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Municipales 2014 à Aulnay-sous-Bois
Hervé Suaudeau : Droit de réponse sur un article prêtant nombre de propos erronés
L’article « Dans les coulisses de la campagne des municipales 2014 à Aulnay-sous-Bois : le départ d’Alain Boulanger » est constitué en grande partie d’erreurs grossières. Il s’appuie notamment sur une conversation téléphonique à bâtons rompus dont on ne m’a pas dit qu’elle allait constituer une publication malgré mes demandes. Même si certains de mes propos ont correctement été retranscrits, jamais je n’ai été contacté sérieusement pour confirmer une quelconque interprétation de mes dires et je m’inscris en faux contre cette fausse interview. Nombre de phrases qui me sont prêtées sont, soit erronées, soit carrément contraires à ce que j’avais indiqué. Un tel manque de consistance est incompréhensible.
Cet article considère la campagne que nous avons menée au sein de la liste « Vivre Mieux Ensemble à Aulnay-sous-Bois » comme une suite de rivalités et ambitions. Or, à part M. Boulanger qui tentait de nous mener sur ce genre de discussion de boutique, cette campagne s’est déroulée dans un climat de camaraderie et confiance que je n’avais jamais connu auparavant. Seul comptait le résultat de l’équipe, et une solide amitié est née et demeure entre nous. Preuve en est, la naissance de l’association « Vivre Mieux Ensemble » qui a même étendu la diversité initiale.
Voici les erreurs que je souhaite voir corrigées au nom de l’amitié que je porte à tous les colistiers qui sont restés jusqu’au bout dans une démarche intègre et désintéressée :
- Contrairement à ce qu’indique l’article Alain Boulanger ne s’est pas engagé sous l’étiquette EELV et Alain Amédro ne s’est pas « rallié » à différents partis de gauche. Notre liste citoyenne locale était indépendante de toute consigne d’état-major. Cette liste n’a pas été présentée mais seulement soutenue par des partis politiques (EELV, Ensemble ! et le PG). La nuance est de taille, notre profession de foi l’atteste et c’est justement ce refus d’être soumis qui n’a pas plu à certains.
- L‘ami et militant MoDem qui nous a soutenu, n’a pas rejoint Ensemble ! mais Nouvelle Donne. D’après la première version de l’article, il n’aurait même « jamais caché ses idées d’extrême gauche » ! Ces propos sont totalement faux, farfelus et destinés à tenter de brosser un portrait d’une liste renfermée sur quelques idées. Au contraire, le militant MoDem soutenait ouvertement des positions centristes ce qui faisait justement la richesse de notre liste. Les discussions étaient respectueuses et fécondes !
- L’article prétend ensuite connaître « Les ambitions variées des colistiers » et les « négociations » de place. Pourtant la seule personne qui avait une ambition de place, et je l’ai pourtant dit au téléphone à M. Kubacki (a-t-il oublié ?), était celui qui a justement quitté la liste. Les pénibles discussions de boutique n’ont eu lieu qu’avec cette personne. Tous les autres colistiers se retrouvaient sur la construction de notre programme sans jamais faire une quelconque demande personnelle. Cela peut paraître dur à croire dans le monde politique actuel, mais c’était précisément ce qui valait l’originalité et la solidité de notre liste qui a réussi à tenir une position unie pour l’entre-deux-tours malgré nos origines politiques variées. Nous avons même tenu bon malgré les nombreuses pressions que nous avons subies de M. Boulanger et de M. Otmani qui exigeaient qu’on se prononce pour un camp dès le premier tour (les deux ayant rejoint les deux camps adverses). C’est à partir de ce moment-là, et aux vues de l’absence de motivation et d’implication de M. Boulanger, que sa troisième place promise dès le départ (contrairement à ce qui est indiqué dans l’article) a commencé à être reconsidérée, M.Boulanger ayant décidé de quitter notre mouvement citoyen. Sur ce dernier point, j’admets que les propos que j’ai tenus au téléphone n’étaient pas forcément limpides mais une simple demande de confirmation aurait évité d’écrire ces énormes contre-vérités.
