Le mécontentement des agents de la ville est à mettre en parallèle avec le mécontentement des usagers du service public et des citoyens de la société civile, qui déplorent les engagements faits durant la campagne municipale non tenus ! Tous ces mécontentements justifiés sont donc à la mesure de l’immense déception que le changement de gouvernance dans la gestion de notre ville avait fait naitre après les magouilles tant décriées de Gérard Segura !

Vous avez voulu être élu à la tête d’une grande ville, à la fois pour relever le défi de faire basculer Aulnay vers la droite, mais surtout pour servir vos ambitions politiques personnelles : les citoyens de la société civile ont bien compris que l’invitation que vous avez faite à Nicolas Sarkosy aussitôt après que celui-ci soit élu à la présidence de l’UMP, n’avait pas d’autre but de vous rappeler à son bon souvenir, pour que dans le cas où il serait investi des pouvoirs de chef d’état aux présidentielles de 2017, vous soyez le cas échéant sur la liste des  » ministrables »….

Cependant vos visées politiques ne doivent pas vous faire oublier que vous avez accepté de gérer notre ville, et cela inclut bien évidemment la prise en compte de toutes les paroles citoyennes qui se sont exprimées et que vous semblez vouloir ignorer….

Comme le souligne très justement la CFTC dans sa lettre ouverte d’avril 2015, « les faits parlent d’eux-mêmes  » ! Il va donc falloir assumer, Monsieur le Maire, toutes les casseroles laissées par votre prédécesseur, et faire face à toutes les demandes de justice légitimement exigées par les fonctionnaires de notre ville, mais aussi par tous ces petits citoyens sans aucun pouvoir qui n’acceptent pas d’avoir vu leurs droits fondamentaux soutenus par des lois, honteusement et illégalement piétinés par la gestion calamiteuse précédente !

Vous ne pourrez pas indéfiniment vous défiler devant vos obligations et responsabilités, en ne faisant pas droit aux demandes légitimes des agents de notre service public et des administrés d’Aulnay sous Bois ! Leur parole doit être prise en considération et vous avez l’obligation d’apporter des résolutions équitables pour toutes les parties !

Pour l’heure, tout ce que les mécontents constatent, Monsieur Bruno Beschizza, c’est que vous n’hésitez pas à renier votre parole, à mépriser sans aucun scrupules ceux qui vous ont accordé leur confiance dans les engagements pris pour solutionner les graves injustices dont ils ont été victimes et dont ils vous ont confié la résolution, voire à tourmenter tous ces récalcitrants légitimes par des mesures de rétorsion inadmissibles, tel que le mépris, l’ignorance, des accusations infondées pour les discréditer ou les assigner au silence par la peur, voire à les menacer ouvertement de poursuites pénales infondées dans l’espoir qu’ils renonceront à leur combat justifié !

Toutes ces méthodes de coercition déloyales pour neutraliser des fonctionnaires ou des administrés indignés par votre maltraitance abusive et dictatoriale, sans même prendre en considération ce qu’ils ont à vous dire, est une négation magistrale de leurs droits fondamentaux, et une atteinte caractérisée aux fondements mêmes de notre démocratie !