Archives de Catégorie: A vous la parole

Poses de yoga pour donner de l’énergie à votre corps pour l’été

Vous vous préparez à un temps plus chaud et à une saison active ? Ajoutez ces postures revigorantes à votre pratique du yoga et ajoutez des produits CBD naturels à votre routine, comme les fleurs CBD de JustBob Grossiste.

L’été est à nos portes et nos calendriers se remplissent déjà d’activités extérieures passionnantes. Il peut être tentant de laisser tomber le yoga lorsque les choses se réchauffent, mais l’étirement et la revigoration que vous obtenez de votre pratique peuvent exactement être ce dont vous avez besoin. Reprenez votre routine avec ces nouvelles postures de yoga qui vous donneront de la joie et de l’énergie pour la saison.

Paschimottanasana (flexion avant assise)

Commencez en Dandasana (posture du bâton), assis sur le bord d’une couverture pliée. Pressez vos talons loin de votre corps ; pressez vos paumes ou le bout de vos doigts sur le sol à côté de vos hanches.

Inspirez. En gardant le torse long, expirez et penchez-vous vers l’avant à partir des hanches. Allongez la colonne vertébrale pour la plier vers les jambes, sans arrondir le dos.

Passez vos mains le long de l’extérieur de chaque jambe, aussi loin que possible. Si vous pouvez les atteindre, tenez les côtés de vos pieds avec vos mains.

À chaque inspiration, soulevez et allongez légèrement le torse avant ; à chaque expiration, relâchez un peu plus la flexion avant. Si vous tenez vos pieds, pliez vos coudes sur les côtés et soulevez-les du sol.

Restez dans cette position de 1 à 3 minutes. Pour remonter, relâchez les pieds. Inspirez et soulevez votre torse en tirant votre coccyx vers le bas et le bassin.

Pour plus de détails, de conseils et de variations sur la flexion avant assise et toutes les poses que vous voyez ici, visitez la bibliothèque des poses du Yoga Journal.

Parivrtta Janu Sirsana (Pose de la tête aux genoux)

Commencez par Upavistha Konasana (flexion avant assise à grand angle). Appuyez sur les os de votre siège et ouvrez les jambes à environ 120 degrés. Vos quadriceps doivent être tournés vers le plafond.

Pliez le genou droit et amenez le talon vers l’aine.

En inspirant, allongez la colonne vertébrale. En expirant, tournez votre torse vers la droite.

En maintenant la rotation de la colonne vertébrale, inclinez le torse latéralement vers la gauche. Déplacez votre épaule gauche vers l’intérieur de votre genou gauche tout en tournant votre torse vers le plafond.

Tendez la main gauche, paume vers le haut, vers le pied gauche et serrez l’intérieur du pied ou tendez la main vers le pied.

Levez le bras droit et amenez-le au-dessus de votre tête. Si vous pouvez l’atteindre confortablement, saisissez votre pied gauche.

Appuyez votre cuisse gauche et votre genou droit sur le sol pour équilibrer le poids de votre torse.

En inspirant, allongez votre colonne vertébrale. En expirant, tournez votre torse vers la droite et tournez votre poitrine vers le plafond.

Maintenez la position pendant 10 respirations à 1 minute. Inversez les étapes pour sortir de la posture… Répétez l’exercice de l’autre côté.

Parsva Bakasana (posture du corbeau latéral/de la grue)

En faisant face au côté long de votre tapis, mettez-vous en position accroupie, les pieds et les genoux joints.

Inspirez en levant le bras gauche vers le plafond. Expirez, tournez vers la droite et amenez vos deux mains sur le sol ou sur des blocs à l’extérieur de votre pied droit. 

Placez vos mains à distance des épaules, les plis des poignets parallèles l’un à l’autre et au bord du tapis.

Déplacez votre torse vers l’avant, en pliant vos coudes à un angle de 90 degrés, de sorte que vos coudes s’empilent sur vos poignets, comme si vous vous mettiez en Chaturanga Dandasana. Roulez les têtes de vos bras vers l’arrière et éloignez-les du sol.