- L’article prétend ensuite faussement que « des militants écologistes purs et durs comme Hervé Suaudeau disaient être sûrs de pouvoir passer devant Gérard Ségura au premier tour pour finalement l’emporter au second face à la Droite ». D’où vient cette affirmation que j’aurais immédiatement démentie si on me l’avait présentée ? Prétendre cela n’est pas sérieux quand on connaît l’avantage stratégique que possède un maire sortant. Pour mobiliser notre enthousiasme nous avions certes l’espoir fou de tenter de passer devant le maire sortant mais nous savions que c’était quelque-chose de quasiment impossible. Cet enthousiasme manquait justement à la personne qui a quitté notre liste et sans cet enthousiasme, nous n’aurions pas fait le score que nous avons eu.
- La question de la vidéo me prête là aussi des propos que je n’ai pas dit. J’ai précisé que je ne savais plus trop dans quel ordre avait été faite la vidéo et qu’il était possible que certaines personnes au tournage étaient plus ou moins dans l’ordre pressenti de la liste (ordre qui n’était pas encore totalement fixé). Celui qui avait encore la 3e place promise, déjà en grand froid avec la liste, nous avait déjà parlé de démission éventuelle, et n’avait pas répondu aux rendez-vous pour faire les premières scènes du tournage. Cela confirmait, là aussi, qu’il n’avait pas les épaules pour la place qu’il prétendait avoir sans effort. J’ai précisé effectivement que les alliances politiques pouvaient peut-être expliquer l’ordre (et pas le « verrouiller ») mais franchement, ce genre de détails était mineur pour nous face à la logistique d’un tournage d’une journée mobilisant une centaine de personnes sur neuf lieux de la ville quelques jours avant le scrutin (jolie vidéo dont on est fier, à revoir ici).
- Quant à notre prétendu désistement envers Gérard Ségura et la prétendue avance que nous aurait fait perdre le départ de M. Boulanger, c’est là aussi farfelu. D’une part l’entre-deux-tours a donné tort à la première hypothèse et d’autre part le départ du N°3 ne nous a pas forcément fait perdre la barre des 10 % d’autant plus que son remplaçant est une personne d’une immense qualité. À ma surprise, ce départ a été vu positivement par nombre d’électeurs qui hésitaient encore à voter pour nous. Certains peuvent toujours prétendre le contraire pour se rassurer.
Je termine ce trop long relevé de ces erreurs et faux propos qui m’ont été portés mais nous pourrions encore continuer. Je regrette vivement que cet article faussement neutre ne présente que les dires d’une seule personne, opinions déguisées en vérités et glissées fallacieusement dans mes propos dont certains ont été inventés. J’appelle toutes les Aulnaysiens à refuser toute conversation orale avec AulnayCap et se contenter d’écrit face à cette méthode organisant un déni d’information. [NDLR : nous regrettons cet appel d’un homme qui, malgré son prétendu retrait de la scène politique, est candidat aux régionales 2015 en Ile-de-France, et utilise son blog qu’il héberge chez lui en le qualifiant « d’indépendant ». Chez Aulnaycap, aucune personne n’est encartée et aucun rédacteur n’est candidat aux élections régionales car nous souhaitons joindre les actes à la parole : l’indépendance totale de l’information et de son orientation]
Hervé SUAUDEAU, membre de la liste « Vivre Mieux Ensemble », le 4 décembre 2015.
Coulisses des municipales 2014 à Aulnay-sous-Bois : quand Jean-Christophe Lagarde défie Bruno Beschizza
« On te traite de voyou, tu es plutôt un flibustier, capable d’aller à la hussarde sans pavillon royal », lui a un jour lancé son allié l’ex-socialiste Jean-Marie Bockel [NDLR : parlant de Jean-Christophe Lagarde]. S’il est un peu filou, il est aussi futé. Quand il obtient seul une victoire parce qu’il « ne doi[t] rien à personne », Lagarde ne cède rien. En juin 2013, l’UMP Bruno Beschizza annonce sa candidature à la mairie d’Aulnay-sous-Bois, troisième ville la plus peuplée de la Seine-Saint-Denis. Lagarde entre dans un triptyque colérique : « Je ne te donnerai pas Aulnay, Aulnay ne sera pas UMP, je ne céderai pas. » Il tient parole et déploie son énergie au profit du concurrent UDI.
