Philippe Gente interpellé par l’association Croix-Blanche à Aulnay-sous-Bois
« Monsieur l’Adjoint au Maire,
Nous venons de lire le tout dernier Oxygène n°178, en date du 13 mai 2013, et la page 14 nous a quelque peu interloqués…
Vous n’avez cessé de nous répéter qu’aucun architecte n’était mandaté pour le projet Croix-Blanche et aujourd’hui, nous apprenons que l’agence « Dialogue Urbain » (qui s’était occupé des scenarii du mois de juin 2011 et dont les plans masse avaient fait l’unanimité auprès des habitants sur leur manque de réflexion et leur médiocrité) semble toujours faire partie du projet selon le rédacteur de l’article, Monsieur Lombard.
Serait-ce une erreur de ce rédacteur ? Ou bien comptiez-vous informer les membres du Comité de Pilotage que le travail du programmiste était couplé avec cette agence ?
Par ailleurs, dans quelles conditions le marché de maîtrise d’œuvre (toujours un marché public) a t-il été passé ?
Enfin, maintenez-vous que le dernier mot reviendra au Conseil municipal, comme nous pouvons le lire dans le dernier paragraphe de l’article en question , et contrairement aux promesses de Monsieur Segura d’organiser un référendum de quartier si une pétition de plus de 1 000 signatures lui parvenait ? A moins que vous ne reveniez à nouveau sur une telle annonce ?
Les habitants du quartier se sont pliés aux exigences de la Municipalité en matière de concertation dans le cadre de la démocratie participative. Mais les riverains commencent vraiment à se lasser de ces changements de ton, de ces revirements à répétition, et se posent de nombreuses questions quant à la capacité de nos dirigeants locaux à prendre des décisions franches. Le passage en force n’est ni la solution pour la Municipalité, ni pour les habitants du quartier.
Voyez-vous, en vous envoyant un tel mail, nous n’espérons pas avoir de réponse de votre part. Nous savons que depuis un certain temps vous avez pris la décision (ou peut-être l’a-t-on prise pour vous) de ne plus répondre à l’association QCBE. En revanche, si nous persistons à vous écrire, c’est pour laisser des traces écrites destinées au juge administratif qui aura à trancher, tôt ou tard, sur nos différends, et qu’il puisse se rendre compte que nous faisons preuve de bonne foi à l’égard de la municipalité.
Car malheureusement nous comprenons (« enfin » vous vous direz !) que l’issue démocratique et référendaire, tant promise par Monsieur le Maire, ne verra jamais le jour.«
Souce : Lettre de l’Association de Défense du Quartier de la Croix-Blanche et de ses Environs (QCBE)
Publié le 14 Mai 2013, dans Associations, Politique, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Philippe Gente, QCBE. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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