Placez votre cuisse extérieure droite sur l’étagère de votre bras gauche. Ramenez vos coudes l’un vers l’autre en les gardant près du corps.

En effectuant une profonde torsion, soulevez vos pieds du sol, en gardant les genoux et les pieds joints.

Pour assurer votre équilibre, abaissez votre front sur un bloc ou un traversin pendant que vous soulevez vos pieds.

Maintenez la position pendant 3 à 5 respirations, puis relâchez les pieds sur le sol… Répétez l’exercice de l’autre côté.

Ardha Chandrasana (Pose de la demi-lune)

Commencez en Utthita Trikonasana (triangle étendu) en avançant le pied gauche.

Portez votre main droite à votre hanche et tournez la tête pour regarder le sol.

Pliez votre jambe gauche et transférez votre poids sur votre pied gauche.

Tendez votre main gauche un peu vers l’avant et placez-la sur le tapis ou sur un bloc directement sous votre épaule gauche. Appuyez sur vos doigts pour vous stabiliser.

Soulevez votre jambe droite jusqu’à ce que votre cuisse soit parallèle au sol. Tournez lentement votre buste pour faire face à la droite, en faisant pivoter votre torse et vos hanches. Tendez votre main droite vers le plafond.

Gardez votre regard sur le sol ou amenez-le lentement sur votre main droite. Gardez une légère flexion de votre jambe debout afin de ne pas mettre votre genou en hyperextension.

Quittez la posture de la même façon que vous l’avez prise et revenez au triangle étendu… Répétez l’exercice de l’autre côté.

Source : contribution externe

L’état du parc Robert Ballanger à Aulnay-sous-Bois déplorable avec des déchets partout

Pour certains visiteurs comme Mohamed Bounoua, il est crucial de signaler l’état alarmant du parc urbain Robert Ballanger à Aulnay-sous-Bois.

M. Bounoua appelle la mairie à réagir de toute urgence pour remédier à cette situation à quelques semaines des JO où le 93 sera le centre névralgique des olympiades.

Il y a des déchets partout :

La pelouse n’est pas tondue.

Les sols sont défoncés.

Photos : Mohamed Bounoua

René-Augustin Bougourd rend hommage à Alain Boulanger

En tant que Président de l’Association Aulnay Environnement, je tiens à m’associer aux hommages rendus à un homme investi dans la vie de la commune, un homme pour lequel le mot « citoyen » avait un sens.

Je n’oublierai pas mon premier contact avec lui, sur le marché du Vieux Pays, alors que j’étais encore peu au fait des arcanes de la vie politique aulnaysienne. Nous avons discuté de l’action du politique. Je prétendais que son rôle était de faire avancer la conscience des citoyens. Il s’appuyait sur son expérience pour dire que cela n’était pas si simple. De ce moment, je garde le souvenir d’un homme qui savait pratiquer l’art de la conversation et de la controverse, dans le respect du contradicteur, loin de l’atmosphère de guerre civile que l’on entretient aujourd’hui, où une seule vérité (souvent une contre-vérité) est audible, où aucune voix dissidente n’est tolérable.

Nous n’étions certes pas d’accord sur tout, mais avec nos associations, nous avons longtemps échangé et collaboré dans des combats communs, comme celui contre Europacity ou précédemment celui contre l’implantation d’un fast-food en bordure de zone pavillonnaire, et j’ai regretté sa disparition progressive de la scène Aulnaysienne. La démocratie ne peut fonctionner sans que de telles fortes personnalités viennent l’animer. C’est une perte, non seulement pour sa famille et ses amis, mais pour toute la communauté des citoyens d’Aulnay.

René-Augustin BOUGOURD, Président d’Aulnay Environnement

Prolifération de chenilles processionnaires a Aulnay-sous-Bois

Des lecteurs constatent une prolifération de chenilles processionnaires dans la ville d’Aulnay-sous-Bois. En l’absence de coucous, une intervention humaine est indispensable.

