Coulisses des municipales 2014 à Aulnay-sous-Bois : quand Jean-Christophe Lagarde défie Bruno Beschizza
« On te traite de voyou, tu es plutôt un flibustier, capable d’aller à la hussarde sans pavillon royal », lui a un jour lancé son allié l’ex-socialiste Jean-Marie Bockel [NDLR : parlant de Jean-Christophe Lagarde]. S’il est un peu filou, il est aussi futé. Quand il obtient seul une victoire parce qu’il « ne doi[t] rien à personne », Lagarde ne cède rien. En juin 2013, l’UMP Bruno Beschizza annonce sa candidature à la mairie d’Aulnay-sous-Bois, troisième ville la plus peuplée de la Seine-Saint-Denis. Lagarde entre dans un triptyque colérique : « Je ne te donnerai pas Aulnay, Aulnay ne sera pas UMP, je ne céderai pas. » Il tient parole et déploie son énergie au profit du concurrent UDI.
Selon le récit d’un cadre local de l’UMP -que conteste Lagarde-, une semaine avant le premier tour, le Drancéen convoque les deux rivaux. « Persuadé que son candidat arrivera en tête, il explique à Beschizza comment il devra se positionner sur l’affiche du second tour ! » se souvient un proche de ce dernier. Finalement, l’UMP arrive largement en tête. Au petit matin, le téléphone de Beschizza sonne. Lagarde n’appelle pas pour lui souhaiter son anniversaire. « Bruno, tu m’humilies ! » hurle-t-il, exigeant six conseillers municipaux centristes au lieu de quatre.
Source et article complet : L’Express
Publié le 24 décembre 2014, dans Municipales 2014, Politique, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, Jean-Christophe Lagarde. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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