Saïd Benmouffok, professeur de philosophie à Aulnay-sous-Bois qui a perdu un enfant, interpelle les députés
Après le couac des députés de la majorité concernant l’allongement de 5 à 12 jours du congé parental suite à la perte d’un enfant, un père de famille endeuillé a tenu à leur adresser une lettre ouverte. Extraits.
Il y a une semaine, l’Assemblée nationale était sous le feu des projecteurs pour avoir rejeté un amendement visant à allonger de 5 à 12 jours le congé des parents suite au décès d’un enfant. L’affaire a pris une telle ampleur que les députés de la majorité (LREM), accusés de toutes part d’être inhumains, ont été rappelés à l’ordre par le Président lui-même. Emmanuel Macron est en effet intervenu dès le lendemain du vote, en demandant au gouvernement de “faire preuve d’humanité” sur ce dossier, selon les propos de l’Elysée.
Mais pour Saïd Benmouffok, professeur de philosophie à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis), lui-même père de famille ayant souffert du décès d’un de ses enfants, le mal est fait. Dans une tribune publiée par nos confrères de “Libération”, le cofondateur du mouvement politique “Place publique” s’exprime en tant que « père d’un d’un petit garçon, Elias, qui a vécu neuf jours » avant de décéder.
« Je vous écris également en tant que citoyen, pour vous demander une chose simple : cessez de vous justifier pour votre vote sur le congé pour deuil parental, et agissez enfin comme vous devez le faire », demande-t-il solennellement aux députés LREM. « Rien n’excusera votre refus de porter de cinq à douze jours la règle légale. Absolument rien. Arrêtez d’improviser des explications contradictoires », ajoute-t-il.
Source et article complet : Parents.fr
Publié le 7 février 2020, dans Actualité, et tagué Bébé, Congés, parents. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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