C’est un étrange cadeau de bienvenue qui a été déposé de façon anonyme devant le pavillon du 6, rue Mercier à Aulnay-sous-Bois. Ce jour-là, Mohamed Jemal constate la présence d’excréments ornés d’un ruban devant les locaux d’Un toit pour elles, l’association qui héberge des femmes sans-abri dont il est le président-fondateur.
« Quand nous nous sommes installés à Aulnay en septembre 2020, la plupart des riverains nous ont bien accueillis mais un couple nous a fait part de son mécontentement, s’inquiétant qu’on puisse amener dans leur quartier propre et calme des femmes victimes de violences ou à la rue, raconte celui-ci. Ils nous ont dit qu’au moindre problème ils appelleraient la police. »
Le 9 mars, la directrice du contrôle de l’urbanisme et de la prévention des risques sanitaires et bâtimentaires a mené une inspection dans ce pavillon en compagnie de deux policiers municipaux. « Je pensais que cette dame venait faire un don, glisse la lycéenne qui leur a ouvert la porte. Elle m’a demandé une pièce d’identité et les policiers ont commencé à prendre des photos partout. »
Source et article complet : Le Parisien

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