Selon le récit d’un cadre local de l’UMP -que conteste Lagarde-, une semaine avant le premier tour, le Drancéen convoque les deux rivaux. « Persuadé que son candidat arrivera en tête, il explique à Beschizza comment il devra se positionner sur l’affiche du second tour ! » se souvient un proche de ce dernier. Finalement, l’UMP arrive largement en tête. Au petit matin, le téléphone de Beschizza sonne. Lagarde n’appelle pas pour lui souhaiter son anniversaire. « Bruno, tu m’humilies ! » hurle-t-il, exigeant six conseillers municipaux centristes au lieu de quatre.
Source et article complet : L’Express
Les requêtes d’Aulnay Environnement en attente de réponse des ex-candidats aux municipales 2014 d’Aulnay-sous-Bois
Aulnay Environnement avait écrit aux 4 listes de candidats déclarées dès novembre 2013 (documents joints) pour les rencontrer et leur proposer un questionnaire.
Nous avons été reçu par Alain Amedro et Hervé Suaudeau pour la liste « Vivre mieux ensemble » le 16 décembre 2013.
Nous avons été reçu par Gérard Segura et Guy Challier pour la liste « Aulnay avance » le 4 février.
Nous avons été reçu par Frank Canarozzo le 7 mars.
Nous avons reçu un courrier de Mr Chaussat en date du 30 décembre qui concluait : « nous aurons le moment venu l’occasion d’en débattre » nous sommes dans l’attente.
Nous avons demandé aux 4 listes des réponses écrites à notre questionnaire : nous n’avons rien reçu à ce jour.
Nous avons des promesses de réponses.
En effet nous ne voulons pas commenté les programmes, les candidats sont à même de répondre à notre questionnaire, les électeurs et nos adhérents sont à même de lire les réponses (que les candidats peuvent rendre public ou accepter que nous le fassions) ou les programmes des uns et des autres.
Les autres listes déclarées récemment peuvent aussi répondre à notre questionnaire bien sûr.
Nous voulons à tout prix préserver l’indépendance associative.
Notre action depuis 25 ans et les questions que nous soulevons ont de l’impact et font avancer nos objectifs.
La révision du PLU et le retour au COS (coefficient maximum d’occupation des sols) annoncés par les premiers programmes publiés c’est « grâce à nous » : Adhérez à Aulnay Environnement…
- Après les élections nous voulons « négocier » la délibération de révision du PLU car elle détermine le cadre de la concertation avec la population et les associations.
Mais sans attendre la révision (qui peut durer plus de 2 ans) nous voulons une modification du PLU qui revienne rapidement sur les modifications que nous avions dénoncées : suppression du COS, facilitation des divisions de terrains en zone UG (pavillonnaire) … (il faut pour nous annuler toutes les modifications des zones UD et UG de 2009)…
Ceci est nécessaire aussi pour la prévention des inondations.
Nous demandons aux futurs élus une réunion sur ces sujets dans les meilleurs délais, sans attendre le 19 juin et l’anniversaire des inondations.
Source : communiqué Aulnay Environnement
Six villes basculent à droite en Seine-Saint-Denis, dont Aulnay-sous-Bois
Saint-Ouen, LeBlanc-Mesnil et Bobigny, trois bastions rouges, ont été remportés par ladroite, qui gagne aussi trois villes socialistes et divers gauche: Aulnay-sous-Bois, Villepinte et Livry-Gargan.
HISTORIQUE. Trois fiefs du PCF submergés par la vague bleue (lire ci-dessous), mais aussi Aulnay-sous-Bois et Villepinte, perdues par l’UMP en 2008 et qui reviennent dans le giron de la droite, ou, plus inattendue, la victoire du jeune Pierre-Yves Martin, 33 ans, à la tête d’une coalition avec l’UDI, contre Alain Calmat (DVG) qui s’attendait à décrocher un 4emandat à Livry-Gargan.