La Mairie prévoit-elle des plans d’actions pour lutter contre ce fléau dangereux pour la santé tant dans l’espace public que dans les jardins privés. Il est nécessaire d’agir estime un lecteur.

Tirs de pétard, bombes, bruit lors des mariages à Aulnay-sous-Bois, les riverains n’en peuvent plus

Des riverains nous ont signalé des nuisances sonores (tir de pétard et bombes) à la mairie lors des célébrations de mariage. Par exemple samedi 13 avril à 16h10, cela a été très très bruyant et long… Les chiens et animaux sont en détresse.

Certains ont contacté la Mairie qui les ont redirigés vers la police municipale. La police municipale a donc été contactée, celle-ci affirmant être en général sur place. Mais ce n’était pas le cas samedi dernier…

Des personnes ont l’intention d’organiser une pétition car le quartier devient désagréable à vivre le week-end, jour où l’on ne travaille pas en général…

Est-ce que les riverains seront entendus ?

Les émeutes de 2023 pour Nahel on coûté 793 millions d’euros, qui va payer ?

Les émeutes du début de l’été 2023 suite à la mort de Nahel abattu par la police alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle routier ont coûté 793 millions d’euros. A Aulnay-sous-Bois, les dégâts ont été considérables. Qui va payer les pots cassés ?

Les sénateurs veulent plus de moyens policiers, des sanctions contre les lanceurs de mortiers, et surtout un verrouillage des réseaux sociaux pour éviter l’effet propagation. Mais est-ce que les parents des mineurs ayant participé aux émeutes, ou les majeurs directement impliqués vont mettre la main à la poche pour compenser ces pertes ?

André Cuzon : « Commu » d’Aulnay-sous-Bois Pâques 2024

Je  commencerais par le capitaine de Gourgue (famille du Château d’Aulnay) héros de la lutte contre les colons espagnols en 1568 en s’alliant aux indiens en Floride. Cela se passait avant l’arrivée massive d’esclaves noirs. Cette lutte a  été écrite en alexandrins par un ami d’André Laude : André Mathieu («Nova Gallia »), présent à Aulnay lors de l’invitation de Serge Wellens à la bibliothèque Dumont en avril 2006.

On peut poursuivre par  l’attitude exemplaire du vicomte de Gourgue pendant l’occupation allemande en 1870-71 : ce qu’en écrit Jules Princet en fait foi.

Jules Princet est aussi un homme et un écrivain dévoué au petit peuple d’Aulnay paysan, ouvrier  et artisan.

C‘est le sens profond du « théâtre aux champs » : création collective  en plein air sans autre théâtre que les champs, avec les paysans comme acteurs et comme spectateurs.

Il est « rousseauiste ».

Mais il faut aussi comprendre le sens des productions de Jules Princet : « Lamennais » et « Bolivar ».

Lamennais fut prêtre, journaliste, écrivain mais fut à la fin un révolutionnaire (voir dans le Maitron), une référence du mouvement ouvrier et populaire du 19° siècle, un ami du peuple ; il a écrit le « livre du peuple ». Son enterrement fut à peine toléré par le pouvoir comme pour Navalny: à l’aube le peuple l’accompagna pour la fosse commune.

Bolivar dont la statue parisienne se trouve sur le cours de la Reine est le héros la lutte anticoloniale espagnole en Amérique du sud.

Jules Princet mort jeune a eu une fille Noëlle et un fils Maurice (journaliste, acteur  et écrivain) qui participa à l’histoire de « l’Orphéon » après guerre dans les années 50.

Ses filles Liliane (née en 1928) et Nicole (née en 1933) comme leur père  sont des acteurs importants de « l’Orphéon ». Ils participaient aux rencontres  poétiques à l’école du Bourg près de chez eux. Liliane qui a eu pour compagnon Nikos Athanassiou, écrit dans le « Monde diplomatique »,  «Esprit».

