A Jean-Zay à Aulnay-sous-Bois, 30 % d’élèves en plus et pas de surveillant en vue

Cet établissemnt de Seine-Saint-Denis a près de 200 élèves en sureffectif. Les personnels réclament des assistants d’éducation supplémentaires. En vain.

Jean-Michel Blanquer le répète à tout-va : « La France gagnerait beaucoup en ayant un débat public qui arrête de se focaliser sur les créations de postes. » Ben voyons. Depuis les bureaux de la rue de Grenelle, l’affaire est confortable. Elle l’est beaucoup moins dans les nombreux établissements qui constatent, chaque jour, les conséquences de ces coupes budgétaires décidées par le gouvernement. À Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le lycée Jean-Zay peut témoigner. Depuis septembre, les personnels de cet établissement de quartier populaire s’époumonent à réclamer des assistants d’éducation (AED) supplémentaires, les fameux « surveillants », pour faire face à la hausse continue des effectifs d’élèves. Cinq journées de grève, et autres marches dans les rues de la ville, réunissant profs, parents et lycéens, ont été organisées depuis septembre. En vain jusqu’ici.

« Un mépris à peine déguisé pour nos demandes »

Comme dans le reste du secondaire, le lycée Jean-Zay est confronté, depuis plusieurs années, à une forte poussée démographique. Et à l’absence de réponse à la hauteur des besoins. En quatre ans, 343 élèves supplémentaires…

Source et article complet : L’Humanité

Publié le 13 novembre 2018, dans Education, et tagué , , . Bookmarquez ce permalien. 3 Commentaires.

  1. Une des conséquences, insoupçonnées de l’immigration massive, c’est l’impact sur les finances publiques.
    Car qui dit immigration, notamment issue de pays peu développés, où la démographie n’a pas encore opéré sa transition, dit familles nombreuses.

    Or, ces familles issues de l’immigration se concentrent * dans des secteurs bien définis, ce qui provoque, mécaniquement, un besoin accru en classes d’école, en enseignants, en personnel. Et ce, alors que ces familles se heurtent souvent à une précarité certaine, ce qui empêche les collectivités locales d’en tirer des recettes fiscales.

    Qui doit payer ? Le contribuable français lambda.

    * Que l’on cesse de rabâcher que les immigrés ont été parqués comme des bêtes dans les cités.
    Des Français – de souche – y habitaient dès les années ’50-’60 sans que personne ne s’en émeuve; et si l’on trouve, aujourd’hui, une vaste communauté malienne, par exemple, à Montreuil, ce n’est absolument pas parce qu’un supposé Etat raciste les aurait parqués
    d’office dans cette ville, mais tout simplement parce que des ensembles de personne, quels qu’ils soient, ont, de façon naturelle, tendance à se regrouper avec des visages qu’ils connaissent. Affinités ethniques, cultu(r)elles, géographiques etc.
    J’étais à NY le mois dernier; il ne viendrait à l’idée de personne de prétendre que les Italiens, Irlandais, Chinois, Polonais, Russes, Indo-Pakistanais qui habitent cette mégalopole ont été parqués de force dans tels ou tels quartiers.

  2. Que ptétendez vous par ce commentaire? Que le manque de surveillants est du à l’immigration massive?
    Où en parle t’on dans cet article?
    La ficelle pour accréditer votre amour des immigrés est un peu trop grosse.

  3. Que ce soit dans le domaine de l’éducation nationale, ou celui de la santé à Aulnay, on constate une dégradation des services par la suppression pure et simple de postes et le non remplacement des agents partis ailleurs ou en retraite…

    La non augmentation des impôts s’explique par la suppression de nombreux services aux Aulnaysiens … D’autre part les choix municipaux dans la ventilation des dépenses avec laquelle peu d’Aulnaysiens en vérité seraient d’accord…. s’impute également sur les services qui leur sont pourtant dus, en échange des contributions fiscales qu’ils versent à la ville.

    A cet égard, les nombreux et coûteux procès du maire contre le droit de s’exprimer passent très mal et auraient avantageusement pu être investis dans le mieux vivre et le bien être de tous les Aulnaysiens ! Au lieu de cela, l’équipe municipale n’a pas lésiné à piocher dans la richesse collective pour servir les intérêts personnels et carriéristes d’un seul homme et lui accorder systématiquement les protections fonctionnelles demandées ! Quelle honte !

    Pour 2020, nous souhaitons une gestion rigoureuse de nos deniers publics, et que ces derniers soient exclusivement dédiés à tous les services dont les administrés doivent pouvoir bénéficier, afin d’améliorer leur quotidien et alléger certaines dépenses ! Nous ne voulons plus jamais que des élus s’enrichissent, quand par ailleurs les résidents de la ville se trouvent négativement impactés par la dégradation qualitative et quantitative de leurs services ! Le respect de ce principe doit être incontournable, sinon la contribution que nous versons au titre des impôts n’a plus aucun sens et se retrouve sans objet !

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