Hier soir, le sénateur-maire (UMP) des Pavillons-sous-Bois, Philippe Dallier jubile au côté de Bruno Beschizza, nouveau baron de la droite en Seine-Saint-Denis. « C’est historique, même en 1983 on n’avait jamais vu une telle victoire ! Le PS et le PC sont en pleine débâcle ! » claironne le parlementaire qui lorgne déjà sur la présidence du Grand Paris en 2016.
L’élection a pris des allures de grand chamboule-tout
Pour le président (PS) du conseil général, Stéphane Troussel, « le résultat de ces municipales sonne comme un avertissement sévère à l’égard du gouvernement et du président de la République ». Il estime qu’il est « urgent de donner des signes clairs aux citoyens ». Le chef de file du PCF dans le département, Hervé Bramy, est resté injoignable hier soir.
Dans l’ensemble du département, l’élection prend des allures de grand chamboule-tout : dix maires sortants ont été battus, dont Eric Raoult (UMP) au Raincy ou encore Raymond Coënne (UMP) à Coubron, tous deux devancés par des dissidents de droite. Les communistes, qui perdent trois villes, en gagnent tout de même deux : Montreuil, l’ex-verte, et Aubervilliers, l’ex-PS.
A noter, la seule conquête du PS, Bagnolet, qui était communiste depuis 1928. Sans surprise, Michel Pajon (PS, 42,9 %) a été réélu à Noisy-le-Grand, Sylvine Thomassin (PS, 47,4 %) a gagné à Bondy, Laurent Rivoire (UDI, 58,5 %) à Noisy-le-Sec, Corinne Valls (DVG, 49 %) à Romainville, Claude Capillon (UMP, 49,4 %) à Rosny-sous-Bois, Stéphane Gatignon (EELV, 50,6 %) à Sevran, Azzédine Taïbi (PC, 50,3 %) à Stains et Carinne Juste (FG, 43,3 %) à Villetaneuse.
Source et image : Le Parisien du 31/03/2014
Communiqué de la liste Unité et Résistance, soutenue par le Parti Ouvrier Indépendant d’Aulnay-sous-Bois
Les résultats du premier tour du dimanche 23 mars 2014 à Aulnay l’ont confirmé : l’immense majorité de la population rejette la politique d’austérité du gouvernement Hollande – et de ceux qui le soutiennent- appliquant les exigences de l’Union européenne.
22.725 électeurs d’Aulnay – soit plus de la moitié – se sont abstenus ou ont voté blanc, particulièrement dans les quartiers populaires du canton Nord, où l’abstention s’élève jusqu’à 64.93 % !
La liste du maire PS sortant G. Segura, malgré le soutien de la section locale du PCF, est durement sanctionnée : avec 5910 voix et 26,6 %, il perd 3745 voix par rapport au premier tour de 2008 (- 18.20 %).
Nul ne saurait reprocher aux travailleurs, à la population, d’avoir refusé de voter pour ceux qui soutiennent la politique du gouvernement. Avec le pacte de responsabilité, celui-ci a décidé de faire cadeau de 30 milliards d’euros d’allocations familiales aux patrons et de tailler 50 milliards d’euros dans les dépenses publiques. Soit 6.5 milliards d’euros de coupes dans les dotations aux communes d’ici 2017 et 8 millions d’euros environ pour une ville comme Aulnay.
Comme le disait une étudiante de notre liste, « avec le cadeau de 30 milliards offerts aux patrons, c’est un million de vrais emplois que le gouvernement pourrait proposer aux jeunes dans l’enseignement, dans les hôpitaux ou les services municipaux. » N’est-ce pas ce qu’attendent des millions de jeunes et leurs parents, devant l’angoisse de l’augmentation du chômage ?
Au lieu de cela, le gouvernement Hollande et le ministre Montebourg accompagnent les plans de licenciements et les fermetures d’usines comme PSA. G. Segura a relayé cette politique en prônant une illusoire « réindustrialisation » et en refusant d’exiger le maintien de l’activité automobile de PSA et de tous les emplois sur le site d’Aulnay.
