L’UDI et l’UMP s’entendent enfin sur les candidats en Seine-Saint-Denis
Une marseillaise entonnée à pleins poumons sous la toiture bardée de métal de la halle Chanteloup. Hier soir, à Aulnay, le maire et secrétaire départemental de l’UMP Bruno Beschizza est officiellement entré en campagne pour les élections départementales : « Quelle fierté de vous retrouver et mesure le chemin parcouru ! », a-t-il lancé aux militants rassemblés pour l’occasion.
A ses côtés, Séverine Maroun, première adjointe et également candidate, a donné le ton, un rien gouailleur : « Grâce à nos valeurs de droite, nous avons reconquis nos territoires, nos villes. Et demain notre département et notre région… Nous sommes fiers d’être à droite, fiers de ne pas être un chamallow à la Hollande ! »
Ce premier meeting de campagne a donné tous les signes apparents d’une unité UMP-UDI sans faille. C’est d’ailleurs le centriste Jacques Chaussat, conseiller général sortant, qui a pris la parole le premier : « Pour la première fois en quarante ans, nous sommes en capacité de diriger ce département », a lancé l’élu, lequel a donc accepté, pour la cause, de s’effacer devant le maire-candidat et de ne pas briguer un nouveau mandat.
L’unité UMP-UDI existe donc à Aulnay, et dans les autres villes du 93… Mais que ce fut difficile. A moins d’une semaine de la date officielle du dépôt des candidats pour les élections départementales (du 9 au 16 février), les deux formations ont enfin fini par se mettre d’accord sur tous les cantons. Enfin presque, puisqu’il reste un ou deux noms à désigner. Retour sur les principaux points de cette négociation.
Cinq sortants sur onze ne se représentent pas
Il s’agit de Michel Teulet (UMP), Raymond Coënne (UMP), Pierre Facon (UDI), Jacques Chaussat (UDI) et Elisa Carcillo (DVD).
Des choix réfléchis et logiques selon Philippe Dallier, président départemental UMP. « Certains comme Coënne et Teulet voulaient arrêter, d’autre ont dû se soumettre au nouveau redécoupage et aux accords entre nos deux partis, justifie-t-il. Cela participe aussi au renouvellement de la classe politique. » Ces choix étaient indispensables pour aboutir à un accord global. « C’est la première fois qu’une alternance est possible, il a donc fallu faire très attention à la sélection des candidats », confirme Jean-Christophe Lagarde, patron de l’UDI.
Source et article complet : Le Parisien
Publié le 4 février 2015, dans Départementales 2015, et tagué 93, Aulnay, Aulnay-sous-Bois, LR, UDI. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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