Deux complices à Aulnay-sous-Bois ont piégé 120 vendeurs et acheteurs de voitures volées sur Le bon coin

esccrocDécidément rien arrête les petits génies des coups tordus pour se faire, d’une manière astucieuse, de l’argent sur le dos des plus crédules. Deux escrocs originaires d’Aulnay-sous-Bois ont abusé de la confiance de 120 victimes en achetant et revendant des véhicules sur le site Le Bon Coin. Au total, 71 véhicules vendus en moyenne autour de 10 000 e ont été répertoriés dans un vaste scandale d’escroquerie qui pourrait faire l’objet d’un scénario Hollywoodien.

Le mode opératoire était bien huilé :

  • Henrique D., 28 ans, et son complice repèrent les annonces sur le site Le Bon Coin pour trouver des véhicules à vendre, généralement le milieu de gamme
  • Quelque soit l’endroit dans l’hexagone, les compères contactent le vendeur pour un rendez-vous près d’une gare de préférence
  • Lors de la transaction, les individus prétextent un empêchement de dernière minute et dépêchent une jeune demoiselle, qui se fait passer pour l’épouse, pour effectuer la transaction. Elles seront plusieurs à faire ce rôle, pour un cachet de 500 €. Elles ont une fausse carte d’identité, un faux chèque et une fausse attestation bancaire
  • La vente se déroule le jour où l’agence bancaire est fermée (dimanche ou lundi), rendant impossible toute vérification
  • Une fois la voiture « acquise », elle est aussitôt revendue sur Le Bon Coin, cette fois-ci en liquide, avec un prix inférieur à 30% par rapport à l’argus. Une femme est toujours utilisée pour amadouer l’acquéreur
  • Finalité : le vendeur est lésé (le chèque est en bois) et l’acheteur se retrouve avec une voiture volée

Finalement un vendeur a vu la combine et a averti les autorité, qui ont démantelé le réseau d’escrocs. Les cerveaux risquent jusqu’à 10 ans de prison. Henrique avait déjà été condamné 9 fois, en récidive légale.

Henrique justifie ainsi ses actions à nos confrères du Parisien :

« C’est moi qui m’occupe de l’escroquerie, récupère l’argent, distribue la part à chacun », « J’avais besoin d’argent. Juste pour le train de vie. Je me faisais plaisir, des sorties, des voyages. »

Source : Le Parisien

Publié le 4 janvier 2016, dans Faits divers, et tagué , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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