Elle a écrit  un petit planète sur la « Crète ». Elle traduit aussi les auteurs grecs  Níkos Kazantzákis  (Zorba ) …et fut l’institutrice au cinéma dans « Mouchette » de Bresson. Le fief de Nikos Athanassiou (« Zorba le grec » dans la restauration rue Grégoire de Tours à Paris) fut aussi un fief d’André Laude collègue du « Monde » .

Georges Sénéchal fut le pilier de l’édition des cahiers de « l’Orphéon ». Après des publications dans les « cahiers de Rochefort » et ailleurs  il fit une carrière de cinéaste. Ses films sont conservés dans le département du Puy-de-Dôme

Sa femme Nicole Sénéchal (nièce d’Alexandre Vialatte) fut témoin au mariage de Nicole Princet et de Pierre-Jean Ségalat l’un des poètes de « l’Orphéon ».

Roger-Jean Ségalat et Nicole Princet eurent deux enfants et se séparèrent au début des années 60 juste après la fin de « l’Orphéon ».

N’oublions pas Anne et Jacques Six bien sûr, photographes et entomologistes.

Ni tous les auteurs des « cahiers de l’Orphéon ».

Ni  Guy Robin, ni Gabriel Robin, ni Bernard Saintville, ni les Buclet, ni Françoise Lo (alias Sophie Makhno du nom de l’anarchiste ukrainien) autrice de chansons et secrétaire de Barbara, autrice du « Charles Dumont » de chez Seghers et d’un livre sur Barbara.

Ni Jean Rousselot le «  parrain » de « l’orphéon » et l’ami de Max Jacob, ni les acteurs-lecteurs de poèmes : Marie-Ange Dutheil, André Hersin, Marguerite Ambrosini ( la « Marguerite » de Wellens), Marcel Lupovici, ni les jeunes admiratrices : Françoise Carriol, Denise Cornefert…

Serge Wellens (né rue de « Deux Ponts » à Aulnay en 1927 habitait avant-guerre (et pendant ?) le café de ses parents au « soleil levant » à « la croix verte » café dit des « Pailleux » qui jouxtait la propriété des « Princet ».

Il acheta vers 1953 la librairie de l’avenue Dumont qui devint le siège des poètes  de l’Orphéon. Roger-Jean Ségalat devint instituteur à la rentrée 1956 à l’école du Bourg proche du domicile des Princet.

Les uns et les autres participèrent à l’aventure de la revue « Sources » du breton Gilles Fournel, plus tard à celle de la revue « IO » de Millas-Martin. André Laude plus jeune participa largement aux activités, aux publications des cahiers de « l’Orphéon ». Il prit  un envol parisien assez rapidement.

Son amitié avec Michel Donnet fils du directeur de l’école Paul Bert lui-même enseignant au Parc en fit un écrivain et un militant anarchiste.

Il écrit dans le « Libertaire » très jeune : le groupe d’Aulnay était important Mohamed SAIL (le premier anarchiste algérien) en faisait partie. Ils étaient plutôt « messalistes ». André Laude fut « porteur de valises » puis devint un « pied rouge » collaborateur du nouveau pouvoir algérien. Il fut aussi proche des artistes latinos ou caraïbéens comme Depestre, Bloncourt, Amado et Wilfredo Lam.

Il publia un article sur la « négritude » en 1966 dans la revue « Souffles » d’Abdellatif Laâbi. Au retour d’Algérie il publia en 1967 une série d’articles dans « Combat » sur son expérience.

Les références au peuple de Lamennais et aux peuples du monde de Bolivar furent aussi les leurs : André Laude était reçu à Botzulan (à Pont Aven) par Xavier Grall qui publiait son « Lamennais » en 1978. Le travail de mémoire et d’édition sur André Laude après son décès en 1995, a connu un moment important lors de l’invitation de Serge Wellens à Aulnay en avril  2006.

