Le transport aérien, un risque pour la planète ?

Airbus-A380Les trois grands aéroports franciliens ont reçus 83,6 millions de passagers, dont 37,4 millions de passagers internationaux et près de 2,4 millions de tonnes de fret.

Cette intense activité économique et sociale, 30 milliards d’euros et 2 % du salariat français, a son revers. La consommation énergétique de l’aviation francilienne, plateformes aéroportuaires comprises, est du même ordre de grandeur que l’ensemble du transport routier soit 57,45 térawatts-heure pour l’aviation contre 63,6 pour la route. La production de C02 des avions est semblable à celle de la route mais leur production d’oxydes d’azote est beaucoup plus importante car ceux-ci sont non catalysables.

Le bruit des avions touche près du quart de la population et lui fait courir des risques sanitaires importants: hypertension, insomnies … Il diminue la valeur des logements situés sous les couloirs aériens.

La circulation automobile et le trafic aérien ne sont pas à égalité: les conducteurs paient des taxes importantes sur le carburant alors que le kérosène est détaxé. L:importation massive de produits fragiles, à consommer rapidement ou à haute valeur ajoutée, pénalise les productions françaises. En 1960, le fleuriste francilien vendait les roses de Seine-et-Marne voire de Hollande … Beaucoup de producteurs locaux ont disparu, tués par les importations de roses du Kenya et de haricots vert du Maroc.

Source et article complet : Dossier liaison n°154

Publié le 21 septembre 2013, dans Santé, Transports, et tagué , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

Laisser un commentaire