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Edgar Morin met en garde contre le totalitarisme qui s’installe


Je fais la même lecture de l’époque abominable que nous subissons et endurons sous le mandat de Macron. Depuis le lendemain de l’allocution du 12 juillet 2021, je mets en garde contre le totalitarisme rampant qui s’installe dans le pays dit des droits de l’homme, dans ce qui semble malheureusement apparaitre comme de l’indifférence générale ou une léthargie fort préoccupante et une absence assourdissante de réactions au point que le pays des lumières semble être devenu l’ombre de ce qu’il fût….
Article Rédigé le 9 Février 2022 par Catherine Medioni
Court métrage en roman-photo sur une situation de totalitarisme effrayant pour ouvrir les consciences

























Ces captures de photos à partir d’un court métrage restitue toutes les répliques cultes d’une situation qui colle à la situation que les non vaccinés vivent et ne veulent pas subir ! La vidéo dure une minute et trente secondes et peut être vue sur ce lien :
Compte tenu de la critique claire de la situation que nous endurons stoïquement et qui met à mal la liberté et la démocratie, cette vidéo est tout à fait susceptible d’être censurée, ce qui ne ferait que confirmer que l’analyse de la situation est juste et rappelle des heures sombres qui en annoncent probablement d’autres…. A moins que le peuple ne se réveille !
J’ignore qui est le réalisateur de ce court métrage et qui sont les acteurs qui restituent à merveille la lourde ambiance de la situation, mais vraiment, je les félicite tous ! Quant aux répliques, elles devraient devenir cultes…. Certaines sont hilarantes…… et si justes ….
Captures et Article rédigé le 31 décembre 2021 par Catherine Medioni
Le totalitarisme a émergé avec la mise au pas du 12 juillet 2021 d’Emmanuel Macron