Tous les amis  de l’Orphéon étaient là, hormis Roger-Jean Ségalat, mais Nicole Princet était là. Il y avait aussi Annie Wellens, Marie-Pierre Aynes la première compagne d’André Laude et leur fils Vincent (comme Van Gogh) expert de Prévert. Il y avait aussi Jean Dubacq, José Millas-Martin « l’argentin », Hocine Bouakkaz (acteur de l’édition de la Différence et auteur d’une pièce jouée au « Point Virgule » pour le dixième anniversaire de la mort du poète : « comme un  début d’humanité ».

Aulnay prolongeât  cette amitié « orphéonesque » avec Laude et Wellens, lors de l’exposition rétrospective « Gabriel Robin » de 2008 en présence de sa fille Evelyne Millet et avec  l’hommage à Serge Wellens après son décès en 2010 en présence d’Anne-Marie Rousselot la fille de Jean Rousselot.

En 2008 les « amis d’André Laude » grâce à Abdellatif Laâbi éditaient l’œuvre poétique d’André Laude aux éditions de « La Différence » et aussi trois cahiers « André Laude » grâce à la municipalité de l’époque. Un site « André Laude » a été créé et mis-à-jour par Pierre Kobel.

Osvaldo Torres « l’ami chilien » des aulnaysiens a réalisé un livre d’artiste de poèmes de Laude traduits en espagnol. Les élèves du lycée « Jean Zay » avec leur professeur de théâtre ont présenté à Prévert une pièce de poèmes d’André Laude en 2012.

Mais l’association a dû s’arrêter. La liste des décès est longue : après Serge Wellens,  l’éditeur Joaquim Vital, le préfacier Yann Orveillon, André Mathieu, jean-Pierre Begot,  les peintres Corneille et Fassianos et la galeriste Céres Franco qui a créé un musée d’art  brut dans l’Aude.

Récemment « Nora Nord » Nicole Postnikova est décédée, après fin 2022 la fille d’André Laude Sabine et sa mère. Mais le combat continue et cette année 2024 nous offre des surprises essentielles : des traductions de grande qualité en langue turque par Aytekin Karaçoban (aux éditions « klaros ») et en espagnol par Adrian Fernandez Burlo  (Ediciones Lo Desconocido).

N’oublions pas les contributions de René Depestre que nous avons publiées dans nos cahiers, surtout pour souligner qu’il est encore parmi nous, à 98 ans,  lui aussi dans le département de l’Aude, lui l’ami du Che et de Pablo Neruda.

Toute cette culture aux « armes miraculeuses » (Césaire)  était culture « autogestionnaire » et de résistance. La « maison de la culture » du 93 et son antenne « enfance jeunesse» attendirent 1980 pour voir le jour.

Robert Ballanger le breton qui se souvenait de la « chasse à l’enfant » après la mutinerie du bagne de Belle-Ile-en-Mer en 1934 et du poème de Prévert proposa le nom de « Jacques Prévert » pour cette antenne enfance.

Mais à Aulnay la mairie de droite a remis en cause à Aulnay l’antenne  « MC 93 » comme les « banlieues bleues ». Elle fait aussi de temps en temps la chasse aux enfants :

« Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Qu’est-ce que c’est que ces hurlements
Bandit ! Voyou ! Voyou ! Chenapan !
C’est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l’enfant »      (Prévert)

Le maire est un « shérif», expert judiciaire en diffamations et/ou harcèlements. Les « jeunes indigènes » qu’il traite de « voyous » ne l’aiment pas  à cause de la couleur de ses yeux : ils sont racistes ! Il croit vivre dans son «village» avec ses promoteurs immobiliers chercheurs d’or.

Aulnay est la capitale du Territoire « Paris Terres d’envol » aux deux aéroports attentatoires au climat. 
Aulnay est devenu  une « commu » (Aya Nakamura) « internationale » qui n’est pas limitée au football, ni à la chanson, (ce qui est très bien ) mais elle participe à la légende des siècles et à la marche du monde.

