Emmanuel Macron veut réécrire le contrat social hérité de 1789
Publié par Catherine Medioni
Mais…. Est-ce la volonté du peuple ou seulement celle des 25% qui soutiennent son totalitarisme ?

La déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen pourrait s’appeler la Déclaration des Droits et des Devoirs de l’Homme et du Citoyen. En effet, selon Me Henri Leclerc, ancien président de la Ligue des droits de l’Homme, » c’est l’énoncé des droits qui, à lui seul, permet à chacun de connaître ses devoirs » Il a ainsi rappelé que : » l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits ”, précisant que “ ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi « .
Le fondement de notre démocratie repose sur deux principes essentiels de la déclaration universelle, à savoir que : » Le premier devoir consiste à respecter les droits d’autrui. Le deuxième consiste à user de ses droits de citoyen […] en combattant pour la défense des libertés individuelles mais aussi des droits économiques, sociaux et culturels » .
Les propos du président Macron et ceux de Gabriel Attal, son porte paroles, faisant passer les devoirs avant les droits, ont de quoi sérieusement inquiéter puisque avant la révolution, les êtres humains n’avaient que des devoirs et aucun droit ! Chaque être humain qui naissait dans une condition modeste était donc à la merci de son Seigneur, de son employeur, de son patron ! Mais Depuis 1789, ils sont devenus des citoyens et ont acquis des droits inaliénables , imprescriptibles, irréfragables, non négociables et inconditionnels, bien avant leurs devoirs !

Et ce sont précisément ces droits gravés dans le marbre de la déclaration universelle des droits humains et citoyens et dans notre constitution, que les Sieurs Macron et Attal voudraient contester et inverser par des glissements sémantiques qui donneraient soudainement la prééminence aux devoirs plutôt qu’aux droits humains désormais acquis d’office depuis 1789 et cela dès la naissance !
Or, depuis que Macron est au pouvoir, tous ces droits acquis de haute lutte, volent en éclat pour nous faire sombrer dans un autoritarisme centralisé et dystopique. Mais heureusement Jean- Luc Mélenchon n’a pas son pareil pour le recadrer et lui rappeler l’histoire de la révolution qui a donné naissance à notre république, en lieu et place de la monarchie que Macron voudrait restaurer.
La réponse MAGISTRALE de @JLMelenchon à cette contre-vérité de Macron : non, il n’y a pas de devoirs avant les droits ! 👏pic.twitter.com/OjzTpo43uE
— 🐢 JLM 2022 🇫🇷 (@AvecJLM) January 31, 2022
Au cours de ses 5 ans de mandat, Emmanuel Macron a dévoilé toutes les dérives autoritaires dont il était capable sans le moindre complexe au point que ce comportement en est carrément indécent et révoltant. Nous avons eu le droit à la répression sanglante et mutilatrice des gilets jaunes dont le mouvement durable et persévérant n’a été opportunément arrêté qu’avec ce » providentiel » virus .
Imaginez un peu la réaction de l’ensemble des français si nous devions apprendre que ce coronavirus a été conçu en laboratoire comme une arme biologique et qu’il a été lâché exprès dans la nature ? Cela ne nécessiterait-il pas que les coupables de sa création et de sa fuite et transmission dans le monde entier ne soit arrêtés, jugés et condamnés ? Le Nobel de médecine Luc Montagnier qu’on cherche à faire passer pour un sénile qu’il n’est pas devenu est convaincu que ce virus n’est pas naturel et qu’il résulte d’un assemblage de plusieurs maladies.
Quoi qu’il en soit ce virus a servi de prétexte opportun à la privation de toutes nos libertés individuelles et de nos droits fondamentaux, ce qui signe indiscutablement un régime totalitaire. Les outils du totalitarisme se détectent au travers de l’obligation vaccinale précédé d’un pass ultra-liberticide, d’un conseil scientifique non élu mais choisi exclusivement par Macron et non par l’ensemble des parlementaires, d’un secret défense qui empêche le peuple de demander à Macron de rendre des comptes, alors que cela se fait dans une démocratie ! Mais depuis Macron le monarque présidentiel qui se prend pour le dieu Jupiter qu’il n’est pas, plus rien n’est désormais démocratique !
Et voilà que maintenant Gabriel Attal revient à la charge avec des propos qui soutiennent ceux du président , en vertu desquels les droits seraient conditionnés aux devoirs remplis ! Mais quid des abus d’un chef d’état ou d’un gouvernement qui s’octroierait le droit d’exercer un chantage odieux comme c’est actuellement le cas avec une obligation vaccinale encore en phase expérimentale et dont les remontées d’effets indésirables ne plaident pas du tout en faveur de son innocuité ? Quid de tous ces abus et de la violation des lois existantes lorsque tous les contre-pouvoirs sont neutralisés pour contraindre les citoyens à un acte médical auxquels ils répugnent, ce qui est actuellement le cas depuis que Macron occupe l’Élysée ?
Gabriel Attal, Le porte-parole du gouvernement s’est exprimé en des termes assez polémiques sur ce qui constitue le fondement politique de notre pays : son contrat social. «Dans l’après-Covid […], on veut poursuivre la redéfinition de notre contrat social, avec des devoirs qui passent avant les droits, du respect de l’autorité aux prestations sociales», a déclaré samedi le jeune ministre dans Le Parisien.
Cependant, le fait même de contribuer par son travail et par ses cotisations au bien et à la richesse collective vous donne automatiquement des droits en contrepartie. C’est ce que l’on nomme les salaires différés et ils ne peuvent pas être supprimés au nom de nouvelles règles décidées autoritairement et arbitrairement par une monarchie présidentielle qui suspendrait abusivement ou séquestrerait injustement ces droits acquis par la sueur et le travail tout au long de l’existence.

Si Macron a tous les médias français et leurs patrons à sa botte, il n’est pas encore parvenu à acheter les médias étrangers qui semblent fort heureusement conserver encore un peu de leur discernement et de leur sens critique…
Article rédigé le 4 Février 2022 par Catherine Medioni
Publié le 4 février 2022, dans Politique, et tagué Contrat social remis en cause, devoirs prééminents par rapport aux droits, négation des droits humains et citoyens, Totalitarisme. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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