Malgré la lettre ouverte au maire qui a reçu le soutien de 600 parents et enseignants contre la mise en place de la réforme dite « des nouveaux rythmes scolaires », G. Segura a décidé de la mettre en place à la prochaine rentrée. Pourtant, 2700 maires dans tout le pays refusent d’appliquer cette contre-réforme qui « territorialise » l’école.
Etonnant silence unanime de la part des 6 listes présentes (autres que la nôtre) sur la Métropole du Grand Paris. Et pourtant : au 1er janvier 2016, les 123 communes des départements 92, 93, 94 verront la quasi totalité de leurs prérogatives retirées et concentrées entre les mains d’un conseil de la métropole du Grand Paris.
Notre liste, Unité et résistance, a obtenu 284 voix et conforté le regroupement de travailleurs du public et du privé, de jeunes, de chômeurs. Nous proposons à tous de continuer à agir ensemble contre la politique du gouvernement et de l’Union européenne.
Défendre la démocratie communale, les services publics et les agents territoriaux
contre la Métropole du Grand Paris
Pour la préservation de la même école pour tous les enfants :
Non à l’application de la réforme des « rythmes scolaires » ! Non à la territorialisation de l’école !
Non à la hausse des loyers d’Aulnay Habitat !
Contre la politique d’austérité du gouvernement Hollande ! Non au pacte de responsabilité !
Pour la rupture avec l’Union européenne !
REUNION PUBLIQUE MERCREDI 16 AVRIL à 19h30
SALLE DUMONT (Près de la gare RER)
Source : communiqué Liste Unité et Résistance
Municipales à Aulnay-sous-Bois : plusieurs colistiers de Jacques Chaussat rejoignent Gérard Ségura
Plusieurs informations envoyées à la rédaction nous confirment qu’au moins 3 colistiers de la liste « Aulnay Demain », menée par Jacques Chaussat, ont ouvertement pris position en faveur de la liste « Aulnay Avance » menée par Gérard Ségura.
Pour rappel, Jacques Chaussat a donné pour consigne dès lundi de voter pour Bruno Beschizza après que celui-ci ait accepté 6 colistiers de a liste « Aulnay Demain », dont Jacques Chaussat.
Les 3 colistiers en question dénoncent :
- La manière dont les négociations se sont déroulées (l’ensemble des colistiers n’aurait été prévenu que mardi soir, soit après le dépôt de la liste)
- Aucune discussion n’aurait eu lieu entre les colistiers pour savoir quelle position prendre par rapport aux solutions envisageables. La décision aurait été prise par Jacques Chaussat directement
- L’absence de prise en considération des valeurs véhiculées par le Centre par la liste UMP
Si les jeux sont faits selon Bruno Beschizza, reste à savoir s’il pourra atteindre les 54% espérés au soir du second tour et si l’impact de cette division au sein de la liste « Aulnay Demain » aura un impact ou non.
Communiqué Ensemble et Parti de Gauche à Aulnay-sous-Bois : « Vivre Mieux Ensemble à Aulnay, le collectif a de l’avenir ! »
Avec 9,12 % des suffrages, la campagne que nos organisations ont menée avec l’ensemble du collectif «Vivre Mieux Ensemble à Aulnay» a porté ses fruits.
«Vivre Mieux Ensemble» n’a certes pas gagné le pari d’être en tête de la gauche, mais dans un contexte de vote sanction contre le gouvernement et contre l’équipe sortante, le résultat obtenu est très bon. Il confère à l’ensemble de la liste des responsabilités pour construire une gauche démocratique et intransigeante à Aulnay.
Collectif citoyen rassemblant dans la diversité, notre liste de la gauche humaniste, écologiste et solidaire, «Vivre Mieux Ensemble», a, dans tous les moments, élaboré collectivement ses documents de campagne et sa façon de la mener. C’est un bien précieux, une première façon de prendre directement nos affaires en main et de construire un collectif.