Source : André Cuzon

Bibliographie :

Jules Princet : « Histoire d’Aulnay-sous-Bois » IER 1991

André Mathieu : « Nova Gallia » édition des Moires

André Laude « Liberté couleur d’homme » Encre Paris 1980 pages 69 et suivantes

Serge Wellens « « cahiers NOAH » n°2 1986

L’oreillette n° 7 été 1992 « serge wellens l’orphéon »

Laurent Ségalat: « Roger Ségalat » infolio 2015

Cahier André Laude N° 1 janvier 2009 « Souvenirs de l’Orphéon » par Serge Wellens

DVD « Retour au pays natal » réalisé par nous en 2006 à la bibliothèque d’Aulnay (en ligne).

André Laude Les Nouvelles Littéraires Pâques 1977 pour la mort de Prévert : « frère jacques »

Robert Ballanger au parlement le 11 mai 1968.

Le rond point Bigottini à Aulnay-sous-Bois pas mis en valeur ?

Certains lecteurs nous affirment que certains ronds-points à Aulnay-sous-Bois ne sont pas assez mis en valeur. Pour exemple, le rond-point Bigottini, qui manquerait d’entretien. Pourtant cette rue passante mériterait quelques fleurs et des couleurs variées. Pensez-vous qu’il serait souhaitable de mettre en valeur ce rond-point ?

L’avortement clandestin raconté par le poète d’Aulnay-sous-Bois André Laude

Il faut rappeler le vécu de l’enfant qui n’a pas connu sa mère pour cause d’avortement clandestin. Nous pensons à André Laude.

Sa mère Olga LOUAZON née à Aulnay en 1916 a eu une première fille Marcelle en 1934.

André Laude nait le 3 mars 1936. Elle a 20 ans. Ils habitaient rue Fontaine des prés (dans l’ancien parc du château)

En 1938 sa mère fait une « fausse couche » qui oblige le transport à l’hôpital de Gonesse où elle décède le 3 mai 1938.

L’« avortement » est interdit et le mot « aussi » bien sûr.

Cette « blessure  rapprochée du soleil »  a inspiré son œuvre poétique et a finit par le faire expiré de désespoir.

Voici un long poème qui  rappelle que les mères mouraient et que les enfants : pouvaient dire toute leur vie : « Autrefois j’avais une maman. »

Source : André Cuzon

Reportage devant le collège Simone Veil à Aulnay-sous-Bois en grève

Un plan d’urgence, des moyens pour la Seine Saint Denis ! Retrait des groupes des niveaux et de la réforme Attal du « choc des savoirs !

La grève a été votée dès lundi 26 février par les Assemblées de professeurs et les syndicats Sud, Snes, CGT sur quatre collèges de la ville (Simone Veil, Christine de Pisan, Victor Hugo, Le Parc). Des enseignants de Simone Veil ont fait la tournée des autres collèges depuis mardi pour élargir le

mouvement et se sont rendus à l’Inspection académique de Bobigny (voir la photo dans la TT numéro 429).

Devant le collège Simone Veil ce matin du 1er mars : des banderoles accrochées aux grilles, un piquet d’une quarantaine de personnes présentes : enseignants en grève, parents avec la FCPE, quelques élèves, un élu municipal du PCF.

Nous avons interviewé des enseignants et des parents d’élèves :

Marie, professeur de Français, syndiquée à SUD :

« D’abord, l’’enseignement dans notre département, le plus pauvre de France, a des besoins spécifiques en postes d’enseignants, personnels d’éducation, AESH, rénovation des établissements scolaires et de nouvelles constructions.

Nous avons défini notre cahier de revendications :

  • La rénovation immédiate de notre collège, construit il y a 9 ans en partenariat public-privé par Eiffage, et qui connait des malfaçons importantes (infiltrations au 2e étage, fissures). D’une manière plus générale, il faut construire de nouveaux établissements pour ne pas dépasser 20 élèves par classe, etc…

Des postes d’AED pour encadrer les élèves, des assistants d’éducation, un Conseiller principal d’Education, on n’a pas de psychologue scolaire, pas de gestionnaire depuis janvier.

