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Catherine Medioni : Le glyphosate de Monsanto et la santé des peuples
Pourquoi vous parler de Monsanto aujourd’hui ? Parce que je parcourais les actualités et figurez-vous que je tombe sur une information reprise partout, disant que :
« Herbicides: l’EFSA juge « improbable » le risque cancérigène du glyphosate »
Le glyphosate est ce produit tellement bon pour la santé que la consommation d’une cuillère à café à chaque repas est recommandée… Il est produit par la grande firme mondiale Monsanto, plus connu sous le nom de Round-Up, super gentil désherbant qui ne fait pas de dégâts environnementaux du tout.
Source : Extraits sélectionnés par Catherine Medioni de l’édito de Charles Sannat du 13 novembre 2015. L’intégralité du texte est consultable sur :
Le taux de pesticides dans le corps humain est plus élevé chez les Français
Les Français présentent un niveau d’imprégnation par les pesticides parmi les plus élevés, par rapport à ceux relevés dans des pays comparables. C’est ce qui ressort des résultats de la première étude du genre, publiée lundi 29 avril, et réalisée par l’Institut de veille sanitaire (InVS).
Cette enquête constitue le volet environnemental de l’étude nationale nutrition santé. Menée en 2006 et 2007, elle a porté sur un échantillon d’environ 3 100 personnes âgées de 18 à 74 ans, représentatif de la population résidant en France métropolitaine. Elle comporte deux volets. Le premier porte sur l’exposition aux pyralènes (PCB-BL ou polychlorobiphényles non dioxine-like), substances utilisées comme lubrifiants ou isolants, et aux pesticides. Le second concerne les métaux lourds.
Parmi les pesticides, les investigateurs distinguent l’exposition liée à des produits pour la plupart désormais interdits appartenant à la famille de organochlorés, et l’exposition aux organophosphorés (toujours utilisés) et aux pyréthrinoïdes.
Si « les mesures d’interdiction et de restriction d’usage semblent avoir montré leur efficacité pour les pesticides organochlorés », souligne l’InVS, ces produits ont un caractère persistant. Les niveaux retrouvés dans les urines en France sont intermédiaires entre ceux des Etats-Unis ou de l’Allemagne et ceux des autres pays européens. Mais, pour l’un des organochlorés, le 2,5-DCP (paradichlorobenzène, utilisé comme antimite ou désinfectant) le niveau moyen est dix fois plus élevé qu’en Allemagne. Une « particularité française », qui mérite d’être explorée, selon l’InVS.
Source et article complet : Le Monde Planète