L’assemblée de l’ensemble des colisitiers a élaboré une position commune au soir du premier tour. Elle est distribuée en ce moment dans la ville et caractérise bien les responsabilités de l’équipe sortante dans l’arrivée d’une droite réactionnaire à un tel niveau dans notre ville.
Une gauche a failli, elle a été sanctionnée. Une autre gauche émerge à Aulnay. Elle est à construire avec toutes les bonnes volontés.
Beschizza, c’est l’assurance d’une politique hostile au service public et l’égalité sociale et civique, une droite sécuritaire qui préfère la répression à la mise en oeuvre de politiques en faveur des plus démunis, c’est une droite qui surfe sur les fantasmes véhiculés par l’extrême droite (comme une hypothétique théorie du genre dans les écoles), c’est une droite bling-bling à la Sarkozy, une droite fière de l’expulsion des sans-papiers, une droite hostile à l’égalité des droits entre hétéros et homos, une droite hostile à l’extension des droits des étrangers…
Cette droite, nous l’avons toujours combattue, nous la combattons, et nous la combattrons jour après jour dans les urnes et sur le terrain.
EELV soutient Ségura à Aulnay-sous-Bois, malgré Alain Amédro
C’EST UN SOUTIEN EXPLICITE que la direction nationale d’Europe Ecologie vient d’apporter au maire PS d’Aulnay. Le logo et un mot de sa secrétaire nationale Emmanuelle Cosse apparaissent en bonne place sur la profession de foi de Gérard Ségura, en ballottage défavorable face à l’UMP. Mais la prise de position fait bondir Alain Amédro, ex-tête de liste écologiste, vice-président du conseil régional. Avec 9,12 % des voix, celui-ci ne pouvait se maintenir au second tour. Il a en revanche fait savoir dès lundi qu’il n’appellerait pas à voter pour le sortant PS, qu’il qualifie de « maire autocratique et clientéliste ».
« Ce que fait Emmanuelle Cosse est scandaleux, et va à l’encontre de nos statuts qui laissent la primauté des décisions aux militants locaux », martèle Alain Amédro. Ce dernier affirme avoir fait l’objet de « pressions et menaces ». Il accuse Emmanuelle Cosse de lui avoir laissé entendre qu’il pourrait perdre son fauteuil de vice-président régional. « C’est faux, je lui ai simplement dit qu’il n’était pas un militant lambda. Les socialistes lui en veulent beaucoup, il ne devra pas s’étonner s’ils tentent de lui retirer sa vice-présidence », s’agace la patronne d’Europe Ecologie. Elle précise : « Nous avons pris la décision lundi d’attribuer le logo à Gérard Ségura. Nous sommes ancrés à gauche. On ne regarde pas ailleurs quand il y a des combats électoraux. »
« On ment aux électeurs en prétendant faire barrage à la droite. Mes voix additionnées à celle de Gérard Ségura ne suffisant pas à empêcher la droite de passer », rétorque Alain Amédro.
Source : Le Parisien du 27/03/2014
Personnes handicapées : appel à témoignages en cas de difficultés pour l’accès au vote
Accessibilité des lieux de vote, respect du secret du vote… Dans le cadre des élections municipales, le Défenseur des droits appelle toute personne en situation de handicap ayant rencontré des problèmes dans l’exercice de son droit de vote lors du premier tour à le saisir en ligne.
Absence de panneaux d’information extérieur adaptés (caractères agrandis et contrastés), de plans inclinés, d’isoloirs spécifiques, refus des chiens-guides d’aveugles,… Toutes les réclamations et témoignages peuvent aider le Défenseur des droits à diffuser auprès des collectivités un certain nombre de bonnes pratiques concernant l’accessibilité des bureaux de vote, notamment en vue du second tour des élections municipales et des élections européennes du dimanche 25 mai 2014. Il est également possible de contacter le Défenseur des droits par téléphone au 09 69 39 00 00.
L’accessibilité des bureaux de vote et des opérations électorales aux personnes handicapées (handicap, notamment physique, sensoriel, mental ou psychique) a été établie par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
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