Attouchements sexuels entre enfants à l’école du Bourg à Aulnay-sous-Bois

attouchement_sexuel« C’est extrêmement inquiétant. Si nos enfants subissent ce genre de choses à l’école, dès le plus jeune âge, où sont-ils en sécurité ? » A l’heure de la pause du midi, devant le groupe scolaire du Bourg, à Aulnay-sous-Bois, certains parents accusent le coup en apprenant la nouvelle.

Le 8 janvier, en fin d’après-midi, un enfant de 6 ans, élève en maternelle, a mis son sexe dans la bouche d’une petite camarade de 5 ans, alors qu’ils étaient aux toilettes. L’incident s’est déroulé sur le temps périscolaire, c’est un Agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) qui a vu la scène et a alerté les animateurs chargés de surveiller les enfants.

Ce n’est que deux semaines plus tard que l’incident prend de l’ampleur, lorsque le maire (LR) Bruno Beschizza est mis au courant. « Nous avons saisi l’Education nationale et l’aide sociale à l’enfance, tandis que tous les enfants ont été reçus par un psychologue scolaire », énumère le cabinet de l’édile.

Le petit garçon « incriminé » a changé d’école et un courrier a été envoyé aux parents. « Nous avons demandé à l’Ifac, l’organisme chargé de l’animation des temps périscolaires, des éclaircissements, et de mettre en place des mesures d’amélioration concernant la sécurité des enfants présents sur les temps péri et extra-scolaires », ajoute un collaborateur du maire.

Les animateurs sanctionnés

De son côté, Ilham Zaouchi, la directrice de l’Ifac d’Aulnay-sous-Bois, pointe la difficulté du passage aux toilettes : « L’animateur doit être présent pour surveiller les enfants, mais ne pas non plus gêner leur intimité… » Et d’expliquer, effectivement, ce jour-là, une « absence de vigilance des animateurs, qui avaient été interpellés par d’autres élèves ».

Mais selon elle, il faut rester prudent sur l’interprétation du geste du garçonnet : « Ce sont des enfants, il ne faut pas rendre compte de cette situation avec un regard d’adulte. »

Reste que les trois animateurs ont eu un entretien préalable au licenciement, mercredi. Leur sort devrait être fixé d’ici un mois. « Il y aura une sanction disciplinaire, qui n’ira pas forcément jusqu’au licenciement », tempère la directrice de l’Ifac.

Source article : Le Parisien

Publié le 29 janvier 2016, dans Faits divers, et tagué , , , . Bookmarquez ce permalien. 7 Commentaires.

  1. Les animateurs doivent être présents lors du passage aux toilettes des enfants, mais ne pas être trop présents pour ne pas gêner leur intimité; les animateurs doivent en même temps surveiller ce qu’il se passe aux toilettes, et dans la cour…

    Et ce seraient ces animateurs qui devraient être tenus responsables de ce qu’il s’est passé ?!

    Par ailleurs, se pose la question de savoir si le gamin en question n’a pas été influencé par des vidéos pornos visionnées par un membre de sa famille, par exemple…

  2. 3 animateurs pour combien d’enfants à encadrer ??? Le nombre d’adultes est-il suffisant, surtout dans une maternelle ou les bambins ne sont pas encore très autonomes ! L’organisation est-elle appropriée ? Pourquoi laisse-t-on des enfants de cet âge aller seuls aux toilettes ? Que font les autres durant ce temps si on les accompagne ? Bien des questions mériteraient d’être posées…

    En effet, faire peser sur les seuls animateurs, la responsabilité de cet acte attentatoire est peut-être un peu trop facile et commode… Quels moyens leurs sont donnés pour qu’ils puissent correctement exercer leurs missions ? Sont-ils de vrais animateurs ou des  » dames pipi  » ? les deux métiers ne sauraient se confondre…

    Mais aujourd’hui, à force de vouloir économiser sur tout, même sur ce qui est indispensable, on en vient à créer de sérieux problèmes et des situations fort embarrassantes, quant elles ne sont pas carrément graves !

    Menacer de licenciement des animateurs qui ne sont probablement pas les seuls responsables de ce très fâcheux évènement, me semble extrêmement expéditif … Cela démontre surtout que c’est plutôt l’organisation qui n’est pas adéquate !

    Connaissant les salaires honteusement misérables proposés aux animateurs qui subissent souvent des temps partiels subis éparpillés chaque jour de la semaine, les maintenant de ce fait dans la pauvreté et la précarité, parce que leurs créneaux horaires sont inconciliables avec un autre emploi, je doute que ce genre de très lourde responsabilité que l’on met entièrement sur leurs seules épaules, fasse naitre des vocations…

    Écoper d’une sanction disciplinaire ou d’un licenciement pour faute alors qu’on travaille pour 3 cacahuètes et six pistaches, est franchement beaucoup trop cher payé pour avoir tant de responsabilités et de risques graves, et devoir en plus se contenter de miettes pour vivre !

  3. D’autre part je trouve que le titre de l’article en lui-même pour désigner les faits, est déjà très orienté, et met surtout en évidence le regard porté par le monde adulte sur des gestes d’enfants qui n’ont pas nécessairement conscience du sens et de la portée de leurs actes. Là où il n’y a probablement qu’innocence et curiosité, les faits sont interprétés de façon malsaine et glauque par des adultes pétris de préjugés issus de leurs propres pratiques et vécus !

    Par nature l’enfant découvre le monde et son environnement par l’expérience et surtout grâce à une insatiable curiosité qui le pousse à vivre et à sentir par lui même le résultat de ses interrogations et des hypothèses qui naissent dans son esprit. Son imagination est sans limites et c’est précisément pour cette raison que parfois et sans aucun a priori, les idées les plus téméraires, saugrenues, loufoques, ou dangereuses mêmes peuvent l’assaillir, et c’est également ici que les adultes ont un rôle éducatif très fondamental à Jouer.

    Par conséquent, ce n’est pas avec des présupposés orientés hâtifs et des jugements sans appel stupides, que l’on va aider un enfant à se construire et à prendre conscience des conséquences de ses actes et de ses choix ! Quand on constate d’ailleurs aujourd’hui que quantité d’adultes agissent avant même d’avoir réfléchi et envisagé les nuisances qu’ils peuvent occasionner à autrui par leurs décisions et leurs choix, on n’est pas étonné des projections tout aussi aberrantes, faites sur des actes d’enfants probablement plus purs et plus sains que les leurs !

    Je vois dans la gestion de ces faits, des réactions adultes compulsives qui conduisent à adopter sans aucun recul et avec une grille de lecture inappropriée, la condamnation traumatisante d’un enfant encore dans l’âge de l’innocence quoi que l’on puisse en penser, et qui n’a peut-être jamais mis dans son geste, toute la perversité que les adultes prompts à juger y ont vu ! Éduquer n’est pas jeter l’opprobre sans circonspection, pas plus que punir aveuglément sans chercher à comprendre, mais encadrer leurs apprentissages avec bienveillance et sans a priori, et montrer ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas !

  4. Une fois de plus, la photo publiée en illustration n’a rien a voir avec le sujet.

  5. Que de temps à perdre…..
    Oui,JLK, dédramatisons….

  6. C est plus un problème de éducation que des animateurs!

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