Vidéo : un employé municipal à Aulnay-sous-Bois en grève de la faim pour harcèlement

Christian_Farrugia

Vidéo

Christian Farrugia est employé municipal à la ville d’Aulnay-sous-Bois depuis 1989. Gardien, tout allait bien pour lui jusqu’en 2012 où sa situation se dégrade : perte d’activités (sans perdre son emploi ni son salaire), réaffectation à la culture… Depuis M. Farrugia subit selon lui plein de déboires, y compris du harcèlement par rapport à sa direction.

Après de multiples lettres à Gérard Ségura puis à Bruno Beschizza (Maire depuis Mars 2014), Christian Farrugia est si désespéré qu’il se sent obligé de faire une grève de la faim, devant la Mairie, pour attirer l’attention.

Dans une interview que nous vous proposons de voir en cliquant sur l’image ci-contre, M. Farrugia exprime :

  • Pourquoi il fait grève de la faim
  • Son souhait de travailler et d’avoir une vraie activité et non rester dans un placard
  • Être entendu sur son affaire de harcèlement
  • Ses regrets par rapport à l’inaction du Maire Bruno Beschizza, en qui il avait beaucoup d’estime

M. Farrugia a entamé dès ce matin sa grève de la faim, campe devant la Mairie, fait signer une pétition (plus de 60 signatures au moment de l’interview) et dort dehors dans sa voiture.

 

Publié le 16 mars 2015, dans Actualité, Solidarité, Syndicats, Vidéos, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. 5 Commentaires.

  1. Avant de diffuser cette vidéo, j’eusse aimé qu’on vérifie auprès des personnes mises en cause, notamment Mr Ségura leur version des faits.
    D’autant plus que Mr Beschizza est aussi cité, quand les 2 maires visiblement n’ont pas réglé cette situation, il y a peut être matière à réflexion. Ses propos donc n’engagent que lui, nous ne connaissons pas le fond de l’affaire… Il aurait été plus judicieux d’aller plus loin dans l’investigation, et de ne pas se contenter que d’un seul témoignage.
    Question à ce moment précis, est ce fortuit ? Au vu de ce qui s’est passé samedi en mairie, période délicate pour les uns et les autres, une instrumentalisation est elle possible ?
    De plus citer des noms peut déboucher sur « une diffamation publique » et une complicité de ceux qui diffusent, sans vérifier, tout ceci me semble plus qu’hasardeux !

  2. Ne pas accéder à la demande d’un agent d’être rémunéré à effectuer un travail devrait tout de même être pris en considération. Cela démontre que les humains veulent être utiles a la collectivité et que leur travail donne du sens à leur vie tout en leur assurant une identité sociale inclusive. La mise au placard est une violence psychologique inouïe qui ne laisse pas indemne le salarié puisqu’elle nie avec perversité l’utilité de la personne dans son collectif et son environnement de travail ! Cet homme réclame légitimement à ne pas être payé à ne rien faire ! Le lui refuser, c’est porter atteinte à sa dignité…

  3. Un beau tissu d aneries. Pourquoi cette pseudo affaire de harcèlement est-elle revelee maintenant? Une vieille manip qui pue

  4. En réécoutant cette vidéo (à partir 4′ ) je voudrais préciser que la plupart des élus travaillent, ne sont pas forcément là en journée, et comme la plupart viennent en voiture ne passent pas forcement par l’entrée principale là où se trouve ce Monsieur, (de là à dire qu’ils ont détournés les yeux…. ) ceci dit tout le monde le sait maintenant, et comme le dit justement @Olivier ça peut puer la « manip » d’autant plus que la période est spéciale >>> « ÉLECTIONS » Mais bon comme le PS est « mouillé » aussi dans l’affaire, y a t’il matière à soupçonner quelqu’un d’autre ou est ce une coïncidence fâcheuse ? Perso j’ai posé la question à un employé de l’administration sur cette affaire, sa réponse « Joker » !!! Curieux en effet…

  5. Le fait est qu’en l’absence d’écoute et de considération de nos élus hors période électorale, les administrés et citoyens n’ont plus d’autres choix que de faire entendre leur voix et leur mécontentement lorsque les électeurs sont sollicités pour aller donner leurs voix à un parti…

    C’est un acte citoyen qui démontre que les pouvoirs réels des citoyens de la société civile sont illusoires et quasiment inexistants, alors que nous sommes supposés être dans une démocratie ! L’absence de pouvoirs des administrés est inversement proportionnel aux abus de prérogatives et au mépris affiché des hommes politiques une fois élus !

    Nombre d’Aulnaysiens qui ont eu le courage de rompre avec les magouilles, l’hypocrisie, les passe-droits, le clientélisme, les trahisons et la surdité délibérée de l’équipe Segura envers leurs administrés légitimement mécontents, sont en train de réaliser qu’ils ne sont malheureusement pas davantage écoutés par la nouvelle équipe municipale, qui abat son masque et se met, elle aussi, a pratiquer le mépris silencieux, les refus d’audience, les mesures abusivement dilatoires, la trahison, l’absence d’empathie et de considération pour les problèmes dont les administrés souffrent, le non respect des engagements, les mesures d’intimidation et les menaces de poursuites pénales, utilisés comme moyens pervers et manipulateurs pour assigner au silence, tous les indignés et toutes les victimes de pratiques obscures et moyenâgeuses, davantage dignes d’une dictature que d’une démocratie !

    Il faut que tous les politiques sans distinction de parti cessent systématiquement de faire prendre des vessies pour des lanternes aux membres du peuple qui ne sont ni des demeurés, ni des moutons de Panurge soumis à la pensée dominante ! les citoyens de la société civile ne donnent pas leur consentement à une telle maltraitance et à ces abus de pouvoir, et ils ne signent pas non plus aveuglément un chèque en blanc à leurs élus !

    Leurs capacités de jugement et de discernement sont en alerte et ils entendent bien user du seul droit qu’il leur reste, d’exprimer publiquement à leurs concitoyens les excès de pouvoir et le piétinement de leurs droits perpétrés par leurs élus, pour l’instant en toute impunité ! Les entorses au droit des peuples ne doivent plus être étouffés et leur dénonciation devient un acte de désobéissance civile salutaire à l’intérêt général !

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