La réalisatrice Alice Diop des 3000 à Aulnay-sous-Bois met en valeur la Seine-Saint-Denis
Depuis La Tour du monde, tourné en 2005 dans la cité d’Aulnay-sous-Bois où elle a grandi, Alice Diop a filmé la Seine-Saint-Denis avec une constance qui tient, dit-elle, de l’obsession. Inspirée par Les Passagers du Roissy-Express, récit de voyage de François Maspero le long de la ligne de RER B, paru en 1990 (photographies d’Anaïk Frantz, éd. Points Seuil), la cinéaste d’origine sénégalaise élargit aujourd’hui son territoire à la région parisienne. Elle a refait la traversée de ces communes franciliennes, des tours de la banlieue nord qu’elle connaît comme sa poche à la vallée de Chevreuse, qui lui est beaucoup moins familière. Et c’est la France, au bout du compte, qu’elle donne à lire dans son nouveau documentaire, composé d’une douzaine de séquences comme autant de tableaux.
Doublement couronné au dernier festival de Berlin, Nous marque l’accession d’Alice Diop à un niveau de reconnaissance international, mais aussi à une maturité artistique qui la porte déjà vers de nouveaux horizons : une fiction, qu’elle a tournée l’été dernier dans le Pas-de-Calais autour d’une affaire d’infanticide (Saint-Omer, actuellement en montage), et la scène théâtrale, sur les traces d’une Afrique qu’ont quittée ses parents dans les années 1960 pour venir s’installer en France.
Source et article complet : Télérama
Publié le 24 novembre 2021, dans Cinéma, et tagué Alice Diop, Aulnay, Aulnay-sous-Bois, Cinéma. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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