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Dernièrement Nicolas Sarkozy a adressé aux cadres de son parti un courrier pour motiver ses troupes en vue du prochain changement de nom, passer du populaire aux républicains.
Ce courrier intitulé ‘’il est temps de passer de la promesse aux actes’’ est un florilège de sarkocisme (Je ne doute pas que notre maire ai reçu la sienne).
L’UMP, parti politique anti démocratique, doit disparaitre, et ce n’est pas moi qui l’affirme mais Nicolas lui-même.
« En vous proposant de refonder notre formation politique, j’ai souhaité adapter notre fonctionnement à la réalité du XXIème siècle. Je veux que vous soyez des adhérents participants que l’on sollicite, des militants qui peuvent donner leur avis, qui votent sur tous les grands choix de personnes ou de projets. Cette exemplarité démocratique est déterminante pour recréer un lien de confiance solide avec les Français. Lorsque l’alternance viendra, nous parlerons le même langage à tous les Français : ils devront être consultés par référendum lorsque des questions essentielles concernant l’avenir de la France seront posées, parce que c’est aux Français d’avoir toujours le dernier mot. »
Et oui on ne peut récréer un lien de confiance qu’avec une exemplarité démocratique, ce qui apparemment n’était pas le cas avant. Chic il parlera de la même façon à tous les français !! Mais il faut attendre l’alternance. Avant ?
Enfin il propose de passer de la dictature à la démocratie
« La réforme des statuts que nous vous proposons repose sur un principe simple : le mouvement « Les Républicains » fera de la démocratie interne sa règle de fonctionnement. Vous serez consultés régulièrement sur toutes les questions politiques majeures. Ce sera un changement profond, qui correspond à ma conception de la vie d’un parti politique : adhérer n’a de sens que si l’on sait que l’on sera respecté et donc écouté » (Ah ? avant il ne dirigeait pas un parti politique ?)
Nicolas, il te faut encore réviser le sens des mots, « La République, c’est la liberté, ce n’est pas la contrainte. La République, c’est l’autorité, ce n’est pas le laxisme. La République, c’est le mérite, ce n’est pas le nivellement. La République, c’est l’effort, ce n’est pas l’assistanat. » Non Nicolas tout cela ce n’est pas la république, tout cela c’est l’état. La république c’est le partage c’est le bien commun c’est la chose publique c’est la res publica.
Mais tout ce qui ne va pas c’est de la faute à qui ?
Notre pays est confronté à une succession de graves crises économiques, sociales, politiques auxquelles vient s’ajouter l’interrogation sur l’identité de la France. Jamais les Français n’avaient manifesté une telle inquiétude pour l’avenir
Bien, vous l’avez noté nous sommes inquiets. Mais de la faute à qui ? Certes pas à ce brave Nicolas qui a dirigé le pays avec ses amis depuis plus de 20 ans, non ! C’est de la faute de ces méchants socialistes qui mettent la France a genoux depuis trois ans.
Et c’est grâce à des phrases belles comme celle-ci ‘’Nous devons incarner les valeurs fondamentales qui constituent notre socle commun, redonner du sens à l’action publique, affirmer notre volontarisme, refuser la fatalité de l’échec et de la médiocrité.‘’ Que tout ira bien. Même si un élève de Cm2 comprendra de suite que c’est une phrase vide de sens. Le genre de phrase que seul un auditoire déjà acquis au culte de la personnalité se lèvera les yeux humides en disant ‘’c’est beau ce que tu dis Nicolas’’.
« Nos victoires électorales futures dépendront de notre capacité à réunir autour de nos idées le plus grand nombre de Français, y compris ceux, chaque jour plus nombreux, qui ne se reconnaissent qu’imparfaitement dans les clivages politiques traditionnels. » Super Nico ! Tu viens de comprendre que pour gagner une élection, il te faudra avoir la majorité. Et donc pour cela tu vas sortir des clivages traditionnels ? Quelle surprise nous prépares-tu ? J’ai hâte de la savoir.
Bon allez, j’arrête là Nicolas, je sais, je suis caustique, mais je pense que les cadres de ton parti sont en droit d’attendre un peu mieux que ces deux pages de lieux communs, de phrase alambiquées sans aucun fond, ni sens. Mais peut-être n’est tu pas l’auteur de ces quelques lignes ou alors…….
Olivier Rimbert
NDLR : Les passages en italique sont des extraits de la lettre de Nicolas Sarkozy
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