  • Dans les salles du RDC, il fait 12° par temps froid. Il faut une isolation thermique.
  • – Nous n’avons que deux AESH pour accompagner les élèves handicapés. Il nous en faut beaucoup plus !

Il y a eu 2 Assemblées générales sur la ville depuis lundi, la première regroupant 80 personnes. »

A la question posée : contre le choc des savoirs, pour le retrait des groupes de niveau, contre les suppressions de postes, ne faut-il pas un mouvement national, grève et manifestation, avec les syndicats, Marie répond :

En cette rentrée, il y a un mouvement Seine Saint Denis parce que c’est un département avec des besoins particuliers.

 

A l’entrée du collège ce vendredi 1er mars

L’objectif, c’est que ce mouvement dans le 93 puisse s’étendre au niveau national quand toutes les vacances scolaires seront terminées. Un collègue disait lundi à l’AG de ville : « Si le 93 doit lancer la machine, allons-y, commençons ! »

Dans l’Education nationale, en général les grèves sont perlées, un jour par ci un jour par là. Le but, c’est d’étendre à toute l’éducation nationale, tous ensemble grève et manifestation nationale.

Nadia, responsable FCPE sur le 93 et parente d’une élève en 6e sur le collège :

Notre département du 93 est stigmatisé. Je le vois avec ma fille en Première au lycée Jean Zay et Parcoursup : il y a une inégalité dans le choix après le Bac par rapport aux autres départements. Cette réforme des groupes de niveau va encore plus creuser la différence avec les autres départements. On nous a expliqué le contenu de cette réforme dans une Assemblée où nous étions 120 parents réunis par les profs du collège. Il y aura une Assemblée générale profs-parents à la Ferme du Vieux Pays mardi prochain à 18 h. Et le 7 mars, les syndicats enseignants appellent à la grève et nous serons, parents des écoles, des lycées et collèges, avec eux dans la manifestation.

Ce collège est récent, mais il y a des fissures, des moisissures sur les murs, aucun ordinateur ne fonctionne… Un logiciel windows 10 qui est trop récent pour nos ordinateurs obsolètes. Et pourtant nous sommes un collège récent ! Allez voir sur les collèges d’Aulnay nord, c’est pire !

Michel (TT) : Ne croyez-vous pas qu’il faudrait un mouvement national, grève et manifestation ? Le gouvernement Macron a présenté un plan d’économie de 10 milliards pour les services publics, et vient d’annoncer 700 millions de coupes supplémentaires ; on sait que des centaines de postes vont être supprimés. Et pendant ce temps-là, 413 milliards du budget militaire pour les 6 prochaines années ont été votés, plus de 100 milliards issus de la spéculation ont été versés aux actionnaires en 2023. L’argent existe !

Nadia : Et le gouvernement focalise sur une question qui n’a pas lieu d’être, sur l’uniforme : ils sont prêts à consacrer des sommes énormes pour cela.

Michel : Il faut aussi ajouter le SNU (Service national universel), auquel ils sont prêts à consacrer de l’argent sans compter pour embrigader les jeunes…

Nadia : oui, seuls les forts s’en sortiront, les faibles et les moyens non et avec comme seule perspective pour eux l’armée. Ou les petits boulots

Michel : Je voulais enfin vous informer du meeting « Femmes travailleuses » organisé par le PT le 9 mars avec des prises de parole de femmes au chômage, d’AESH, de militantes syndicalistes… Er d’une liste qu’on présente aux élections européennes qui pose cette question : quel gouvernement pour assurer le droit à l’instruction, à la santé, au logement ? Un gouvernement au service du plus grand nombre, les travailleurs. Pour cela il faut construire un parti des travailleurs qui rompe avec la Ve République et l’Union européenne.

Nadia : Oui et ajoutons les AED qui font fonctionner les collèges en nombre très insuffisant. Personnellement moi je serai le 7 mars à la micro-folie de Sevran où on posera ces mêmes questions.

Reportage réalisé par Michel Lefebvre