Le maire du Blanc-Mesnil Thierry Meignen attaque Bruno Beschizza sur sa gestion du territoire Paris Terre d’Envol

Au dernier conseil de « Paris, terres d’envol », Thierry Meignen (Libres !) a attaqué le second (LR) sur sa gouvernance. Il regrette que les élus ne soient qu’une chambre d’enregistrement.

Les relations froides entretenues par les deux hommes, pourtant de la même famille politique, sont un secret de polichinelle. Le ton est encore monté d’un cran entre Bruno Beschizza, maire (LR) d’Aulnay-sous-Bois et président du territoire Paris, terre d’envol*, et l’ex-LR Thierry Meignen, maire (Libres !) du Blanc-Mesnil. Au conseil territorial lundi soir, le deuxième a mis en cause la gouvernance de l’EPT, visant clairement son président.

Objet du litige : une délibération lançant le projet d’espace culturel à Drancy, qui sera assumé par Paris, terre d’envol, dont les compétences incluent la prise en charge des équipements culturels de plus de 1 000 places.

«Ubuesque »

« C’est ubuesque ! Ce projet arrive sur la table… on ne sait pas trop comment », tonne Thierry Meignen. « Cette salle ne sera qu’à quelques kilomètres du Théâtre du Blanc-Mesnil, que j’ai fait rénover et agrandir l’an dernier avec l’argent de la ville. En plus de cela, en tant que ville-membre du territoire, je devrais payer celle du voisin ? Je suis libéral : je n’ai rien contre la concurrence… mais je trouve la méthode inéquitable et inélégante ! »

Le Blanc-Mesnil a voté « contre » cette délibération, tandis que Sevran s’est abstenu, « aucun plan de financement n’étant annexé au texte », indique Elsa Wanlin, maire adjointe à Sevran (Lrem).

«C’est évident que les choses sont dealées avant »

Meignen dénonce « des accords gérés de maire à maire, faisant du conseil du territoire une simple chambre d’enregistrement ». Là-dessus, il est rejoint par certains élus : « On est là pour lever la main, c’est évident que les choses sont dealées avant », regrette l’un. Un autre met en avant « la jeunesse du territoire (NDLR : créé en 2015), engendrant un fonctionnement balbutiant ».

D’autres défendent la méthode : « Heureusement que les maires se parlent entre eux autrement que lors d’une séance à 72 autour de la table », souffle un élu. Et aussi la personnalité de Bruno Beschizza, « le seul capable de dialoguer avec François Asensi (FG) et Jean-Christophe Lagarde (UDI) en même temps ! »

Bruno Beschizza est maire (LR) d’Aulnay et président du territoire Paris, terres d’envol/LP  

Contacté, Bruno Beschizza indique n’avoir « aucune envie d’entrer dans une polémique ». Mais il rappelle avoir été élu à la tête du territoire par ses pairs « afin de trouver des consensus avec des maires de tous bords politiques ».

Source et article complet : Le Parisien

Publié le 27 juin 2019, dans Politique, et tagué , , . Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Ce n’est un secret pour personne, que le Maire comme d’autres, n’aime pas Beschizza, d’ailleurs, on voit bien que ce parti est un Gag.
    Les quelques Adhérents d’Aulnay qui leur restent ont fui chaque jour le Système Beschizza et ses Collaborateurs qui interrogent de plus en plus les Administrés

  2. C’est pas très clair, vous pouvez vous expliquer dans un français correct ?

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