Classement des lycées : les établissements de Seine-saint-Denis performants sur la durée

LEL0503292.jpgLe ministère de l’Éducation, qui publie mercredi ses indicateurs de valeur ajoutée des lycées, a distingué plusieurs lycées qui non seulement ont fait mieux réussir leurs élèves au bac 2014 que des lycées comparables, mais qui s’avèrent performants dans la durée. C’est le cas de nombreux lycées d’Ile de France. 

Trois indicateurs sont pris en compte : le « taux de réussite au baccalauréat », le « taux d’accès de seconde et de première au baccalauréat » et la « proportion de bacheliers parmi les sortants ».

Mais le taux de réussite au bac n’est pas le seul critère qui permet de définir un bon ou un mauvais établissement. Il doit être pondéré par de multiples indicateurs et, entre autres, par le taux d’accès des élèves de la seconde au bac. 

La valeur ajoutée doit être prise en compte

L’Education nationale prend en compte des critères plus « qualitatifs » pour évaluer les établissements et notamment l’origine socio-économique des élèves. C’est ce qui permet de définir la « valeur ajoutée » apportée par l’établissement dans chaque catégorie. Plus la valeur ajoutée est élevée, plus l’établissement apporte un accompagnement de qualité à ses élèves.

Parmi ces « champions », cinq établissements de Seine-Saint-Denis -Le Corbusier à Aubervilliers, Paul Éluard à Saint-Denis, Voillaume à Aulnay-sous-Bois, Alfred Nobel à Clichy-sous-Bois, Maurice Utrillo à Stains- mais aussi Galilée à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Romain Rolland à Goussainville (Val-d’Oise).

Dans la voie professionnelle, on trouve trois lycées dans l’académie de Versailles (Georges Brassens à Courcouronnes, Newton-Enrea à Clichy, Jean Jaurès à Argenteuil), ainsi que Marcel Deprez à Paris et Paul Le Rolland à Drancy (Seine-Saint-Denis).

Ce mercredi matin, vous pouvez consulter les indicateurs de réussite des lycées sur le site de l’Éducation nationale.

Source : France 3

Publié le 1 avril 2015, dans Education, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.

  1. « L’Education nationale prend en compte des critères plus « qualitatifs » pour évaluer les établissements et notamment l’origine socio-économique des élèves. »

    Le procédé me fait un peu penser à l' »affirmative action » américaine (discrimination positive), avec de futurs étudiants à qui sont attribués des points en plus, mais en fonction de critères ethniques cette fois. Cela concerne les étudiants afro-américains et hispaniques notamment.

    Pour en revenir à ce qu’il se passe en Seine-Saint-Denis, on n’améliore pas un laxisme étatique étendu sur plusieurs décennies à coups de « valeur ajoutée ».
    Les dirigeants successifs ont laissé des dizaines, centaines de milliers de familles au niveau scolaire des plus faibles venir s’installer durablement en France, et on observe aujourd’hui le résultat.

    Cf stats INSEE.

    « Les enfants d’immigrés ont des parcours scolaires différenciés selon leur origine migratoire » (voir page 47, taux de non-diplômés au-delà du brevet chez les 20-35 ans; page 54, taux de bacheliers chez les 20-35 ans; page 58, taux de diplômés de 25 à 35 ans de l’enseignement supérieur long)

    Cliquer pour accéder à IMMFRA12_d_D2_scol.pdf

    Et ici « Caractéristiques et situation d’activité des 15-64 ans (2011) », page 3

    Cliquer pour accéder à 2012-077.pdf

    Cela dit, il est évident que les élèves méritants doivent être poussés vers le haut, mais je n’ai pas l’impression que la fameuse égalité des chances soit plus qu’un vague slogan politique.

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