Ariane Bilheran est normalienne. Elle a suivi un cursus universitaire en lettres classiques, philosophie morale et politique, ainsi qu’en psychologie clinique. Elle est docteur en psychopathologie et compte un important travail consacré à l’étude des pathologies du pouvoir telles que la perversion, la paranoïa et les souffrances d’aliénation qu’elles entraînent.
Elle publie sur son site des Chroniques du totalitarisme dans lesquelles elle dénonce une logique brandie au nom de la santé qui s’autorise à persécuter les soignants, les médecins, les infirmiers et les malades.
https://www.arianebilheran.com/post/chroniques-du-totalitarisme-1-la-mise-au-pas-du-12-juillet-2021
Ariane Bilheran : » Nous avons poussé si loin la logique dans notre politique sanitaire au nom de la santé pour tous, que nous persécutons les soignants, médecins et infirmiers, et les malades. Notre nouvelle définition de la santé est l’indifférence au consentement, le refus des soins adaptés et de la prescription par les médecins. Nous soignons les bien-portants (nous nommons malades des gens qui ne le sont pas) et délaissons les vrais malades. Le corps de chaque citoyen appartient désormais à l’État qui peut en jouir comme bon lui semble pour ses expérimentations médicales, et celui qui ne s’y soumettra pas, nous le négligerons, le maltraiterons puis le tuerons, qu’il s’agisse d’un malade qui désirait être soigné, ou d’un soignant qui désirait travailler », pourra tout aussi bien dire un haut cadre repentant du nouveau parti du totalitarisme sanitaire actuel. »
Ariane Bilheran : » Le discours d’Emmanuel Macron du 12 juillet 2021 a opéré comme un coup de semonce dans la société française. Le pouvoir s’y est exprimé de façon tyrannique, clivant la société en deux catégories : les bons citoyens obéissants, et les autres. Sur les autres, la coercition sera exercée ; le pouvoir entend « soumettre ou démettre ». Nous nageons en plein harcèlement de masse » (…) qui » vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur. «
Ariane Bilheran : » Mode d’expression de l’abus de pouvoir, de l’autoritarisme, de la tyrannie, il s’oppose à l’autorité comme le pouvoir injuste s’oppose au pouvoir juste. Il est la méthode parfaite d’asservissement utilisée par les paranoïaques dont je dis souvent qu’il est le » chef-d’œuvre » ! Bien entendu, un tel discours est traumatique et sidérant. Revendiquer le « choix de la liberté » en imposant de telles contraintes, avec une telle violence (chantage, menace etc.), sur les vies, serait un paradoxe risible, si cela n’entraînait pas des conséquences tragiques. Que cherche le harcèlement ? à l’autodestruction. Cette autodestruction débute par l’inflammation émotionnelle suscitée par les harceleurs : peur, colère, rage, impuissance, tristesse etc. Maîtrisons nos émotions. Car elles nourrissent le sadisme des harceleurs. Elles font leur jouissance. »
Ariane Bilheran : » L’heure de la persécution paranoïaque a sonné. Les ennemis semblent désignés, mais ne nous y trompons pas. Il ne faut jamais croire le langage de la perversion. Elle vous assure que, si vous consentez à faire ce que vous ne souhaitez pas faire, alors vous serez tranquille et tout ira bien pour vous. Elle exige que vous renonciez à un petit bout de territoire de vous-même. Puis, la boîte de Pandore étant ouverte, il vous sera toujours demandé plus, et encore plus. C’est le fonctionnement même de l’emprise perverse, de la mise en esclavage psychique et physique.
Ariane Bilheran : » Alors, peut-être qu’aujourd’hui certains se rassurent, en se disant que, s’ils sont des citoyens obéissants, ils seront épargnés, puisque la vindicte désigne une catégorie d’individus en particulier dans un corps social désormais considéré malade, et qu’il conviendrait d’amputer. C’est une erreur. »
» Dans les systèmes harceleurs, tous ceux qui se soumettent docilement et font du zèle, espérant passer entre les gouttes, finissent par être persécutés puis exécutés. »
Ariane Bilheran : » Le peuple français est harcelé, et certains, pensant atténuer la violence du harcèlement sur leur personne, font du zèle pour devenir les instruments de persécution des autres. (…) Combien de maltraitances, combien de détresse, combien de souffrances, combien de persécutions, combien de morts, ce nouveau régime laissera-t-il dans l’Histoire ? Ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’arrêtera pas en si mauvais chemin. «
» La psychose paranoïaque s’engage toujours au bout du déferlement totalitaire, avant d’agoniser en un râle exsangue, dans les mares de sang qu’elle a elle-même provoquées. «
Ariane Bilheran : » Puisque, depuis plus d’un an, nous ne parlons plus que de maladies et de morts, l’heure est venue pour ce type de questionnements métaphysiques : au moment de ma mort, aurai-je été en accord avec ma conscience concernant mon passé, mes actes, mes paroles ? «
Extraits choisis d’Ariane Bilhéran le 30 Septembre 2021 par Catherine Medioni
Edgar Morin donne son point de vue sur la période que nous vivons

Edgar Morin né le 8 juillet 1921 à paris est un sociologue et un philosophe qui travailla principalement pour le Centre National de la Recherche scientifique mais également pour l’école des hautes études en sciences sociales. Connu pour son engagement politique communiste puis socialiste, il est à l’origine de plusieurs revues et a écrit de nombreux ouvrages traduits en 28 langues et dans 42 pays. Il met en avant » la nécessité d’un énorme progrès moral et intellectuel pour éviter les catastrophes du transhumanisme et pour ne pas soumettre l’humanité à une algorithmisation qui la robotiserait » Edgar Morin est docteur honoris causa de nombreuses universités
« Nous voyons aujourd’hui s’installer les éléments d’un totalitarisme. Celui-ci n’a plus rien à voir avec celui du siècle dernier. Mais nous avons tous les moyens de surveillance de drones, de téléphones portables, de reconnaissance faciale. Il y a tous les moyens pour surgir un totalitarisme de surveillance. Le problème est d’empêcher ces éléments de se réunir pour créer une société totalitaire et invivable pour nous. À la veille de mes 100 ans, que puis-je souhaiter ? Je souhaite force, courage et lucidité. Nous avons besoin de vivre dans des petites oasis de vie et de fraternité. »
Brève rédigée le 9 octobre 2021 par Catherine Medioni