostensible.
    Où commence la radicalisation ?…

    Il y a 1 an, l’académie de Poitiers avait produit une circulaire adressée au personnel enseignant et censée leur permettre de déceler chez les élèves les « symptômes » de la radicalisation islamiste.
    Adoption de tenues vestimentaires identifiés comme musulmans, port de la barbe non taillée pour les jeunes hommes; soutien aux « causes » palestiniennes, syriennes, tchétchène etc; remise en cause à certaines parties de l’enseignement scientifique, historique. Etc etc.
    La circulaire avait néanmoins provoqué l’indignation.

    http://www.lemonde.fr/education/article/2014/11/24/l-academie-de-poitiers-fait-polemique-avec-son-precis-anti-radicalisation_4528573_1473685.html

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