Meurtre d’Audrey Verdol : 20 ans de réclusion pour Olivier Ferdinand originaire des Mille-Mille à Aulnay-sous-Bois
La cour d’assises de Seine-Saint-Denis a condamné mercredi un homme de 30 ans à 20 ans de réclusion pour le meurtre de sa compagne, Audrey Verdol.
Celle-ci, une jeune Guadeloupéenne, avait été retrouvée à l’état de quasi-squelette dans une forêt en 2009.
La cour a suivi l’ensemble des réquisitions de l’avocat général, qui demandait en outre la requalification des faits – « enlèvement et séquestration suivis de mort » – en « homicide volontaire aggravé ».
« Je n’ai rien fait ! »
Olivier Ferdinand, manutentionnaire originaire de la cité des Mille-Mille à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), comparaissait depuis jeudi à Bobigny, où il n’a eu de cesse de clamer son innocence.
« Je ne comprends pas votre décision. Je n’ai rien fait ! Je vais faire appel », a réagi à l’énoncé du verdict l’accusé, sourcils froncés, crâne rasé et manteau noir.
Jeune fille sans histoire, Audrey Verdol, 21 ans, avait disparu le 11 avril 2009 après avoir quitté son appartement du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). D’après ses proches, elle projetait de se rendre à un concert à Toulouse pour le week-end.
« Un soulagement pour sa famille »
Son corps avait été découvert par un promeneur sept mois plus tard, dans une forêt de Montgé-en-Goële (Seine-et-Marne) : le Bois de l’Homme-Mort. Sa tête, en état de décomposition, était recouverte d’un sac plastique et au niveau de son cou pendait un tissu avec deux noeuds.
« Cette condamnation est un très grand soulagement, surtout pour sa famille qui a vécu un grand calvaire et va enfin pouvoir essayer de faire son deuil. Sa culpabilité est évidente », s’est félicité l’avocate des parties civiles, Malika Larbi.
Déjà condamné à 19 reprises, notamment pour des violences, Olivier Ferdinand avait été renvoyé dans cette affaire en 2013, après de multiples auditions. En cause : le bornage de son téléphone et de celui d’Audrey, repérés ensemble le jour de sa disparition. Mais aussi ses déclarations contradictoires sur son emploi du temps.
Source et article complet : Ouest France. Photo : Le Parisien
Publié le 29 janvier 2015, dans Actualité, Faits divers, Justice, et tagué Audrey Verdol, Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Meurtre, Olivier Ferdinand. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
Poster un commentaire
Comments 0