A Aulnay-sous-Bois, la dette devient critique mais son augmentation a été maîtrisée
Chaque année, la direction générale des finances publiques (DGFIP) publie un compte détaillé des comptes des collectivités locales. A l’approche des élections municipales de mars, Le Parisien vous propose une analyse détaillée de la situation financière de cinq grandes communes de Seine-Saint-Denis. Aujourd’hui : Aulnay-sous-Bois.
La dette a augmenté… mais moins vite qu’avant. Selon la DGFIP, la dette d’Aulnay-sous-Bois était de 135 millions d’euros en 2018, soit une hausse de 23 millions d’euros par rapport à 2014, année d’élection de Bruno Beschizza (LR). Soit 1599 euros d’endettement par habitant, alors que le chiffre moyen au niveau du département est plus faible : 1196 euros par habitant. Un niveau d’endettement jugé « critique » dans le dernier rapport de la chambre régionale des comptes.
Mais dans le camp Beschizza, on veut voir les choses du bon côté : « La dette augmente moins vite depuis que nous sommes élus », avait indiqué le maire lors de la parution du rapport de la CRC. Passant de 36 à 106 millions d’euros entre 2008 et 2014, celle-ci n’a ainsi augmenté « que » de 20 millions d’euros à partir de son élection.
Il faudrait 13 ans pour se désendetter. Selon les spécialistes des finances publiques, qui rappellent que « la capacité de remboursement d’une dette est un bon indicateur de sa santé financière d’une ville », « on peut considérer que la situation devient inquiétante à partir de 12 ans ». Or, à Aulnay, cette capacité de remboursement atteint 13,3 ans.
Pas de quoi inquiéter Bruno Beschizza : « La situation est en nette amélioration : en 2017, il nous fallait encore 18 ans pour rembourser la dette ! »
Source et article complet : Le Parisien
Publié le 6 janvier 2020, dans Budget, et tagué Aulnay, Aulnay-sous-Bois, dette. Bookmarquez ce permalien. 1 Commentaire.
A Aulnay, nous avons la Ville avec plus d’une centaine de salariés qui perçoient plus de 4000e euros par Mois, tout s’explique.
Des salaires en Mairie sont dans certains cas à 6, 7, voir 9000 euros !
Les impôts vont augmenter de 20% en 2020, pour payer le train de vie à nos Élus.