Vroum-vroum, Willy Sirope le livreur Rennais devenu champion du monde qui vient d’Aulnay-sous-Bois

Il vient des terrains de football d’Aulnay-sous-Bois et a été sacré champion du monde. À 36 ans, Willy Sirope rêve de fonder sa propre académie de ju-jitsu brésilien à Rennes. Son histoire est celle d’un fonceur, impatient mais humble, qui ne lâche rien.

La tour des Horizons s’élance sur une centaine de mètres, à Rennes. On trouve Willy Sirope dans une petite salle, entre des murs couleur orange qui s’effacent sous des tapis bleus. C’est là qu’il entraîne ses élèves au ju-jitsu brésilien, une discipline issue du judo. Il s’agit de « soumettre » son adversaire, en l’immobilisant au sol. Une quinzaine de pratiquants de tous niveaux s’essaient à l’exercice, sur un puzzle de mousse gondolé, en tâchant d’éviter les coins de mur et les sacs de frappe.

Les élèves le décrivent comme un entraîneur « accessible, humble, avenant et simple »« Moi, j’aime bien dormir, et c’est lui qui me pousse, assure l’un d’eux. Il a une énergie hyper-positive, il est rigoureux et exigeant avec lui-même, et il tire les autres avec lui vers le haut. » Le haut, c’est la médaille d’or du champion du monde, qu’il a rapporté fin avril des Émirats arabes unis.

Un « côté très très fonceur »

Si toutes les autres sont entassées en vrac dans un cabas de supermarché, il garde celle-ci précieusement, dans une banane à part. « Gamin, j’étais un jeune footballeur amateur, j’aurais jamais pensé aller plus loin que ça », se rappelle-t-il.

Son enfance, c’est Aulnay-sous-Bois, aux portes de Paris. « Là-bas, c’est vraiment la jungle. » Troisième d’une fratrie de quatre, Willy Sirope garde la réserve de son père, le « côté très très fonceur » de sa mère, la combativité d’un frère et de sa sœur. Son histoire, c’est celle d’un homme tenace et téméraire.

Source et article complet : Ouest France

Publié le 28 juin 2019, dans Sport, et tagué , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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