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Rachid Taha en concert chez une famille de Sevran
evran, hier. Dans le salon de la famille Lechlech, devant une trentaine d’amis et de voisins, le chanteur algérien Rachid Taha a retrouvé ses sensations des débuts. « On chantait dans les cafés. Tout près des gens. C’est une proximité que j’aime. D’ailleurs, encore aujourd’hui je vais facilement au contact des gens », sourit-il, entouré des enfants de la famille. La benjamine Samia, 11 ans, qui ne le connaissait « pas très bien », pense qu’il chante des chansons algériennes. « Je ne suis pas que cela. Je suis rock et punk aussi », rappelle celui qui s’est fait connaître en France avec sa très mélodieuse « Douce France » et qui s’est produit il y a peu avec les Clash. Dans le salon des Lechlech, hier soir, c’est la joie. Rachid, entouré de deux musiciens, Hakim (fidèle des fidèles, spécialiste de chaabi) à la mandole et Kenzie au synthé (spécialiste du raï), entonne un air engagé contre le mariage arrangé, suivi d’un raï plus « Rock the casbah ». La salle reprend en chœur les chansons. Certains dans la salle promettent qu’ils se rendront à leur prochain concert. D’autres n’osent pas. « Je préfère être là », confie un homme né à Oran. C’est aussi ça le concert d’appartement : apporter la musique au plus près des gens.
Les musiciens joueront en concert le 16 novembre à Sevran, à 20h30, à la salle des fêtes. Tarif : de 7 € à 14 €).